Le 19 avril, la Mairie de Libreville et l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon) ont signé une convention pour la mise en œuvre du programme de modernisation de Libreville. L’objectif : structurer les projets susceptibles d’attirer des investisseurs dans les domaines allant de la santé à la digitalisation des activités de l’Hôtel de Ville.

De gauche à droite le directeur général de l’ANPI-Gabon et le maire de Libreville après la signature de la convention. © D.R.

 

Président du Conseil municipal de la commune de Libreville, Eugène Mba est porteur d’un vaste programme de modernisation de la capitale gabonaise. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, il a signé le 19 avril, avec l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon), une convention. Une base juridique permettant à l’ANPI-Gabon d’accompagner et d’assister la Mairie de Libreville dans différents domaines. Les domaines de collaboration, a souligné le directeur général de l’ANPI-Gabon, touchent la santé, la voirie municipale, l’éducation ainsi que la digitalisation des activités. Notamment, des centres d’intérêt sur lesquels l’ANPI-Gabon devrait avec les techniciens de la Mairie de Libreville, structurer des projets susceptibles d’attirer des investisseurs pour le bien des populations.

«Ensemble nous allons déployer une équipe dédiée à l’opérationnalisation de notre convention avec, bien entendu, le concours de l’Unité d’appui aux PPP dans le sens de bien structurer les projets, de lancer les appels d’offres, de sélectionner les investisseurs et de suivre l’exécution des contrats qui en découleront», a expliqué Ghislain Mboma. «La commune de Libreville est une entité administrative avec une autonomie financière. Donc, qui a ses projets propres qui ont besoin d’investisseurs. Et l’ANPI étant l’instrument de l’État, donc ce partenariat vient matérialiser cette idée du chef de l’État pour faciliter l’arrivée des investisseurs en même temps que la Mairie exprime ses projets clairement pour servir d’intermédiaire», a pour sa part dit Aimé Popa N’Zoutsi Mouyama, PCA de l’ANPI-Gabon.

Pour la Mairie de Libreville, la convention est la première pierre d’un long processus qui vise l’amélioration des conditions de travail de l’agent municipal et l’optimisation de ses performances. «Nous sommes à l’ère des nouvelles technologies et pour améliorer les performances de l’institution, le cadre de travail des différents agents, nous pensons à informatiser les différents départements de notre institution que ce soit au niveau des finances, ou au niveau de l’état civil», a déclaré le Maire de Libreville.

«C’est un objectif majeur et une préoccupation pour que notre administration soit plus performante et s’arrime au développement des différents autres pays», a ajouté Eugène Mba.

À en croire le coordonnateur aux Partenariats public-privé (PPP) cette convention qui s’inscrit dans le cadre des PPP, permettra de sécuriser les investissements pour le long terme. «Une action qui permet une traçabilité, une lisibilité en ce qui concerne la gestion des finances publiques», a dit Davy Emane Ndong  Nze.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Milangmissi dit :

    Rigolos rigolos rigolos, incapable d’informatiser les actes de naissance vous osez parler de modernisation!!!

  2. Paul Bismuth dit :

    Commencez par la base : urbaniser Libreville selon un plan qui aura été arrêté ; décongestionner le centre-ville en installant des services publics et des activités commerciales dans les zones périphériques… Il y a tellement de choses à faire avant de songer à digitaliser le service public.

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