Les écogardes ont décidé le 19 avril, de squatter le siège de l’Agence nationale pour la protection de la nature (ANPN) où ils ont installé des tentes de couchage. Une démarche visant à donner du poids à leur mouvement d’humeur lancé il y a quelques jours, pour réclamer notamment l’apurement de trois milliards de francs CFA d’arriérés de salaires.

Banderole placée le 18 mars devant le ministère des Eaux et Forêts. © Facebook

 

Lancée il y a quelques jours, la grève des écogardes a pris une nouvelle dimension. Le 19 avril à Libreville, ces derniers ont décidé de squatter le siège de l’Agence nationale pour la protection de la nature (ANPN), sis au 1er arrondissement de la capitale, où ils ont érigé des tentes de couchage. Ils réclament notamment de meilleures conditions de travail, une meilleure assurance-maladie, l’apurement de trois milliards de francs CFA d’arriérés des salaires.

Vue de tentes de couchage des écogardes au siège de l’ANPN au Haut de Gué-Gué, dans le 1er arrondissement de Libreville. Un gréviste y faisant la sieste (en bas). © Facebook

Selon le secrétaire général du Syndicat national des écogardes du Gabon (Syneg), les écogardes n’ont pas de statut, il n’y a pas de plan de carrière et les salaires sont faits à la tête du client. «On a l’impression que le secrétariat exécutif de l’ANPN ne tient compte de nos revendications que lorsque nous sommes autour de la table des discussions, mais une fois partie, la situation reste la même», a regretté Sosthène Engonga.

Visiblement, l’Agence nationale pour la protection de la nature a été rattrapée par les démons de l’Agence nationale des parcs nationaux qui, incapable de payer les salaires de ses employés et remplir ses missions, a été dissoute au profit de la première. Les mauvaises langues craignent qu’à cette allure, l’Agence nationale pour la protection de la nature connaisse le même destin que sa devancière.

 
GR
 

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