Gabon-Guinée équatoriale : «C’est dans les moments difficiles qu’on reconnaît nos vrais amis»

Plus d’un mois après les explosions survenues à la caserne militaire de Nkoa Ntoma à Bata pour lesquels le Gabon a envoyé une aide financière de 500 millions de FCFA, Siméon Oyono Essono Angue, émissaire de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo auprès d’Ali Bongo, a exprimé, lundi 19 avril, les remerciements et la reconnaissance des autorités équato-guinéennes à l’endroit de la République «sœur» du Gabon.

Ali Bongo recevant de Siméon Oyono Essono Angue le message de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le 19 avril 2021, à Libreville. © Com. présidentielle

Survenues le 7 mars dernier les explosions de la caserne militaire de Nkoa Ntoma à Bata ont fait une centaine de morts, plus de 600 blessés et causé de nombreux dégâts matériels. Pour exprimer leur compassion et dans le but de «venir en aide aux nombreuses populations sinistrées» par cette «rude épreuve qui a endeuillé la sous-région», les autorités gabonaises avaient consenti une aide financière de 500 millions de FCFA que la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, avait elle-même remise au président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le 12 mars.

Plus d’un mois après ce geste que le Gabon avait inscrit dans le cadre des «relations historiques» qui le lient avec la Guinée équatoriale, le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères et de la Coopération, Siméon Oyono Essono Angue, a devisé lundi avec Ali Bongo. «Au cours de cette rencontre, l’émissaire du président de la République de Guinée équatoriale a transmis au chef de l’État les remerciements de son peuple et de son gouvernement pour l’importante contribution du Gabon suite aux explosions survenues à la caserne militaire de Nkoa Ntoma à Bata», rapporte la présidence de la République.

«Cet appui a permis à la Guinée équatoriale de mitiger les effets catastrophiques des explosions», a précisé le messager du président équato-guinéen, qui n’a pas moins estimé que «c’est dans les moments difficiles que nous reconnaissons nos vrais amis, nos vrais frères».