Gabon : Pour le maire de Libreville, le digital est nécessaire à l’émancipation de la femme
Célébrée le 16 avril à l’Hôtel de ville de Libreville sous le thème « Femme au cœur du digital », la Journée nationale de la femme a réuni des pionnières de l’informatique au Gabon. Dans un contexte de mondialisation, le maire de Libreville qui a prononcé un discours circonstanciel a estimé que le digital est nécessaire à l’émancipation de la femme gabonaise. Un défi que s’attèle d’ailleurs à relever Digiewomen School, coorganisatrice de la conférence tenue à cet effet.
Avec pour marraine, Annie Chrystel Limbourg Iwenga, deuxième adjoint au maire de la commune de Libreville, ingénieure informatique orientée conception et développement des systèmes d’informations, la journée nationale de la femme a été célébrée le 16 avril à l’Hôtel de Ville de Libreville sous le thème « Femme au cœur du digital ». «S’agissant en particulier de la femme gabonaise et des enjeux auxquels elle est confrontée, le digital apparaît à mes yeux comme un excellent accélérateur de l’amélioration de leur situation en général, porteur qu’il est de de la visibilité nécessaire à leur émancipation multidimensionnelle», a déclaré le maire de Libreville, Eugène Mba. Pour lui, dans un contexte de mondialisation, les outils numériques fournis par les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ne peuvent laisser la femme en marge des évolutions qu’ils impulsent.
C’est d’ailleurs ce qu’ont mis en exergue les femmes qui ont animé les deux panels autour desquels s’est articulée la conférence marquant cette célébration. Diplômée de l’Institut africain d’informatique (IAI), Annie Chrystel Limbourg Iwenga a, à juste titre, souligné l’intérêt de s’intéresser à l’avenir de cet établissement dont elle est le fruit complet et qui chaque jour un peu plus, tombe en décrépitude. Conscient du devoir de s’arrimer aux NTIC, pour faciliter l’accès aux informations et améliorer la vie des citoyens, Eugène Mba, a instruit son 2e adjoint de réfléchir avec Digiewomen School et les acteurs du numérique, sur d’éventuelles possibilités de former une dynamique afin d’impulser le numérique dans la cité et en faire un levier d’inclusion sociale.
Digiewomen School disposée à accompagner les gouvernants
Coorganisatrice de l’événement, Digiewomen School s’est dite disposée à accompagner la mairie et les gouvernants en général, dans un processus de digitalisation. «À l’heure où le Plan d’accélération de la transformation du Gabon se met en place, je trouve l’occasion propice pour déclarer notre disponibilité à nos gouvernants, pour qu’ils pensent à nous associer à l’effort», a déclaré la fondatrice de cette école. «En effet, Digiwomen School et ses experts attendent d’apporter notre contribution éclairée par l’expérience du terrain et les attentes des femmes et des hommes au projet du président de la République, chef de l’État», a ajouté Christine Baguela, épouse Soro.
Cette dernière a tout aussi exprimé sa satisfaction à l’issue de cet événement, car, a-t-elle exprimé, «cette journée dédiée à la femme gabonaise a pu réunir toutes les couches de femmes». «On a pu découvrir des figures emblématiques des pionnières de l’informatique au Gabon qui se cachent derrière les grandes réalisations comme la gestion des systèmes paye, bourses et stages, et même X-Gest, l’application mobile de l’éducation nationale qui aide à la gestion des établissements scolaires et la relation avec les parents», a signifié Christine Soro parlant entre autres, de Colette Manomba Epse Eyi, Japhette Ntsame Epse Toung, Clémentine Akoghe.
4 Commentaires
Mr Eugène MBA, recevez mes sincères félicitations. Lorsque vous avez été Elu Maire de la Commune de Libreville, plusieurs ont eu peur de votre âge avancé et et nous avons tous pensé que vous auriez eu des difficultés à tenir ou être à la page de la modernité. Par ce type d’initiative, vous venez présentement me rassurer que votre choix est certainement dû à votre votre expertise. Finalement, la Mairie de Libreville aura une nouvelle dynamique.
Je vous souhaite donc d’impacter par votre passage la ville de Libreville, les populations mais surtout, n’oubliez pas de trouver une solution aux problèmes de voiries qui sont une situation en décalage entre les actions du gouvernement qui se dit vouloir lutter contre la Covid-19, et les poubelles qui envahissent chaque jour nos quartiers.
J’ai suivi avec attention le live et j’avoue que j’ai été surpris de découvrir que l’application X-gest était réalisée par des femmes gabonaise.
Dans nos bureaux et nos maisons, nous étions convaincu qu’elle avait été faite par les occidentaux comme d’habitude.
Je trouvais d’ailleurs qu’il y avait injustice cqr Édouard Claude Ousssou a proposé une application en ce sens. Mais grâce à vous, je suis édifié et très satisfait.
Bravo aux organisateurs.
Tout ça là !!!
Bonjour
Franchement c’était juste wouah. Je ne savais pas que la go du PDG était informaticienne. En plus quand je les écouté parler je me suis rendu compte qu’elle est très intelligente. Donc la politique rends bête!
Jai suivi le direct et franchement j’avoue que les mamans informaticiennes m’ont révolutionner. Je vais m’inscrire aux formations sil plaît à Dieu.
C’est ce genre de chose quon veut voir, arrêter de nous larguer avec la politique par ci, les fausses promesses par là. Yen a marre, libérer nous du couvre feu à 18h00.
Enfin on voit les vraies choses dans ce pays. Merde !
Bonjour à vous,
J’avoue que je suis très surpris par cette conférence qui ma un peu rendu confus. Effectivement, je découvre que Mme la 2ème Maire adjoint au Maire est un ingénieur qui programme. C’est dommage juste qu’au lieu de lq placé par exemple toutes ces années comme DG ANINF ou Ministre du numérique pour piloter les projet autour du digital on fait prévaloir ses compétences dans la farce de ce régime usurpateur.
Le Maire doit savoir que les gabonais l’attendent. L’autre a fait la prison parce que au lieu de travailler, il ma mangé l’argent du contribuable gabonais, si au lieu de faire avancer le numérique comme vous venez de marquer un but a cette journée cqr j’avoue qu’il n’y avait rien de politique si ce n’est quon avait pas envie de quitter le direct, on vous attends sur les vraies problématiques au cœur des vrais gabonais !
Merci !