Gabon : traité d’impuissant, il engrosse son élève de 12 ans et file en prison
Accusé de viol sur mineur, un enseignant de Booué, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, purge actuellement une peine de 5 ans de prison, dont 9 mois de sursis. Il a assuré devant la barre que c’est son élève de 12 ans qui, après l’avoir traité d’impuissant quelques jours plus tôt, était venue l’aguicher à son domicile et il avait fini par céder…par amour.
Sylvère B.N., instituteur gabonais de 31 ans, et B.M.I, 12 ans, «ont entretenu une relation amoureuse», mais l’arrivée d’un enfant n’était visiblement pas au programme. S’il en est certain, l’avocat de la défense n’a pas moins plaidé coupable pour le compte de son client, d’autant que cette union est prohibée par la loi qui punit durement les adultes auteurs de rapport sexuels avec des mineurs de moins de 15 ans. Conséquence : l’enseignant a écopé de 5 ans de prison, dont 9 mois de sursis au terme de l’audience du 9 avril dernier à Franceville, rapporte ce lundi 12 avril le quotidien L’Union.
Devant le juge, s’il n’a pas nié les faits qui lui étaient reprochés, le prévenu a néanmoins tenté de minimiser sa responsabilité dans l’acte posé courant juin 2018. Il a assuré que son élève dont la grossesse avait été découverte en janvier 2019 par sa mère, lors de ses vacances à Ndendé, n’était pas tout à fait exempte de reproche dans cette affaire. Elle aurait provoqué puis aguiché son instituteur.
En effet, à croire le maître, l’élève de 12 ans l’avait traité d’«impuissant» quelques jours plus tôt en pleine salle de classe. Quelques jours après pourtant, elle était allée lui rendre visite un soir prétextant avoir été envoyée par sa tante. Cette nuit-là, «nous sommes restés debout à nous regarder quelques instants et avons fini par nous embrasser», a raconté Sylvère, rapportent nos confrères. Selon l’enseignant, ce serait quelques jours après, pendant le même mois de juin, alors que la gamine s’était à nouveau invitée chez lui qu’ils ont eu des rapports sexuels. «C’est la seule fois que nous l’avons fait. Elle n’avait pas saigné, car je n’étais pas son premier amant», a-t-il tenté de se défendre. Des arguments qui n’ont pas convaincu la cour qui l’a déclaré coupable.
5 Commentaires
Bonjour ! Sincèrement je ne comprendrai jamais les peines infligées aux criminels dans ce pays. Quelqu’un tue, on lui donne dix ans dont quelques années avec sursis. Un pédophile on lui fait une fleur de 5 petites années avec, cerise sur le gâteau, quelques mois de sursis. Oui, on va me dire que c’est là les peines prévues. Mais comment veut-on dissuader les autres criminels tapis dans l’ombre avec des peines qui ressemblent à de simples vacances ? Ce n’est d’ailleurs pas à tort que d’aucuns disent souvent crânement « je vais aller en prison et je vais ressortir ». Il est temps que la Loi soit plus ferme envers les assassins et les violeurs d’enfants et les braqueurs . Des peines de 20, 30 voir plus doivent être envisagées. Pourquoi pas des prisons à vie ? Trop, c’est Trop !
Merci « N’ndonguy » pour cette vérité. A Ntare Nzame !!! Pauvre Gabon.
Si la prison était une solution efficace, il y a longtemps que nous vivrions en pays.
Les faschos ne connaissent que la répression et encore lorsqu’elle s’applique aux pauvres, les riches qui s’adonnent aux viols sur mineurs dorment chez eux…
mais l’arrivée d’un enfant n’était visiblement pas au programme !
Donc les capotes c’est fait pour les chiens !
Un homme ça s’empêche…
Bjr. Pour répondre: un homme ça s’empêche oui mais jusqu’à quand ? il existe un seuil de tolérance pour tout même pour le sexe. Abstenez vous dans la grande durée mais toujours les soubresauts de la libido sont naturellement à satisfaire. Maintenant le débat sur le préservatif devrait être pénalement sanctionné puisque la morale n’y arrive pas. Amen.