Le bureau de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa) a officiellement transmis le 25 mars au ministre des Affaires sociales, Prisca Koho Nlend, les propositions de la Fegasa relatives à la mise en œuvre de la réforme sur la retraite complémentaire obligatoire au Gabon.

Le président de la Fegasa, Andrew Crépin Gwodog, échangeant avec le ministre des Affaires sociales, Prisca Koho Nlend. © D.R.

 

Le Gabon s’achemine progressivement vers la mise en place d’un régime de retraite complémentaire obligatoire par capitalisation, en complément de la pension de retraite du régime général de sécurité sociale, gérée par la Caisse nationale de sécurité sociale.

Le 25 mars, le ministre des Affaires sociales, Prisca Koho Nlend, a officiellement reçu du bureau de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa) les propositions relatives à la mise en œuvre de la réforme sur la retraite complémentaire par capitalisation ; conformément à la loi 28/2016 du 6 février 2017 portant Code de protection sociale en République gabonaise.

«Nous avons modestement apporté notre expertise. Il s’agit donc d’augmenter le nombre des cotisants, et par ailleurs de voir comment techniquement et financièrement cette réforme peut être conduite. Le Code de protection sociale du Gabon va beaucoup plus loin. Il est novateur dans ce sens que le Gabon va expérimenter pour la première fois dans l’espace de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA), la mise en place d’un système de retraite complémentaire rendu obligatoire», a déclaré le président de la Fegasa, Andrew Crépin Gwodog.

La retraite par capitalisation, par opposition à la retraite par répartition, permet à chacun de se constituer son propre complément de retraite, en accumulant des sommes d’argent via un contrat d’assurance vie ou d’épargne retraite. En effet, la cessation d’activité est souvent synonyme de baisse de niveau de vie. Et pour se garantir une retraite avantageuse, ce type de régime semble le mieux adapté.

La tenue d’un atelier regroupant les acteurs du secteur des assurances et de la prévoyance sociale est envisagée dans les prochains jours, afin de définir les conditions optimales d’application de cette réforme. L’objectif est de permettre la réduction de la pauvreté, de la précarité et de l’informalité.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jones dit :

    Le problème de la pauvreté n’est pas lié au mauvais régime de retraite, mais plutôt à la mal gouvernance, au détournements massifs des deniers publics, au népotisme, à la corruption tous azimuts… Malgré la retraite complémentaire, les gabonais resteront dans leur grande majorité, pauvres, mal logés, sous éduqués, mal soignés…

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