Lancés il y a plusieurs mois, dans le cadre du Projet d’investissement dans le secteur éducatif (PISE) financé par l’Agence française de développement (AFD) mais sous maîtrise d’ouvrage du ministère de l’Éducation nationale, les travaux de construction des cinq premiers établissements scolaires situés dans le Grand Libreville sont en voie d’achèvement, selon l’ambassade de France au Gabon.

Des ouvriers sur le site de Mindoube. © Ambassade de France au Gabon

 

La mise en œuvre de la première phase du Projet d’investissement dans le secteur éducatif (PISE) se poursuit après avoir connu une suspension de quelques semaines en raison de la pandémie du Covid-19. Plusieurs mois après leur lancement, les travaux de construction des cinq premiers établissements scolaires du Grand Libreville sont en voie de finalisation, a assuré vendredi 19 mars l’ambassade de France au Gabon. Il s’agit des écoles de Mindoubé, Akournam 2, Alenakiri, Igoumie-Carrière et PK13-Bizango.

Pour l’heure, précise la représentation française, il ne reste qu’à réaliser les aménagements extérieurs pour une livraison des cinq établissements au second semestre 2021. «Le mobilier qui équipera ces salles de classe a été réalisé avec du bois du Gabon et par des entreprises locales : Batis Gabon, KR BTP et Mister M», ajoute l’Ambassade dans un post Facebook. Financé grâce à un prêt au Gabon de 101 milliards de francs CFA, le programme Pise vise l’amélioration de l’accès à l’éducation primaire et secondaire à Libreville et Port-Gentil, notamment à travers la construction-réhabilitation de 500 salles de classe dans les zones les plus déficitaires en infrastructures scolaires.

Si l’ANGTI est chargé de la matérialisation du projet, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique, du Transfert de Technologies, de l’Éducation Nationale, Chargé de la Formation Civique en est le maître d’ouvrage. La première phase du PISE prévoie la construction de 230 nouvelles salles et la réhabilitation de 180 censées accueillir plus de 10 000 dans la capitale et ses environs. L’État gabonais et son partenaire envisagent donc la livraison de 15 établissements scolaires au total dans le Grand Libreville, d’ici à 2022. Le projet emploierait plus de 800 ouvriers de nationalité gabonaise.

 

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Hribar dit :

    Heureusement qu’il y a les Français!!!

  2. myp dit :

    Sommes-nous toujours obliges d attendre une aide francaise pour construire nos ecoles???

    • Fille dit :

      @myp, je trouve que ce n’est juste qu’un petit retour des choses de temps en temps. Le Gabon apporte à la France à tous les niveaux. Si on avait le culot d’appeler cela autrement que « Aide », ce serait plus sain et des petits esprits ne seraient pas obligés de prendre des raccourcis dans leur commentaires. Le Gabon n’a vraiment pas à rougir dans ce cas là.

  3. diogene dit :

    Combien d’écoles construites par le gouvernement ?

    Combien d’école sans eau ? sans toilettes? sans cours de récréation limitée ? sans salle de classe adéquate ? sans moustiquaire ? etc…

    et 5000 logements sociaux par an pour leurs parents…

  4. Jones dit :

    Merci à l’AFD. Il faut aussi changer les programmes de l’UNESCO qui aboutissent les gens de telle sorte que plus est intellectuel en Afrique, plus on est idiot.

  5. Gayo dit :

    Les 4 autres ne seront jamais livré. L’argent sera partagé entre les corrupteurs du gouvernement français qui a permis ce prêt qu’on va payer avec de gros intérêts pour nous voler en utilisant l’argent du contribuable français qui ne perd rien car l’argent repartira avec des intérêts à long terme mais le contribuable gabonais payera un prêt dont la plus grande partie sera détournée par le corrupteur français et le corrompu gabonais.

  6. Julien dit :

    Pourquoi confier ce beau et riche pays à une seule personne, en l’occurrence ces Bongo ? Qui a voulu qu’ils soient au pouvoir ? N’est-ce pas cette même France ?

    N’est-il pas possible de confier notre beau et riche pays (qui n’a vraiment pas besoin de cette aide extérieure) à une équipe de 9 personnes représentant les 9 provinces du Gabon, tous dirigeant notre pays ? Je pense qu’il faut vraiment revoir le système de gouvernance de ce pays. Cela nous permettra d’éviter de tomber dans le piège de la françafrique. Et une équipe de 9 personnes (Equipe d’Animation Gouvernementale : EAG) évitera le piège d’une fraude présidentielle. Il suffira de choisir le mode d’élection de ces 9 représentant de l’EAG. Qu’en pensez-vous ?

  7. Azeva dit :

    Il faut bien comprendre. Ce n’est pas un financement de la France.
    C’est un financement de l’Agence Française de Développement qui n’est rien d’autre qu’une banque comme la BAD.
    C’est un crédit,que l’Etat gabonais devra rembourser. Ce n’est pas un don.

  8. Le nouveau dit :

    – en effet un prêt à taux « normal »
    – avec l’ exigence que le projet aboutisse et que l’ école soit de qualité
    Le pb n’ est pas la France
    Il est que dans tt ce que nous entreprenons, beaucoup de choses ne vont pas au bout, pour les raisons que l’on connait
    et ce n’ e sont pas que les dirigeants de l’ Etat qui pompent au passage,
    regardez dans chacune des administrations et dans chacune de nos familles ,
    les détourneurs sont là !
    Un permis de conduire ? Une licence de transport à payer ?
    On devrait faire l’inventaire de ce que l’on peut obtenir sans graisser la pate;
    pas grand chose !

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