Le directeur général de l’Office national de l’emploi (ONE) a sublimé le nouveau Code du travail, le 16 mars sur Twitter. Selon Hans Ivala, le nouveau Code est notamment un pont d’or vers l’employabilité des jeunes.

Pour Hans Ivala, le nouveau Code du travail va booster l’employabilité des jeunes au Gabon. © D.R.

 

Adopté en février dernier, le nouveau Code du travail est grandement adulé par l’Office national de l’emploi (ONE). «Le nouveau Code du travail favorise l’accès à l’emploi en ce sens qu’habituellement sur le marché du travail, il y a deux contrats qui sont mis en exergue à savoir le Contrat à durée déterminée (CDD) et le Contrat à durée indéterminée (CDI) qui ne sont pas forcément des contrats flexibles», a souligné le directeur général de l’ONE, le 16 mars sur Twitter.

Or, le nouveau Code permettra à d’autres types de contrats d’être utilisés, «à savoir le contrat intermittent, le contrat saisonnier, le contrat d’intérim, le contrat de mission ; des contrats qui permettront d’offrir une plus grande flexibilité aux employeurs et permettre à toutes ces personnes qui avaient des difficultés d’accès au marché du travail du fait de la rigidité de l’ancien Code d’avoir désormais leur chance de s’exprimer sur le marché du travail», a affirmé Hans Ivala.

Par ailleurs, le patron de l’ONE a indiqué que «le nouveau Code offre la possibilité à des milliers de jeunes, chaque année, de pouvoir accéder à des dispositifs de pré-emploi, des dispositifs d’aide d’accès à l’emploi tels que les contrats de professionnalisation». De belles promesses qui ne demandent qu’à être matérialisées sur le terrain. Au Gabon, le taux de chômage oscille entre 20 et 30% et il frappe surtout les jeunes.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Gab241 dit :

    Ce jeune homme me déçoit beaucoup. Un ancien des leaders de l’Organisation Nationale des Employés du Pétrole, qui soutient aujourd’hui un nouveau code du travail taillé au goût de l’employeur, tout en réduisant l’employé à esclave. Lui, Ivala Hans tenir ce discours aujourd’hui ! C’est juste pitié. Arnauld Engandji-Alandji, lui au moins, même étant dans le système, il est sorti du gouvernement la tête haute en voulant faire respecter les droits des travailleurs gabonais et faire respecter la réglementation de la main d’œuvre expatrié. Lui, Monsieur Engandji-Alandji ministre du travail, n’aurait jamais pu tolérer un tel projet pour nous, nos enfants, et petits enfants.

  2. diogene dit :

    Comme j’aimerais m’extasier devant l’ONE et son chef !

    La flexibilité : euphémisme pour précarité des emplois…

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