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Gabon : Maganga Moussavou recadre Guy Nzouba Ndama
Lors de la composition du bureau de la 5e législature du Sénat, le parti Les Démocrates (LD) de Guy Nzouba Ndama n’a pas apprécié que le poste de 2e questeur soit attribué au Parti social-démocrate (PSD) de Pierre Claver Maganga Moussavou. Taxant le PSD de parti de la majorité, LD estimait que ce poste lui revenait de droit en tant que parti de l’opposition. Une sortie qui a fait sortir Pierre Claver Maganga Moussavou de ses gongs.
De gauche à droite Pierre-Claver Maganga Moussavou et Guy Nzouba-Ndama. © Montage Gabonreview
Pierre-Claver Maganga Moussavou, l’ancien Vice-président de la République et président du Parti social-démocrate (PSD) n’a pas apprécié que le parti Les Démocrates de Guy Nzouba Ndama positionne son parti dans la majorité. Lors de la composition du bureau de la 5e législature du Sénat, LD qui revendiquait le poste de 2e questeur attribué au PSD avait rangé le PSD dans le rang de la majorité, au regard de ses accointances avec Ali Bongo.
Sur les antennes de Radio Gabon, le président du PSD qui a assuré que les partis politiques ayant au moins un élu peuvent figurer au niveau du bureau du Sénat ou de l’Assemblée nationale a déclaré que «quand le PSD décide d’être dans la majorité tout le Gabon le sait. Je n’ai pas besoin de me cacher derrière mon petit doigt. Aujourd’hui comme depuis l’avènement d’Ali Bongo, le PSD est dans l’opposition».
Lors de la première législature de l’ère multipartite, évoque Pierre-Claver Maganga Moussavou qui traite de débat d’arrière-garde la polémique née du choix de son parti, «Mme Maganga, seule députée du PSD, était secrétaire à cette législature. On n’avait qu’un seul député et on était non-inscrit. Ça veut dire que toutes les tendances doivent être représentées au sein du bureau, c’est ce que prévoit le règlement intérieur de ces institutions».
Selon lui, avant toute mise en place du bureau, il y a des discussions entre partis politiques le matin même de la mise en place du bureau. C’est ce qui s’était passé. «C’est ce qui s’est passé il y a 6 ans, on s’était concerté, moi-même j’étais là, et nous avons demandé au PDG de réserver à l’opposition un poste de vice-président, un poste de secrétaire, un poste de 2e questeur. C’est ce qui a été fait», a-t-il expliqué.
Le PSD, le PDG et LD se sont concertés
À en croire le président du PSD, le matin de la composition du bureau, Albertine Maganga Moussavou, son épouse par ailleurs député et hiérarque du PSD, s’était rendu à la chambre haute du Parlement pour des discussions. «La dernière fois, il y a 6 ans, moi-même je m’y suis rendu. Cette fois-ci, revenant de Mouila j’ai demandé à Mme Maganga d’aller le matin pour une concertation au Sénat avec les autres formations politiques. C’est-à-dire le PDG et LD», a insisté Pierre-Claver Maganga Moussavou. «Elle est allée, on lui a dit qu’ils ont réservé à l’opposition le poste de questeur. Mme Maganga a fait remarquer que le PSD voudrait de ce poste pour la simple et bonne raison que LD a le poste de 2e questeur à l’Assemblée nationale et que nous aussi on aimerait avoir le poste de 2e questeur au Sénat. Ça a été simple», a-t-il ajouté.
LD, a-t-il souligné, n’a pas 4 sénateurs. «Il en a 2 en propre et 2 en partage avec d’autres formations politiques», a signifié Pierre-Claver Maganga Moussavou expliquant qu’il n’y a pas eu accord avec ce parti politique de l’opposition «parce qu’il a commencé par rejeter le PSD dans la majorité». Soupçonné d’avoir trop d’accointances avec le parti au pouvoir, le président du PSD estime que LD en a autant, voire plus avec le PDG que le PSD. D’autant plus que tous ceux de LD viennent du PDG. «Ils n’ont pas d’autre origine que le PDG depuis l’avènement du multipartisme. Ce qui n’est pas le cas du PSD», a-t-il soutenu.
Pas de leçons à recevoir de LD
«Est-ce que c’est Guy Nzouba Ndama qui situe le PSD ? Est-ce que quelqu’un qui pendant près de 20 ans est resté président de l’Assemblée nationale, qui a présenté Ali Bongo à la Nation tout entière et qui, piqué comme par une mouche s’est retrouvé hors du PDG, est-ce que celui-là peut devant le peuple gabonais dire que Maganga Moussavou est dans la majorité ou dans l’opposition», a interrogé le président du PSD.
Maganga Moussavou, a-t-il poursuivi, «n’a pas besoin d’un tuteur, surtout pas Guy Nzouba Ndama que je connais depuis longtemps, depuis les Accords de Paris où c’est à la dictée qu’il prenait note de ce que je pouvais lui dire, représentant l’opposition gabonaise». «Il faut respecter les autres. Moi je ne définis pas qui est qui. Je dis tout simplement qu’il a pris sur lui ou LD a pris sur lui de mettre de côté le PSD et a pensé qu’il était tout seul dans l’opposition pour ne briguer que le poste de 2e questeur».
11 Commentaires
Bonsoir à tous,
Comment réagir à cette actualité?
Simplement en rigoler car le deal a eut lieu entre un con et un imbécile il y a six ans de cela pour bien nous montrer le degré de bêtise de nos pseudos opposants….
Des vrais idiots en embuscade devant le gâteau crémeux de poste proposé par Ali Bongo au départ…
« Un homme averti en vaut deux »
Un vrai cirque, pourtant, ni l’un, ni l’autre n’ignore que le régime Bongo PDG est illégitime et que les turpitudes politiques et économiques du Gabon, résultent de la violation flagrante depuis 2009 des articles 10 de la constitution et 42 du code de nationalité du Gabon.
Juste une question: sincèrement, à QUOI peut bien servir ces partis politiques quand on voit que depuis qu’ils existent chez nous on ne voit pas un progrès palpable dans notre pays. Mais plutôt, nous avons l’impression de régresser. Où est vraiment l’utilité de tels partis ridicules si ce n’est que de remplir les poches de ceux qui les créent ?
D’autant plus que cette idée de partis politiques est liée à une culture SUI n’est pas notre culture africaine.
Prenons si simplement le cas de la Chine SUI n’a qu’un seul parti politique. Ça n’empêche nullement le progrès dans ce pays.
Nous, africains en général et gabonais en particulier nous faisons du suivisme, du copié collé, pensant que ce qui marche en Occident va forcément marcher en Afrique. On a encore du chemin à faire.
En plus de ça, tous ces partis politiques (PDG y compris) perçoivent de l’argent du contribuable gabonais. Et que voyons nous de concrets de ces partis ? Rien.
C’est sur que la colonisation y est pour beaucoup dans l’état actuel de nos États d’Afrique. Nous avons encore beaucoup à faire avant de prendre réellement un ENVOL économique conséquent.
Partis politique = GOUFFRE A SOUS.
Ceci est vraiment pathétique. A l’heure ou les gabonais souffrent dans leur chaire d’une pandémie qui s’éternise, de ses conséquences socio-économiques et de sa gestion lamentable par une élite complètement déconnectée et incapable…les leaders e « l’opposition », censés incarner l’alternative, ne trouvent rien de mieux à faire que de ridicules sorties médiatiques…Non pas pour proposer des solutions, non pas pour expliquer au peuple comment ils pourraient le sortir de ce marasme….Mais pour pleurnicher pour leur strapontins, se regarder le nombril et se disputer le leadership de la médiocrité…
Messieurs de « l’Opposition » Si vous dites que les dirigeants actuels ne sont pas à la hauteur….vous l’êtes encore moins….
Bjr. Du déjà vue et entendu. Amen.
Qu’ALI BONGO s’amuse avec des jeunes qui courent après l’appât du gain ça peut encore se comprendre. Mais que des MAGANGA-MOUSSAVOU et des NZOUBA-NDAMA ne puissent se mettre ensemble pour mettre fin à la gestion chaotique des Emergents est vraiment lamentable. C’est quoi le PSD? C’est quoi les Démocrates?
Malgré des années de politique (malheureusement à la OMR) tous ces messieurs sont restés de petites gens, incapables d’œuvrer pour l’avenir d’un pays qui leur a tout donné.
C’est vraiment dommage. La jeunesse Gaboanis doit prendre ses responsabilités et chercher des voies sans s’appuyer sur hommes du passé et faconné depuis des années par la politique politicienne, quand elle n’est pas simplement celle du ventre.
M. PING est peut-être au Gabon le seul homme ayant une dignité et une dimension d’homme politique de l’opposition. Les autres c’est du cirque, ils attendent sans l’afficher qu’ALI leur tende la main (à l’exemple de MAGANGA qui s’est rabaissé en devenant son vice-président de pacotille) et demain qui ne vous dit pas NZOUBA-NDAMA n’accepterait un poste ronflant? C’est la politique enseigné par papa OMAR.
Dommage pour la jeunesse gabonaise, qui manque de modèle d’inspiration.
Tous ces accords d’appareil de partis ne poursuivent pas notre intérêt. Le seul objectif visé ici est de savoir comment se partager l’argent des gabonais.
Combat de morpions !
Voila le coeur de ces pseudos oppossants.Une fois l’appat jeté ils humilient les autres.