Accord de pêche Gabon-UE : Les deux parties s’engagent dans un partenariat de nouvelle génération
L’Union européenne (UE) et le Gabon ont signé le 10 février, un nouveau protocole à l’Accord de partenariat de pêche durable (APPD) d’une durée de cinq et d’une valeur globale d’environ 17 milliards de francs CFA.
Après huit mois d’intenses négociations entre l’Union européenne et le Gabon, les deux parties ont signé le 10 février un nouveau protocole à l’Accord de partenariat de pêche durable (APPD). Ce nouveau protocole entrera en vigueur dès que le processus de validation par les deux parties sera parvenu à son terme.
A travers cet instrument de nouvelle génération dans le domaine de la pêche durable, le Gabon autorise l’accès des navires de l’UE dans ses eaux pour une période de cinq ans, dans le cadre du développement et de la transformation du secteur de la pêche au Gabon. Cet accord est d’une valeur globale d’environ 17 milliards de francs CFA. La flotte européenne ayant accès aux eaux gabonaises sera composée de 27 thoniers senneurs, de 6 thoniers canneurs et de 4 chalutiers visant les espèces démersales de poissons et crustacés, dans le cadre d’une pêche exploratoire.
Selon le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation, Biendi Maganga Moussavou, et l’ambassadrice de l’Union européenne au Gabon, Mme Rosário Bento Pais, ce nouveau protocole contribuera à la préservation des ressources maritimes, à la protection de l’environnement marin, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la diversification de l’économie gabonaise, en cohérence avec les objectifs du Plan stratégique Gabon émergent 2025 (PSGE 2025) et la politique de partenariat de l’UE.
Selon l’UE, elle contribuera ainsi à travers ce partenariat au renforcement des capacités scientifiques, à la professionnalisation des acteurs, à l’observation et à la gestion de l’environnement marin et des aires marines protégées, à la gestion durable des stocks, à la surveillance de la pêche, ainsi qu’à la lutte contre la pêche illicite. Le Protocole prévoit notamment dans ce sens une limitation avant-gardiste de l’usage des dispositifs de concentration de poissons (DCP) à 125, la norme internationale étant de 300 par an et par navire.
La contribution de l’UE à ce nouveau protocole à l’APPD est estimée à 26 millions d’euros, soit 17 milliards francs CFA sur une période de 5 ans. Toutefois, en fonction des productions et du déploiement des autres pêcheries intégrées dans le protocole, les revenus financiers pourraient dépasser les 30 millions d’euros soit 20 milliards de FCFA sur la même période.
1 Commentaire
C’est juste du pillage de ressources !
Les européens n’ont jamais aidé un quelconque pays à devenir plus fort dans un secteur économique !
On peut les comprendre car ils ne sont pas fous!
Ils veulent des zones de pêche pour leurs bateaux car chez eux les ressources ont été pillées!
Mme BENTO vous n’allez rien préserver car le passé ne plaide pas en votre faveur! Des ogres ont toujours un gros appétit! Vos bateaux ne respectent rien!