Présentés devant le parquet de la République près le tribunal de première instance de Libreville, les élèves de la capitale gabonaise qui s’étaient illustrés par des vidéos jugées «obscènes», n’ont écopé d’aucune sanction judiciaire. Ils ont tous été relaxés.

Les élèves de la capitale gabonaise qui s’étaient illustrés par des vidéos jugées «obscènes», n’ont écopé d’aucune sanction judiciaire. Ils ont tous été relaxés. Gabonreview/Capture d’écran

 

Des élèves dansant le Twerk, exhibant leurs seinsbougeant leurs fesses et chantant dans le taxi bus, présentés en fin de semaine dernière devant le parquet de la République près le tribunal de première instance de Libreville, suite à la diffusion de ces images, ont tous bénéficié d’une relaxe accompagnée de sages conseils de la part du juge.

Contrairement aux informations relatives à une prétendue inculpation de ces lycéens qui circulent sur la toile depuis le week-end dernier, ni mesures disciplinaires, souhaitées par le ministre de l’Éducation nationale, ni des «sanctions sévères» suggérant une «exclusion définitive» pour une durée de trois ans, exigée par la Coordination des associations des parents d’élèves du Gabon (Capeg), n’ont prospéré, en attendant la tenue des conseils de discipline.

Ainsi, les filles du lycée privé Djoué Dabany (LDD) inculpées pour atteinte aux bonnes mœurs ont été remises en liberté. Celles du lycée technique ont été relâchées avec un simple avertissement. S’agissant des élèves du lycée technique qui chantaient dans le taxi bus et inculpés pour outrage au chef de l’État, ils ont été  remis en liberté mais sous contrôle judiciaire.

Concernant les sanctions disciplinaires envisagées par les établissements, celles-ci seraient prévues conformément aux dispositions du règlement intérieur en vigueur. A part le collège et le lycée Sainte Marie où des mesures conservatoires ont été prises à l’encontre de trois élèves, auteurs des vidéos où certaines filles sont dénudées, aucune mesure disciplinaire, d’exclusion temporaire ou définitive n’a été prononcée à ce jour.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Moudouma dit :

    Au regard de toutes les exhibitions dont ont fait preuve nos cadettes des différents établissements,nous pensons qu’il a été sage de les reprendre comme tout bon parent.et de ne leur avoir pas infligé de peine judiciaire car après tout ce sont des enfants d’abord et pour elles comprennent il leur faut des blâmes oraux. Merci a vous d’avoir agi
    aussi sagement.

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