Evictions au gouvernement : Biendi Maganga Moussavou en tête de liste ?
Dans son discours de clôture du séminaire gouvernemental, Ali Bongo a promis de virer les ministres peu performants. Le Confidentiel d’Echos du nord croit savoir que des chamboulements auront lieux dès la fin du mois de février. Le Premier ministre et plusieurs membres du gouvernement sont sur la sellette, en tête desquels Biendi Maganga Moussavou.
Après l’annonce d’Ali Bongo de virer les ministres qui ne produiront pas de résultats concrets, l’équipe gouvernementale est sur le qui vive. Qui restera ? Qui partira ? Les ministres produiront-ils les résultats attendus ? L’heure est à l’expectative et aux bruits de couloirs. Dans les coulisses, il se murmure que la perspective d’un remaniement ministériel est bien antérieure à l’avertissement du chef de l’Etat.
Le dernier Confidentiel d’Echos du nord croit savoir que des chamboulements pourraient intervenir dès la fin du mois de février, avec un changement très probable à la Primature. Selon le Confidentiel, le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda pourrait être viré de la Primature pour rebondir à la tête du Sénat. Conseiller municipal dans le 3e arrondissement de Libreville, elle n’est pas sur la ligne de départ pour les sénatoriales mais pourrait tirer son épingle du jeu, grâce au pouvoir de nomination d’Ali Bongo.
Mais au sein de l’appareil qu’elle pilote, de nombreux ministres seraient sur le départ. Selon le Confidentiel, Léon Armel Bounda Balonzi, Olivier Nang Ekomye, Erlyne Antonella Ndembet Damas, Aubierge Sylvine Ngoma, Prisca Koho Nlend, Charles Mve Ella, Pascal Houangni Ambourouet et Biendi Maganga Moussavou pourraient sortir du gouvernement. Le dernier cité serait en tête de la liste des partants.
Si à l’issue du séminaire gouvernemental il déclinait fièrement sa feuille de route en indiquant que l’enjeu pour le ministère qu’il dirige est de «faire en sorte qu’au moins 50% de ce que les Gabonais consomment soient produit localement», entre 2021 et 2023 selon les orientations stratégiques d’Ali Bongo, le Confidentiel souligne que sa «parlotte» a peu de prise sur la réalité. A en croire le journal, le fils de Pierre-Claver Maganga Moussavou et beau-frère d’Ali Bongo brille au gouvernement par «une absence de résultats probants».
En poste au ministère de l’Agriculture depuis près de 3 ans, il n’aurait pas «réussi à transformer le projet GRAINE en succès». Ce projet tarde à produire des fruits palpables. Selon le Confidentiel, «les quatre-cinquièmes des coopératives créées à cet effet n’existent plus voire ne sont même pas entrées en activité». «Les importations des produits alimentaires culminent toujours à 500 milliards de FCFA par an environ».
Partira-t-il pour autant ? A l’issue du séminaire gouvernemental, ce dernier a également indiqué que l’un des enjeux de son ministère est de «faire en sorte de développer la filière thonière, l’industrialiser, pour créer des emplois et créer de la valeur ajoutée». Comme quoi, il n’y a pas que le programme GRAINE.
2 Commentaires
Le gland ne tombe jamais loin du chêne… Malheureusement l’histoire se répétera à l’infini dans ce pays. Du temps de son père, l’agricultrice et encore moins les agriculteurs auront fait partie de ses priorités, surtout toutes les mannes recues de la part d’agrogabon, au moins il aurait pu conseiller sa progéniture avec sa modeste expérience. Ne faites jamais les affaires en famille…
Bonjour ce que les agriculteurs demande ce n’est même pas compliqué la bonne semence les pistes agricoles la protection des plantation contre la dévastation des éléphants et d’autres rongeurs le stockage coût de transport qui est élevé a 90/💯 vu la cherté de la nourriture Les contrôles abusives bref trop de difficulté pour nous les acteurs agricoles les