Au terme des neuf premiers mois de l’année 2020, le secteur des transports(terrestre, maritime et ferroviaire) a pu réaliser des performances acceptables malgré les restrictions liées à la crise sanitaire née du Covid-19. Selon la Note de Conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie,  8 millions de passagers ont été acheminés par les transports publics (+370%) contre 1,7 millions sur cette même période en 2019.

Le transport ferroviaire a enregistré une hausse de 27,2% de volume global des marchandises acheminées par rails, au 3e  trimestre 2020, soit 6,7 millions de tonnes et, ce, malgré la présence du Covid-19. © D.R

 

Malgré la survenue de la crise sanitaire, la branche des transports (terrestre, maritime et ferroviaire) a tenu le coup avec des chiffres avantageux. Avec l’apparition du Covid-19, des mesures barrières ont été prises par le gouvernement provocant la quasi-interruption des activités. Ce qui n’a pas empêché ces trois segment du secteur d’enregistrer des performances encourageantes, présentées dans la Note de Conjoncture sectorielle de fin septembre 2020, contrairement au transport aérien qui se remet peu à peu du choc.

Pour ce qui est du transport terrestre, à fin septembre 2020, il a affiché des résultats appréciables, au regard de l’évolution de ses principaux indicateurs. La Note de conjoncture indique que le parc automobile mis en exploitation a très fortement progressé, en raison du lancement des activités de la nouvelle société de transport Trans Urb. «Le parc est ainsi passé d’une moyenne de 30 véhicules (taxi, bus et autobus) en 2019 à 113 véhicules en moyenne sur la même période en 2020», «le nombre de passagers transportés a suivi la même tendance haussière».

Le nombre des passagers acheminés par les transports publics a progressé de 370% à 8 millions de personnes contre 1,7 million une année auparavant. Par ailleurs, «en plus du lancement des activités de Trans Urb, l’Etat a décidé d’instaurer la gratuité du transport urbain durant cette période de crise sanitaire pour tous les usagers du Grand Libreville».

66 milliards de francs générés par le trafic ferroviaire

Quant à la branche du transport ferroviaire, la Note du ministère de l’Économie assure qu’elle a consolidé ses performances au regard de l’évolution de ses principaux indicateurs. En effet, «malgré une baisse importante du nombre de passagers transportés (-58,4%) pour cause d’interdiction de déplacements au départ du Grand Libreville dans le cadre des mesures barrières de lutte contre le Covid-19, cette branche d’activité a enregistré une hausse de 27,2% de volume global des marchandises acheminées par rails, soit 6,7 millions de tonnes». Cette situation est notamment due à la bonne tenue du trafic de manganèse (90% du total). Sur le plan commercial, les différentes prestations ont généré un chiffre d’affaires de 66 milliards de francs CFA, en hausse de 13,8% par rapport à la même période en 2019.

Dans le transport maritime, l’activité est particulièrement concentrée sur le port Owendo dirigé par le groupe Olam. Au 30 septembre 2020, l’activité portuaire dans les quais gérés par Olam GSEZ a raffermi ses performances. Le volume global de marchandises manipulées a connu une hausse de 26,7% à 4,1 millions de tonnes, comparativement à la même période en 2019. Parallèlement, les mouvements des bateaux ont progressé de 11,8%. Le chiffre d’affaires s’est amélioré de 32,5% à 57,8 milliards de francs CFA sur la période sous revue. La masse salariale a augmenté de 6,9% pour des effectifs en retrait de 8,3%.

 
GR
 

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