Gabon : 177 entreprises ont contribué à l’employabilité de 4155 jeunes depuis 2016
L’Office nationale de l’emploi (ONE) a adressé ses vœux les meilleurs aux 177 entreprises ayant œuvré pour l’amélioration de l’employabilité de plus de 4155 jeunes gabonais par la signature de Contrats d’apprentissage (Caj) depuis 2016. Des résultats encourageants mais qui paraissent mitigés, en tenant compte du nombre de jeunes chômeurs au Gabon estimés à 200 000 âmes en 2019.
Piloté par l’Office national de l’emploi (ONE), le Contrat d’apprentissage jeunesse (Caj) a enregistré des résultats encourageants depuis son lancement il y a cinq ans. C’est ce que traduit un communiqué de l’établissement public publié dans L’Union du 11 janvier. Dans cette publication, en effet, l’ONE a souhaité ses meilleurs vœux de prospérité et de succès pour cette nouvelle année «aux 177 entreprises citoyennes qui ont œuvré pour l’amélioration de l’employabilité de plus de 4155 jeunes gabonais âgés de 16 à 35 ans par la signature de Contrats d’apprentissage depuis 2016».
Le Caj est un dispositif visant à améliorer l’employabilité des jeunes demandeurs d’emploi, afin de leur permettre de postuler aux offres d’emploi exigeant une expérience professionnelle. Il cible les demandeurs d’emplois âgés de 16 à 35 ans, diplômés ou sans qualification, et ceux avec peu ou pas d’expérience professionnelle. Selon la Banque mondiale, 35,7% des chômeurs au Gabon sont les jeunes âgés de 15-24 ans. En 2019, le Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCG) révélait que le pays comptait 200 000 jeunes chômeurs. Dans l’hypothèse de l’exactitude de ces dernières données, les résultats du Caj en cinq paraissent plutôt faméliques.
3 Commentaires
Regardez les choses du Gabon! L’article nous dit qu’il y a 177 qui ont fait combien d’embauches? 4155! C’est-à-dire environ 24 emploi par entreprise.
D’abord c’est un échec pour un pays qui n’a pas d’économie, mise à part une économie d’extraction, voulue …par les mêmes!
Ensuite, parce que les prospective, prévisions, économie des territoires et développement local qui ont permis à d’autres pays d’avancer en agrégeant les initiatives locales, sont des mots qui font peur à un système qui étrangle la constitution depuis 50 ans et garde « prisonnière » la décentralisation qui la matrice des échelons locaux et qui veille à leur épanouissement institutionnel, administratif et économique…
Mais Bon! C’est le Gabon, bientôt on déroulera le tapis rouge aux 177 entreprises ont filé probablement des contrats précaires, parce que l’illusion est constitutionnellement consacrée chez nous…dans notre République des maquettes. Et là, en matière d’emploi, acclamons cette nouvelle maquette!
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