Université Omar Bongo : c’est à nouveau la paralysie !

Alors que les activités avaient plus ou moins bien démarré ces derniers mois, le retour des congés liés aux fêtes de fin d’année est quelque peu mouvementé dans cet établissement public d’enseignement supérieur où, réclamant le paiement de primes diverses, le personnel ATOS est parvenu à imposer une nouvelle suspension des cours.

A l’UOB, le personnel ATOS est en grève depuis la retour des congés de fin d’année (image d’archives). © Gabonreview

Après les enseignants-chercheurs et les étudiants boursiers, à l’UOB, ce sont les personnels administratifs, techniciens, ouvriers et de service (ATOS) qui ont imposé une nouvelle suspension des activités à la suite de leur décision de rentrer en «grève illimitée». Interrogé par nos confrères de la télévision Gabon 1^ère sur les raisons de ce débrayage, Jean Didier Ondo Mba évoque «des problèmes liés au paiement de la prime de rendement et de permanence».

Le chef de file des personnels ATOS regrette en effet que le personnel ayant travaillé 5 mois durant depuis le début de la crise sanitaire n’ait pas été récompensé. Une absence de considération qui les a décidés à refuser l’accès amphithéâtres et des salles de cours aux enseignants et étudiants. «Il y a pratiquement une paralysie des cours», reconnaît Jean Didier Ondo Mba.

Le porte-parole des grévistes rappelle également qu’en 2013, une convention a été signée entre la structure représentant les personnels ATOS et le rectorat, mais celle-ci «n’est pas du tout respectée» sept ans après. Aussi, disent-ils attendre une réaction favorable de la part des autorités de l’Université.

Si elle a reconnu les revendications des grévistes qui portent aussi sur le paiement de la prime de technicité, la mise à plat du fichier des primes et l’harmonisation visant à «réduire les injustices et le clientélisme» au sein de l’établissement, Henriette Aurélia Mombey ép. Massala, secrétaire générale de l’UOB, indique néanmoins que seul le paiement de la prime de technicité une peut être satisfait dans les meilleurs délais. Mais là encore, il faudra que le Trésor rende disponibles les fonds nécessaires. On n’en est donc pas sorti.