Le coordinateur général des affaires présidentielles et fils de l’actuel chef de l’Etat n’a pas de vue sur la présidentielle 2023. Bien au contraire, Nourredin Bongo ne veut pas y être associé de quelque manière que ce soit, à en croire Jeune Afrique.

Nourredin Bongo ne serait pas candidat à la présidentielle en 2023. © D.R.

 

Alors que la présidentielle 2023 pointe déjà le bout de son nez, les hypothèses murissent déjà sur l’identité de potentiels candidats à cette élection. Un des noms revenant avec insistance, à tort ou à raison, est celui de Nourredin Bongo.  Mais dans le camp du coordinateur général des affaires présidentielles et fils de l’actuel chef de l’Etat, on semble pourtant assurer que ce dernier n’a aucune prétention présidentielle. Du moins, pas en 2023.

«Depuis la nomination du coordinateur, les services de communication surveillent médias et réseaux sociaux pour éviter de voir son image associée à la présidentielle de 2023», a révélé Jeune Afrique dans un article publié le 5 janvier. Manœuvre de diversion ou volonté réelle de dissocier Nourredin Bongo de la prochaine présidentielle ? Dans le doute, on s’en tiendra à la version «officielle» des proches du coordinateur général des affaires présidentielles.

Toutefois, le débat autour des velléités présidentielles de ce diplômé en finances et relations internationales, présenté comme le «véritable n°2 du Palais», a connu un regain avec la récente modification constitutionnelle. Ce à quoi la présidence de la République, par la voix de son porte-parole, a répondu, selon Jeune Afrique, que la réforme de la Constitution, proposée en conseil des ministres le 18 décembre et approuvée par le Parlement depuis, n’a aucun lien avec le fils du président.

«Il n’est pas question de se laisser embarquer dans un débat sur la succession qui ferait le fonds de commerce de l’opposition», a ajouté un collaborateur de Nourredin Bongo cité par l’hebdomadaire panafricain. En clair, tout semble indiquer que le coordinateur général des affaires présidentielles n’a aucune vue sur la présidentielle 2023, tout comme il ne veut pas y être mêlé. Réalité ou simple posture visant à brouiller les pistes ? L’avenir le dira.

 
GR
 

21 Commentaires

  1. Julien N'goua dit :

    Son défunt père adoptif Ali Bongo disait autant du vivant de son père adoptif Omar Bongo. Nous connaissons tous la chanson. Le disque est rayé.

  2. amamovia dit :

    ALASSANE WATARRRA disait : »je ne serais pas candidat en 2020″, fermez vos yeux et baissez votre tête.

    Il sera bientôt au trône du PDG, puis l’appétit viendra en mangeant…

    Plus vous êtes aveugles, plus on vous trompe!

  3. Ondo dit :

    Bof ! C’est lassant de parler de personnes sans valeurs. Malheureusement, c’est la politique du Quai d’Orsay en Afrique.

    Docteur Daniel Mengara du BDP, si vous me lisez, je voudrai vous dire ceci : une révolution aujourd’hui ne serait pas impossible, mais aussi difficile. Pou moi, la solution la plus rapide serait de créer aussi vite que possible une OPPOSITION-RÉSISTANCE unie autour d’un leader qui sait fédérer. Une telle PUISSANCE mettrait en MAL le Quai d’Orsay.

    Je dis bien le Quai d’Orsay et NON la famille Bongo ou Valentin qui sont eux-mêmes aux ordres de la France. CQFD.

    • Léon Nkogue dit :

      Akiba Ondo! Tu as tout compris. Je ne comprends les intellectuels gabonais qui n’ont pas toujours compris la grande hypocrisie des français. Certains viendront encore écrire ici qu’il faut laisser les français tranquille, qu’ils n’ont rien à voir avec nos problèmes. Mais je suis désolé de vous décevoir, pauvres intellectuels gabonais, ou vous êtes vraiment aveugles, ou vous êtes complices de la duplicité des français.

    • RéGonda T dit :

      On ne programme pas l’ émergence de l’effervescence de la révolution.

  4. Grégoire Ndong dit :

    Je retiens que Gbagbo gênait le Quai d’Orsay. Donc il n’était pas question qu’il gagne la présidentielle. Les français ont imposés Allassane Ouattara. Et ils l’ont toujours comme valet aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Alors, vous vous attendez à quoi au Gabon en 2023 ? Les mêmes français vous imposeront qui ils veulent.

    L’unique solution pour arrêter cette nouvelle mascarade électorale qui se profile à l’horizon, c’est une opposition FORTE, une opposition UNIE. Tant que chaque opposant ou résistant fera cavalier seul, le Gabon ne sera jamais libéré de l’hypocrisie française. ALI Bongo n’est plus de ce monde. Sylvia Bongo est la nouvelle marionnette du Quai d’Orsay.

  5. Hugo dit :

    Attaquez-vous seulement à un seul « intérêt » français au Gabon, vous allez voir comment les Bongo disparaîtront du paysage politique gabonais pour toujours. Ceci pour confirmer ce que plusieurs écrivent ici. Depuis les fausses indépendances de 1960, nous nous trompons de cible.

  6. Pascal NGOUA dit :

    Épargnez-nous cette photo SVP. C’est comme s’ils se foutaient complètement des Gabonais ces deux là.

  7. ikafi dit :

    Il suffit de changer les BONGO, le Gabon sera en paix et prospère.

    Le Gabon est un pays qui peut atteindre un budget annuel au tour de 5000 milliards de CFA, mais les bongos sont à l’origine de la stagnation du buget à 3000 milliards de cfa :

    Le gabon peut vendre son gaz comme le Senegal , le cameroun et l’Algerie
    Le gabon peut vendre une centaine de bloc pétrolier en haute mer
    Le gabon peut developper la pêche fluviale et maritime et atteindre 400 milliards de chiffre d’affaire du secteur pêche comme au Senegal (750 km de côte)
    Le gabon peut pousser la production du managanèse à 10 millions de tonnes par an
    le gabon peut augmenter la production aurifère à 1 tonne par an
    le gabon peut augmenter la production de l’hévéa et de son caoutchouc
    le gabon peut developper le secteur du bois par la mise en place des usines de fabrication des meubles et des pates à papiers.
    Le gabon peut devolopper le secteur touristique sur la zone cotière, comme en tunisie, en construisant des hotels sur le littoral
    le gabon peut vendre du pétrole, du gaz et des produits dérivés à d’autres pays de l’afrique comme le Nigeria, la RDC et tous les pays non pétroliers de l’afrique.
    Le gabon peut commercialiser son uranium dont les gisements sont utilisés à moitié.
    etc ….
    les Bongos sont un frein au developpement du gabon et à l’origine de la misère qui sevit depuis 55 ans..

    • Diarra dit :

      Écrivez plutôt que : LES FRANÇAIS SONT UN FREIN AU DÉVELOPPEMENT. IL N’Y A PLUS DE BONGO AU BORD DE MER. ET CELLE QU S’Y TROUVE EST AUSSI UNE MARIONNETTE.

      J’ai du mal à comprendre que vous ne comprenez toujours pas la duplicité des français. Et en plus de ça, ils doivent bien se moquer de votre aveuglement.

      • ikafi dit :

        Arretez de voir les francais sur les problèmes du Gabon.
        Ils ne sont pas aux commandes du gouvernement ou tout le monde est déjà passé.
        Il faut tout simplement serrez les ceintures et se lancer dans la stratégie du developpement comme au Rwanda ou au BURKINA avec SANKARA.
        Si les gabonais abandonnent de rouler en VX ou en Hummer, le pays sera sur les rails.
        Ce sont les bongo qui freinent le developpement du gabon , il suffit qu’on les change, vous verrez que le gabon sera prospère.
        Je ne comprends pas pour quoi le gabon achète du pétrole au TOGO et au Cameroun ? c’est une honte des Bongo. Le gabon doit vendre du pétrole du gaz et des huiles lubrifiant en Afrique. Si c’est pas fait ce sont les Bongo qui sont à l’origine, Pas la France.
        Vous n’allez pas me dire que le ministère des Finances du gabon c’est la france ?

  8. Teddy dit :

    C’est bien triste ce qu’est en train de lire Ali Bongo. Grossissez l’image et vous pourrez lire que l’usurpateur et assassin Ali Bongo est en train de lire la biographie de l’un de ses maîtres: l’hypocrite et raciste Gl De Gaulle. Il n’a pas trouvé mieux que la lecture d’un tel personnage qui n’a jamais été au Front. Ce sont les africains qui ont libérés sa France. Et quand on sait comment il les à remercié après. Pauvres tirailleurs sénégalais.

    Je t’aurai recommandé plutôt comme lecture la biographie de Thomas Sankara ou de Nelson Mandela. Qu’est ce qu’on a à FOUTRE de De Gaulle en Afrique. Pitié.

    • Victor dit :

      Lire De Gaulle, comme si c’est « grâce à ce poltron » qu’il existe. Ou encore, il lui fallait montrer son « attachement » à son « maître » qu’est la France.

      Comme si c’était la France qui fait que l’Afrique existe, et dire que c’est plutôt le contraire.

  9. La différence entre les autres et les noirs est la suivante: « Alors que les autres pensent, les noirs ne pensent pas, ils n’utilisent pas leur capacité intellectuelle et très peu de noirs sont analytiques. »

    Et quand quelques Noirs franchissent, soit nous les admettons à nos côtés, soit nous les éliminons d’une manière ou d’une autre, la plupart du temps aux mains d’autres Noirs.

    « Nous leur avons apporté notre Dieu et nous inventons continuellement des concepts flous pour les confondre encore plus. »

    Dans cent ans, leurs descendants seront plus esclaves qu’ils ne le sont aujourd’hui !!

    «Ils sont déjà plus misérables que la génération de leurs parents», et ils croient naïvement que les chiffres feront leur force.

    « Regardez comment ils se noient dans la mer pour venir en Europe plus froid. » Nous les conquérons avec quelques dizaines de nôtres et l’aide active de leurs dirigeants (des noirs vendant les leurs pour de faux emplois / prostitution).

    Nous les avons forcés à parler et à écrire dans nos langues! … ils se jugent même en fonction de la mesure dans laquelle nous pouvons parler comme nous le faisons. Nous contrôlerons leurs descendants plus que nous ne le faisons actuellement. (Ça se passe déjà!)

    Étant donné l’occasion, ils sont prêts à abandonner leurs terres pour devenir des esclaves volontaires, plutôt que de construire leurs terres avec détermination et engagement.

    D’autres personnes ont compris notre jeu (comme les Chinois, les Indiens, les Coréens, etc.) ils ont commencé à utiliser les mêmes connaissances techniques que nous pour protéger et dissuader, mais les Noirs n’ont rien compris.

    « Je suis désolé d’avoir été si brutal dans ma soumission. Ce n’est rien de personnel, juste que je sois clair. »

    (Richard Smith)

    • Diarra dit :

      Il y a un peu de vrai dans ce que tu écris. Mais pas tout. Ce ne sont pas les noirs (gabonais notamment) qui ont demandés aux français d’installer une base militaire chez nous. Cette base est présente bien avant la pseudo indépendance de 1960. Les français usent d’hypocrisie pour nous faire croire que nous sommes indépendants, alors qu’il n’en est rien. Ce sont les mêmes français qui nous divisent pour mieux régner sur nos terres. C’est aussi bien eux qui ont fait la GUERRE aux quelques courageux africains qui se sont rebelles contre eux (Seykou Touré – Laurent Gbagbo et bien d’autres).

      Non, hé ne suis pas tout à fait d’accord avec toi « Elvira assangono »… Oui, nous devons nous BATTRE pour libérer notre pays. Et pour ça, nous devons être SOLIDAIRES. Ce qui n’est pas le cas pour le moment, malheureusement.

  10. Joël dit :

    Oui, A Ntare Nzame comme aime bien dire mon cher Serge MAKAYA. Le Rwanda et le Cameroun ne sont pas le Gabon en termes de richesses du sous sol. Tes amis français que tu défends ont trop « d’intérêts » au Gabon qu’ils n’ont point au Rwanda ou au Cameroun.

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