À la suite des ateliers de communication et de sensibilisation des populations du département du Woleu sur le Plan national d’affectation des terres (PNAT) la semaine dernière, le Conseil national climat (CNC) a lancé récemment une série d’auditions de ses potentiels référents à Oyem et dans la province du Woleu-Ntem. Plus d’une dizaine de personnes étaient en lice dans la capitale provinciale.

Une des candidates, au cours de l’entretien. © D.R.

 

Des représentants de l’administration au cous de la séance d’évaluation des candidats. © D.R.

À Oyem, dans le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, près d’une vingtaine de personnes ont répondu à l’appel à candidatures lancé récemment par le Conseil national climat dans le cadre du programme Initiative pour les forêts d’Afrique centrale (CAFI), et notamment en vue de l’élaboration et la mise en œuvre de la composante relative au Plan national d’affectation des terres. Le PNAT vise la protection de l’environnement, la promotion du développement durable et la lutte contre les effets du changement climatique, à travers une gestion rationnelle des terres et des ressources du domaine de l’État.

Assurant que le processus ayant permis à ces potentiels référents a été «transparent, inclusif et participatif, conformément aux exigences du programme CAFI», ses initiateurs informent que, pour les auditions qui ont commencé, une commission mixte, composée d’un représentant du gouvernorat du Woleu-Ntem, de la préfecture, de la société civile et de l’équipe du CNC a été mise en place pour l’évaluation des candidats. «Le choix du référent local a satisfait à une procédure transparente et inclusive, car l’administration publique ainsi que la société civile, représentée par l’Association des personnes handicapées, ont été associées à ce processus», s’est d’ailleurs réjoui Clément Bibang, président de la Commission d’évaluation des candidats et secrétaire général de province au gouvernorat.

Ces référents locaux auront pour principale mission d’assurer l’interface entre les acteurs clés (populations locales, administrations publiques, secteur privé) et la Commission nationale d’affectation des terres (CNAT). Leur travail consistera, d’une part, à informer et sensibiliser les différents acteurs sur le Programme CAFI, notamment le PNAT, et d’autre part, de recueillir les plaintes et préoccupations inhérentes à la gestion du foncier et les remonter à la CNAT, explique des responsables du CNC.

La sélection des référents locaux du PNAT fait suite aux ateliers de communication et de sensibilisation lancés le 18 décembre dernier à Oyem. Pour la suite, le CNC envisage d’intervenir dans plusieurs autres localités à travers le pays. Mais pour l’heure, le Conseil entend boucler ses activités dans tous les départements du Woleu-Ntem dans les prochaines semaines.

 
GR
 

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