Dakar, capitale éphémère du tennis africain
13 pays, dont le Gabon, discutent actuellement la 12e édition de la Coupe d’Afrique des nations de tennis qui a démarré le 5 novembre à Dakar, au Sénégal. La compétition, qui s’achève le 12 novembre, concerne les joueurs de catégorie seniors hommes et dames.
L’équipe nationale gabonaise est composée de trois hommes et une femme. Il s’agit du capitaine Mikolo Ismaël, Ongone Stéphane, Tsinga Liyombi et de Vanessa Ekony. En plus du Gabon et du pays hôte de la compétition, on trouve la Tunisie, le Burkina Faso, le Mali, l’Egypte, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Congo, la RD Congo, le Maroc, le Botswana et le Nigeria.
«Les Sénégalais n’ont pas beaucoup de clubs, juste une dizaine. Mais le Sénégal a une tradition tennistique avec des anciens joueurs comme [Yahiya] Doumbia ou [Cheick] Berthé. Les Sénégalais ont les infrastructures pour accueillir et organiser des tournois. C’est un pays qui se manifeste régulièrement et qui développe son tennis», a expliqué le Tunisien Hicham Riani, directeur général de la Confédération africaine de tennis (CAT), sur le choix du Sénégal.
«C’est une belle brochette et une bonne représentation», a-t-il poursuivi, indiquant qu’il est rare de dépasser la dizaine de pays participant. Evoquant le niveau du tennis africain, le patron de la CAT a indiqué qu’il est au niveau des moyens mis à la disposition des fédérations africaines. «Et ce n’est pas seulement sur le plan financier mais aussi infrastructurel et aussi sur le plan technique», a-t-il conclu.
L’Afrique a encore peu d’ambassadeurs de renom. Le Sud-Africain Kevin Anderson, 36e à l’ATP, est le joueur le mieux classé du continent au 5 novembre 2012.
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