Pour trouver des solutions adéquates pour la fourniture de l’eau et de l’électricité aux consommateurs, le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nzé, a réuni le 21 décembre, les acteurs majeurs de ce secteur.

Le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nzé, en séance de travail le 21 décembre 2020 avec les acteurs majeurs de ce secteur. © Gabonreview

 

Face aux récriminations de la population relayées par la presse, de même que par les députés et les sénateurs lors des dernières auditions, faisant cas de divers manquements dans les services fournis dans ce secteur, le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nzé a reçu, le 21 décembre, les acteurs du secteur. Il s’agit principalement des responsables de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), de la Société de patrimoine (SP), de la Commission nationale de l’eau et de l’énergie (CNEE), de l’Agence de régulation de l’eau et de l’énergie (ARSEE), ainsi que ceux des organisations des consommateurs,  qui ont échangé avec leur ministre de tutelle pour mieux appréhender les responsabilités, mais aussi pour accélérer les projets destinés à résoudre les problèmes constatés et surtout améliorer la qualité du service.

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Alain-Claude Bilie-By-Nzé a indiqué à ses interlocuteurs, notamment les responsables des entités entrant dans la production, le transport, la distribution et la régulation de l’eau et de l’électricité que les parlementaires l’ont interrogé sur la qualité du service. «Nous avons la responsabilité, à la fois de comprendre les difficultés que rencontrent les opérateurs, mais également d’entendre l’opinion et de pouvoir trouver des solutions. Nous ne pouvons pas nous contenter de ce que l’on entend. Nous devons donc en discuter pour comprendre», a –t-il dit. Ce sont les points liés aux factures trop élevées des consommations d’eau et d’électricité, «certains élus ont même parlé de surfacturation», le non-respect de certaines spécifications contractuelles notamment en matière de branchement des raccordements avec des délais jugés excessivement longs et l’obligation quasiment faite de payer, au préalable, avant qu’un compteur ne soit  posé, que ce soit pour l’eau ou pour l’électricité.

«Ils nous ont indiqué que certaines prestations feraient l’objet d’une tarification en ce sens qu’au-delà de la tarification officielle, il y aurait quasiment une autre tarification pour accéder à un certain nombre de prestations», a déclaré le membre du gouvernement, avant de dénoncer le financement par les usagers des ouvrages additionnels, à l’exemple des poteaux, et l’existence supposé du trafic des compteurs et des problèmes récurrents d’interruption des services.

Assurant être conscient des difficultés que rencontrent la SEEG et la SP, Alain-Claude Bilie-By-Nze a indiqué qu’il faut des efforts d’investissement en matière de structure de production, de transport et de distribution. «Et c’est pour cela que nous travaillons sans relâche pour amener les autorités et le gouvernement à prêter une attention toute particulière aux situations que rencontrent la SEEG et la SP», a-t-il indiqué.

Le président de l’Organisation gabonaise des consommateurs (OGC), Ibrahim Ntiendjiet Mboulou, a dit sa satisfaction pour la tenue de cette séance de travail. Le directeur général de l’ARSEE, Jules Marius Ogouébandja, a pris l’engagement d’être plus proche des consommateurs en amplifiant la présence sur le terrain de cette structure chargée de la protection des usagers via la régulation du secteur.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. NTOGO Hilaire dit :

    Il est bien intéressant de faire des séances de travail sur le sujet (et cela dure longtemps), mais il serait mieux de passer aux actes!

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