Pour lui permettre de poursuivre ses actions, notamment en vue de la réduction de 50% des importations de produits alimentaires d’ici à 2022, le ministère de l’Agriculture table sur un budget prévisionnel de plus de 20 milliards de francs CFA en 2021.

Biendi Maganga-Moussavo (à gauche), face aux sénateurs, le 15 décembre 2020. © Sénat-Gabon

 

La souveraineté du Gabon passe également par l’autosuffisance alimentaire. Au ministère de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation, on compte bien y parvenir. En octobre dernier, faisant le point de la 31e Conférence régionale de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Biendi Maganga-Moussavou a annoncé que, conformément au Programme stratégique Gabon émergent (PSGE), le pays œuvre depuis quelque temps à réduire de 50% les importations à l’horizon 2022. Celles-ci représenteraient près d’un milliard de dollars chaque année.

Aussi, pour lui permettre de poursuivre ses actions visant l’atteinte de cet objectif, le membre du gouvernement s’est-il présenté mardi 15 décembre devant les sénateurs, membres de la commission des Finances, pour leur soumettre le budget prévisionnel du département dont il a la charge. En 2021, Biendi Maganga-Moussavou espère obtenir une enveloppe globale de 20,694 milliards de FCFA, conformément au Projet de loi de finances initial adopté en Conseil des ministres le 13 octobre dernier.

Cet argent, a-t-il expliqué aux sénateurs, servira à la réduction des importations des denrées alimentaires et au développement d’une industrie agroalimentaire au niveau national. Il s’agira spécifiquement de financer le programme de mise en place des zones agricoles à travers le pays et les activités des centres de pêche dont le lancement effectif serait pour bientôt dans plusieurs localités.

 
GR
 

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