Le 3 décembre, le Comité national ozone a tenu sa réunion annuelle. Si l’objectif était de faire le point sur les engagements du Gabon en matière de protection de la couche d’ozone et d’élaborer la feuille de route 2021, le ministre en charge de l’Environnement s’est étonné de la léthargie de ce comité, comparativement au Conseil climat.

Lee-White lors de la réunion du Comité national ozone. © D.R.

 

Le Comité national ozone serait pratiquement atone. C’est du moins ce que croit savoir le ministre en charge de l’Environnement. Lors de la réunion annuelle du Comité national ozone, tenue le 3 décembre à Libreville, Lee White s’est étonné de la léthargie de cette instance. «Je suis ministre depuis 18 mois à peu près. C’est la première fois qu’on m’invite dans une réunion», a déclaré ce dernier. «Je pense qu’il y a beaucoup parmi vous qui participent pour la première fois. Peut-être c’est un comité qui a été un petit peu négligé», a-t-il ajouté. «Je reçois le Conseil climat chaque semaine, je ne comprends pas qu’on ne mette pas autant d’énergie dans l’ozone».

Le ministre a appelé les membres du Comité à se remobiliser pour permettre au pays de remplir ses engagements relatifs à la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et du Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Il s’agit concretement de réduire la consommation des gaz à effet de serre qui appauvrissent la couche d’ozone, particulièrement dans «la catégorie des CFC totalement interdite au niveau mondial» et aujourd’hui, «les HCFC,  grâce à des alternatives encadrées et régulées et pour lesquelles des mécanismes de récupération sont mis en place pour éviter qu’ils s’échappent dans l’atmosphère».

Selon les experts du Comité national ozone, la couche d’ozone s’est rétablie à un rythme de 1 à 3 % par décennie depuis l’an 2000. «Cette couche de gaz assure la vie humaine sur terre contre les effets néfastes des rayons ultraviolets. L’appauvrissement de la couche d’ozone entraîne directement l’augmentation des cancers de peaux et le réchauffement de la température globale», a rappelé Lee-White.

 
GR
 

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