L’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) a organisé le 4 décembre à Libreville, la journée de l’Infrastructure Qualité. A cette occasion, le ministre en charge de l’Industrie a décliné les attentes du gouvernement autour de cette manifestation : faire connaitre l’importance majeure de l’Infrastructure Qualité au quotidien, dans l’élaboration et la mise en œuvre des différents projets.

Hughes Mbadinga Madiya lors de son allocution à la journée de l’Infrastructure Qualité, le 4 décembre 2020 à Libreville. © Facebook

 

A l’initiative de l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor), la journée de l’Infrastructure Qualité s’est déroulée le 4 décembre à Libreville, sous le thème : «Infrastructure Qualité, outil de résilience face aux enjeux du développement durable». A l’ouverture de cette rencontre destinée à sensibiliser sur l’Infrastructure Qualité (IQ), l’usage des normes, la culture de la qualité et les missions de l’Aganor, le ministre en charge de l’Industrie a décliné les attentes de chef du gouvernement.

«La Première ministre qui suit avec une attention très particulière compte sur la pertinence de vos échanges, car l’objectif de cette journée est de sensibiliser au mieux, faire connaitre l’importance majeure de l’Infrastructure Qualité sur notre vie quotidienne ainsi que dans l’élaboration et la mise en œuvre des différents projets. De même, les exigences de l’Infrastructure Qualité devraient-elles être mieux prises en compte dans le choix de nos politiques publiques, stratégies, décisions y compris dans les choix de consommation et/ou utilisation», a affirmé Hughes Mbadinga Madiya.

La rencontre a réuni des milliers de participants en ligne dont des responsables d’administrations publiques, laboratoires, chefs d’entreprise, corps diplomatique, associations des consommateurs, ONG, etc. Un panel d’intervenants nationaux et internationaux de haute facture a également pris part à l’évènement pour permettre de mieux cerner la problématique de l’Infrastructure Qualité et son impact dans la vie quotidienne, les différentes politiques et stratégies de développement. En effet, a rappelé Hughes Mbadinga Madiya, «l’Infrastructure Qualité repose en réalité sur quatre piliers : la normalisation, la métrologie, l’évaluation de la conformité et la promotion de la qualité (…) Elle facilitera nos échanges notamment dans le cas de l’avènement du grand marché commun africain appelé Zlecaf».

Selon ce dernier, «l’Infrastructure Qualité implique non seulement la production et l’adoption de normes mais aussi l’évaluation et la conformité aux normes qui seront désormais indispensables en l’absence de barrières douanières tarifaires». Par ailleurs, a-t-il ajouté : «Elle rassure les investisseurs, protège les consommateurs. En définitive, l’Infrastructure Qualité est source de création de richesses. Elle est le socle d’une économie qui se veut moderne, structurée et qui met à la disposition des consommateurs, des produits et services de bonne qualité du point de vue économique, social et environnemental».

 
GR
 

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