L’intégration du Gabon à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) a été au centre de la séance de travail ayant réuni le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, et les membres du gouvernement concernés par ce dossier, dans le cadre d’un Conseil de cabinet, le 16 novembre, à Libreville. Les concessions tarifaires, les règles d’origine, etc. ont été examinées lors des travaux.

Le Gabon prépare son entrée dans la Zone de libre-échange continentale africaine. © D.R.

 

Le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a présidé, le 16 novembre, un Conseil de cabinet consacré à l’intégration du Gabon dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). En substance, il a été question d’examiner les questions relatives à la tarification, aux règles d’origine ainsi qu’au segment services. «Au moment où l’Asie vient de conclure un accord historique de libre-échange entre plusieurs de ses pays, il est important que l’Afrique s’organise elle aussi afin de développer son propre marché intérieur», a fait savoir le Premier ministre Rose Christiane Ossouka sur sa page Facebook.

Le gouvernement assure que le Gabon a déjà rempli ses obligations vis-à-vis des autres États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique (Cemac) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), conformément aux exigences requises. «Pour le Gabon, cette initiative représente un levier de croissance et de développement extraordinaire qu’il nous faut saisir pleinement». «C’est pourquoi j’ai souhaité faire le point sur la mise en œuvre des mesures (concessions tarifaires, règles d’origine…) qui permettront à notre pays de tirer le meilleur parti, tant sur le plan des produits que des services, du traité Zlecaf que nous avons ratifié», a déclaré le chef du gouvernement.

La Zlecaf est un projet de zone de libre-échange en cours de création sur l’ensemble du continent africain. Elle doit regrouper le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa), la Communauté d’Afrique de l’est (CAE) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). Cette zone intègre également  la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Maghreb arabe et la Communauté des États sahélo-sahariens. L’objectif du projet est d’intégrer à terme l’ensemble des 55 États de l’Union africaine (UA) au sein de cette zone de libre-échange.

 
GR
 

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