Dans une interview parue ce vendredi 13 novembre dans le quotidien L’Union, le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, réaffirme l’intention des autorités gabonaises d’engager des poursuites judiciaires contre les hauts cadres de l’administration publique présumés complices de la validation des fausses créances de l’État vis-à-vis de certaines entreprises, qui ont fait grimper la dette intérieure à 650 milliards de francs CFA, dont 440 milliards ont été annulés à ce jour.

La présidence de la République annonce des poursuites judiciaires contre des hauts cadres de l’administration publique impliqués dans l’affaire des fausses créances de l’Etat vis-à-vis de certaines entreprises. © Gabonreview/Shutterstock

 

Dans l’affaire liée à la découverte d’importantes sommes présentées comme de fausses créances de l’État vis-à-vis de certaines entreprises ayant, soit surfacturé leurs services, soit ne les avoir tout simplement pas livrés selon leur engagement, le palais présidentiel réaffirme : il y aura des représailles. «On ne vole pas l’État impunément», prévient Jessye Ella Ekogha dans un entretien accordé au quotidien L’Union.

Si le conseiller spécial d’Ali Bongo et porte-parole de la présidence de la République réclame des «sanctions exemplaires» pour toutes les personnes impliquées dans cette affaire, c’est qu’il n’épargne pas les hauts fonctionnaires ayant permis à leur profit personnel de faire grimper la dette intérieure de l’État gabonais jusqu’à 650 milliards de FCFA. Jessye Ella Ekogha affirme en effet qu’il ne fait aucun doute que certains commis de l’État aient été complices des entrepreneurs véreux.

«Certains dossiers laissent clairement, de manière flagrante, apparaître une complicité entre les opérateurs indélicats et de hauts cadres de l’administration», confie le collaborateur du président de la République, qui informe que, d’environ 370 milliards de FCFA il y a quelques semaines, le montant des créances douteuses annulées, car injustifiées est passé à environ 440 milliards de FCFA à ce jour, notamment grâce au travail minutieux effectué par la taskforce mise en place en juin dernier.

Ces prochains mois, l’on doit donc s’attendre à de nouvelles interpellations de hauts cadres du public, qui iront rejoindre leurs prédécesseurs à «Sans-Famille».

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Mezzah dit :

    La com rien que de la com sinon comment expliquer que la Présidence continue à nommer les personnes qui ont volé aux postes de responsabilité. C’est le cas d’Alain Kouma nommé DG à la SEEG alors qu’il avait été condamné pour détournements quand Veolia était encore en place.
    Cette fameuse Teskforce se refuse toujours à publier les sociétés de la fausse dette, preuve que tout n’est que de la com.

  2. Endundu dit :

    Par rapport à ça, il n’y aura que ceux qui ont moins des reins solides qui seront attrapés. Le reste ce sont eux- mêmes oh!!!!

  3. Popopopopo !
    À commencé par vous même,vous etes bien aussi dans la même soupe
    Franchement encore la distraction, vous nous fatigué thiiiip.

  4. Alain Serge VERDIER MAKAYA dit :

    Il est évidement facile de réduire la dette en cherchant des boucs émissaires et en échange de quelques arrangements obscurs de leur faire avoir des prétendues fautes , minimisant ainsi les engagements réels de l’état auprès des sociétés concernées , qui elles par contre n’ont plus qu’à mettre le clé sous la porte , l’état refusant de les payer !
    Quid des ponts toutes et autres infrastructures ! Donc ce sont de simples fonctionnaires de l’état qui ont attribués les marchés sans que les gros poissons ne soient au courant et nage dans le même bassin ?
    Arrêtez de nous prendre pour des imbéciles s’il vous plaît !
    En terme de stratégie on appelle ça une manœuvre de diversion !
    Pourquoi tous les pretendus (détourneurs d’argent oublique) ne sont toujours pas jugés à ce jour ? En savent-ils trop ? Seraient-ils en mesure de toucher ceux-là même qui les accusent ?
    Hâte de voir ces procès (de vraies mascarades) en scandale d’état a la télévision pourquoi pas ?

  5. SERGE MAKAYA dit :

    A Ntare Nzame, je ne fais que passer…

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