Conscient de l’importance de maintenir le dialogue avec ces professionnels pour être informé des difficultés qu’ils rencontrent dans leur quotidien, particulièrement depuis le début de la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus, le gouvernement envisage de mettre sur pied dans quelques mois une Maison du commerçant, présentée comme «un cadre d’aide aux commerçants en difficultés».

Moment d’échange entre Hugues Mbadinga Madiya et les syndicats des commerçants, le 11 novembre 2020. © Facebook

 

Hugues Mbadinga Madiya a relancé les discussions avec les représentants des syndicats des commerçants à la faveur d’une séance de travail mercredi 11 novembre à son cabinet. Au cours de leurs échanges, le ministre en charge du Commerce et ses invités ont abordé le sujet du Covid-19 qui, bien que moindre en raison du non-respect par la plupart des restrictions décidées par le gouvernement, a un certain impact sur l’activité commerciale à Libreville comme à l’intérieur du pays. Ils ont discuté des difficultés rencontrées par les commerçants, dont certains continuent de se plaindre de la parafiscalité qui plombe leurs affaires.

Pour trouver des solutions aux différentes préoccupations exprimées par les commerçants, les deux parties travaillent actuellement sur la création d’un comité dit de «concertation permanente », dont la mission sera d’identifier et de «discuter des difficultés quotidiennes des commerçants», explique ce jeudi 12 novembre le membre du gouvernement sur sa page Facebook.

Mais surtout, Hugues Mbadinga Madiya a en tête de mettre sur pied «La Maison du commerçant». Là encore, explique le ministre du Commerce, cette structure «sera un cadre d’aide aux commerçants en difficultés». Il s’agirait d’une des orientations des plus hautes autorités du pays, comme celle d’instaurer un dialogue permanent avec les partenaires sociaux du secteur, pour échanger sur leurs réalités quotidiennes et par conséquent d’éviter de nouvelles grèves ou autres mouvements d’humeur comme par le passé.

Le sujet lié à la nouvelle édition de la carte du commerçant et de l’entrepreneur a également été abordé au cours de cette séance de travail entre le ministre du Commerce et les syndicats du secteur. Le dossier est sur la table depuis quelques mois. Les deux parties envisagent d’accélérer sa matérialisation, d’autant que selon Hugues Mbadinga Madiya, il s’agit d’«un outil qui permettra de sécuriser les commerçants exerçant dans le secteur formel, mais aussi l’occasion d’identifier et formaliser ceux évoluant dans l’informel».

 
GR
 

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