Dans le cadre de l’augmentation de sa production électrique, le Gabon a reçu de la Banque africaine de développement un prêt 57 millions de dollars. Le pays ambitionne en effet de porter sa puissance installée, actuellement de 370 MW, à 1200 MW à l’horizon 2020.

Gabonreview.com - Chutes de l'Impératrice, sur la rivière Ngounié - © Coder

Plus précisément, cette enveloppe est destinée à la mise en œuvre des deux projets hydroélectriques de la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder). Le premier barrage sera construit au niveau des chutes de l’Impératrice, sur la rivière Ngounié, et devrait produire 70 MW. Le deuxième projet concerne la rivière Okano, au Nord du pays, et devrait produire quant à lui 52 MW.

Les deux projets dont la livraison est prévue dans 2 ans, permettront à la fois de soutenir la fourniture électrique du pays mais aussi de sécuriser la fourniture en zone rurale. Les 122 MW supplémentaires d’énergies renouvelables seront aussi un moteur important de croissance et un catalyseur pour la réalisation des futurs projets hydroélectriques de 300 MW. Cette énergie renouvelable, produite à un coût inférieur, se substituera partiellement à l’électricité actuellement produite dans les centrales thermiques gabonaises.

Actuellement, l’électricité du pays provient à parts égales de ces deux sources d’énergie (diesel et hydroélectrique). Il est estimé que le potentiel hydroélectrique du Gabon est de 5000 MW au total. Par ailleurs, au-delà de l’aspect énergétique, le projet va stimuler le développement du secteur privé gabonais et va permettre de créer des infrastructures primordiales à l’interconnexion régionale.

«Le projet va permettre la création de centaines d’emplois durant la phase de construction et ainsi qu’en phase opérationnelle. La diminution des coupures va également améliorer la compétitivité des entreprises gabonaises», a affirmé Neside Tas Anvaripour de la BAD, chef du département du financement des infrastructures à la BAD. Malgré un taux d’accès à l’électricité de 83%, le secteur électrique gabonais fait face à de fréquentes pénuries, ce qui représente une importante entrave au développement économique.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. L'Homme Intègre dit :

    Attendez, Ali arrêtes d’aller emprunter de l’argent par ci et par là comme le faisait ton père dans le seul but de garnir vos comptes off shore. Si ma mémoire d’éléphants est encore bonne lors de ta soit disante tournée républicaine de 2010 tu avais bien posé les 1ères pierres de ces centrales qui devraient être aujourd’hui en finition car devant être livrées en 2013 au plus tard grande est ma surprise que l’on revienne sur ces projets. Monsieur le Premier Ministre, vous aviez été mon prof à l’Institut de Gestion vous n’êtes pas sans ignorer qu’un projet s’étudie c’est l’étude de faisabilité en un mot réalisable. Pourquoi cet incessant pilotage à vue, les gens ont déjà marre de ces projets annoncés à grande pompe mais en fin de compte irréalisable. Saviez vous que ces projets existent depuis Omar? Mon retraité de beau frère qui était aux Mines dans les années 90 me parlaient chaque année de ces missions de jaugeage de tel fleuve pour la réalisation d’un barrage. Franchement, c’est une honte pour le Gabon quand le pays le plus pauvre de l’Afrique de l’Ouest en ressources énergétiques en l’occurrence le Sénégal puisse couvrir 80% de son territoire similaire au Gabon en électricité cela me fait mal. Au Sénégal, la zone rurale est électrifiée est ce le cas du Gabon? Non vu ses nombreux fleuves à haut débit que l’on pourrait exploiter à moindre coup. Chasser le naturel, il revient au galop, Ali est un ancien musicien donc fêtard raison pour laquelle il appuie toutes les conneries liées à l’ambiance et non au développement économique. Pour preuve faite l’évaluation des effets de la CAN en terme financier, la moitié dépensé n’a pas été récupérée donc bilan négatif, la coupe mondiale des hors bords bilan négatif, le forum de je ne sais quoi c’est l’argent du contribuable que l’on jette par la fenêtre sans se soucier de son bien être vital.

  2. raphael dit :

    Mais on doive attendre jusqu’à l’an 2020. Pour l’instant on connaisse seulement les delestage de Mme SEEG.

  3. nicel dit :

    L’energie et les infrastructures sont la base du développement d’un pays.
    Mais aussi d’autre rèalisations ont été prevues dés les ans du Feu President Omar BONGO: les maisons.
    cet aspect avait trouvé des investisseur qui un aprés l’autre ont quittè le pais sans rien faire ou des petites intervention qui rien ont résolu.
    Maintenant le Premier Ministre à eu la charge de démarrer les maisons que sont beaucoup attendues par une grande partie de la population.
    Ou est le chantier des 1000 maison à faire avant de lòa fin de cet an. Ou sont les chantier des 5.000 maisons par an, mais quand vous donnerez le feu vert pour la reprise du chantier des 3.000 logements signè le 2007, arretè le 2009 et en attente de vite réprise à la seule condition de réspecter les engagements que le Ministére a signè.

  4. BONGO dit :

    57 millions de dollars je ne sais pas combien ça fait en CFA? Toujours est-t-il que ALI BONGO va encore endetter le GABON pour construire des simples barages hydroelectriques. Nous ne comprenons pas pour quoi il finance deux fois le même projet ? Sur le budget du GABON 2012, il y a des lignes budgétaires sur le financement des barages hydroelectriques. Pour quoi souscrire encore un prêt? Nous savons que le budget 2012 du GABON de l’ordre de 2450 milliards de franc CFA suffit largement pour doter le GABON avec des infrastructures. ALI BONGO est alors un véritable mendiant sur la scène internationale. Il a signé récemment en Turquie des emprunts dont le montant a été caché à la population. Cela est assimilé à un détournement des fonds. En plus il souscrit des prêts sans aviser les élus. Il doit savoir que le budget du GABON n’est pas une popote des BONGOS. Ils font ce qu’ils veulent avec l’argent du budget. Au 8 ieme mois d’exercice budgétaire rien n’a été fait avec les 2450 milliards de francs CFA déclarés au budget. Pas de maisons construites, pas de nouvelles universités, pas d’hopitaux, pas de routes bitumées en un mot on peux avoir 1000 milliards de budget ou 5000 milliards de budget les BONGOS ne feront rien pour développer le GABON. La France a placé les BONGOS au pouvoir pour maintenir en esclavage les noirs du GABON. Mais je suis certain que le régime des BONGOS ne verra pas la fin de l’année…
    Tchaou

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