Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du 4e cycle de l’Examen périodique universel (EPU), un atelier de renforcement des capacités des membres du comité national de rédaction s’est ouvert le 18 juin à Libreville. Ledit comité est chargé de l’établissement des rapports du Gabon.

Photo de famille à l’issue de la cérémonie d’ouverture, le 18 juin 2024. © D.R.

 

Mardi 18 juin, le secrétaire général du ministère de la Justice, Garde des Sceaux, François Mangari, a ouvert un atelier de renforcement des capacités du comité national pour l’établissement des rapports du Gabon. Organisé par en collaboration avec le bureau régional pour l’Afrique centrale du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, cet atelier inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du 4e cycle de l’Examen périodique universel (EPU) se tiendra jusqu’au 21 juin.

S’exprimant sur le dernier examen du rapport national au titre du 4e cycle de l’EPU en janvier 2023 à Genève, François Mangari a précisé que le Gabon avait accepté 230 recommandations sur les 259 qui lui avaient été adressées et noté les 29 autres. Il a indiqué que plusieurs d’entre elles avaient été formulées en faveur de l’harmonisation de la Commission nationale des droits de l’Homme aux principes de Paris. Le renforcement des capacités du Comité national de rédaction des rapports sur les droits humains au Gabon, d’établissement des rapports et de suivi font entre autres, partie de ces recommandations formulées.

Participant à la cérémonie d’ouverture, la coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Gabon, Savina Ammassari, a mis en exergue l’engagement résolu des autorités gabonaises à œuvrer en faveur du respect des droits de l’Homme, mais aussi, la mise en œuvre des 230 recommandations acceptées par le pays lors des assises de l’EPU 2023. Elle a dans sa démarche, félicité le ministre de la Justice pour «les avancées légitimes et concrètes» en matière des droits humains à travers les textes ratifiés et adoptés, dont la Convention pour l’élimination des discriminations raciales, la convention contre la torture. 

Pour le ministère de la Justice, ces 4 jours d’atelier offrent au Gabon l’opportunité d’évaluer par lui-même sa situation et ses progrès en matière des droits de l’Homme. Ce qui devrait stimuler la coopération avec les mécanismes de protection des droits de l’Homme ; renforcer auprès des acteurs concernés le sentiment d’appropriation nationale des droits de l’Homme et améliorer de façon durable les capacités requises pour relever les défis auxquels le Gabon fait face.

 
GR
 

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