Ouvert le 18 juin, le séminaire d’appui à la mise en œuvre des recommandations du quatrième cycle de l’Examen périodique universelle (EPU) s’est achevé le 21 juin à Libreville. À l’issue des travaux, des recommandations ont été faites pour renforcer le Comité national de rédaction des rapports du Gabon.

Instantané du séminaire. © D.R.

 

Mécanisme du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, l’Examen périodique universelle (EPU) incite chaque État membre à procéder à une évaluation par les pairs de son bilan en matière de droits de l’Homme, tous les 4 ans et demi. Au titre du 4e cycle de l’EPU en janvier 2023 à Genève, le Gabon avait accepté 230 recommandations tout en réitérant son engagement à œuvrer en faveur du respect des droits de l’Homme. Avec le bureau régional pour l’Afrique centrale du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, le pays via le ministère de la Justice a organisé du 18 au 21 juin, un atelier inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de ce 4e cycle.

Concernant le renforcement des capacités des membres du Comité national de rédaction, il a permis aux membres de ce Comité de discuter des questions de mise en œuvre des droits de l’Homme et de leur suivi dans les politiques gouvernementales à travers les mécanismes de protection des droits de l’Homme ; les mécanismes nationaux de mise en œuvre, d’élaboration des rapports et de suivi ; la base de données de suivi des recommandations. Clôturant les travaux, le secrétaire général du ministère de la Justice les a exhortés à honorer les engagements qu’ils ont pris afin que la coopération avec les mécanismes des droits de l’homme devienne une réalité. «Votre concours sera à nouveau sollicité dans le cadre du suivi des conclusions de ces travaux», a déclaré François Mangari.

À l’issue des travaux, indique le ministère de la Justice, des recommandations et suggestions ont été faites. Elles concernent la révision du décret 102 portant création, organisation et attributions du Comité national de rédaction de rapports afin de l’adapter au contexte et enjeux actuels ; la mise en place du Secrétariat permanent ; l’inscription d’une ligne budgétaire dans la loi de finances pour permettre un meilleur fonctionnement du Comité national ; la création d’une plateforme de collaboration et d’échanges des points focaux désignés par les sectoriels et l’accès à l’information et aux données par thématique dans le cadre de la rédaction des rapports.

 
GR
 

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