Le ministre gabonais chargé des Droits de l’Homme a participé au segment de haut niveau de la 49e session du Conseil des droits de l’Homme (CDH) qui se tient à Genève. Erlyne Antonella Ndembet Damas a réaffirmé l’engagement du Gabon à respecter les droits fondamentaux de tous les individus, gage de stabilité et de prospérité du pays.

Erlyne Antonella Ndembet s’exprimant à Genève. © D.R.

 

Débutée par un segment de haut niveau, la 49e session du Conseil des droits de l’Homme (CDH) se tient à Genève. Erlyne Antonella Ndembet Damas, le ministre gabonais de la Justice chargé des Droits de l’Homme a rappelé le 1er mars, l’engagement du Gabon à respecter les droits fondamentaux de tous les individus. Les travaux du CDH ont repris en présentiel, 2 ans après l’irruption de la pandémie de Covid-19. Elle y a vu «un nouvel espoir de pouvoir reprendre une vie normale après la pandémie».

Elle est revenue sur cette actualité pour souligner les efforts consentis par le Gabon pour non seulement lutter contre la propagation du Covid-19, mais aussi pour la promotion des droits humains. Elle a évoqué des mécanismes des droits de l’Homme matérialisée avec la présentation par le Gabon du 7e Rapport périodique devant le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes et le premier rapport périodique au titre de la Convention contre les disparitions forcées. Elle a indiqué que cette coopération se poursuivra avec la transmission des rapports relatifs à la Convention contre les discriminations raciales, la Convention contre la torture, le Pacte international sur les Droits économiques, sociaux et culturel et l’examen périodique universel d’octobre 2022.

Elle a également mis en relief la politique mise en œuvre au Gabon pour la réduction des inégalités et violences liées au genre, à travers la présentation du programme «Gabon-Egalite» qui a débouché sur l’adoption de la loi portant modification de certaines dispositions du Code pénal, la loi portant modification de certaines dispositions du Code civil et la loi sur l’élimination des violences faites aux femmes.

Elle a tout aussi exposé la politique nationale de gestion des détentions et des peines pour améliorer le fonctionnement des services judiciaires et pénitentiaires qui devrait être renforcée par une autre politique d’insertion et de réinsertion des détenus. Laquelle, permettra de lutter contre la récidive et de resocialiser les personnes sortant de prison. «Le Gabon entame sa deuxième année comme membre du Conseil des droits de l’homme. A ce titre, nous sommes déterminés à soutenir le rôle actif du Conseil dans l’élaboration d’outils qui nous servent de base pour la promotion et la protection des droits de l’homme et renforcer le travail du Conseil en matière de respect des droits de l’homme», a rappelé Erlyne Antonella Ndembet.

 
GR
 

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