Après l’annonce en juin dernier par le président de la Transition de 417 taxis destinés au Gabonais désirant évoluer dans ce secteur, le ministre des Transports a assuré que le bateau apportant lesdits véhicules abordera bientôt le Gabon. Pour en être bénéficiaire, les candidats devront en plus de remplir certains autres critères, payer une caution de 1,100 millions de francs CFA.

Taxi Gab+, le label créé pour gérer ces taxis. © GabonReview/Capture d’écran

 

On en sait un peu plus sur l’initiative des autorités de la Transition visant à soutenir les Gabonais dans l’acquisition de taxis. Si en juin dernier dans la ville de Ndjolé le président de la Transition annonçait un programme pour faciliter l’accès à 417 nouveaux taxis, le ministre des Transports a récemment assuré «le bateau qui amène les taxis au Gabon est à quelques jours de nous». «Donc, bientôt il entrera au Port d’Owendo pour livrer les 417 taxis», a ajouté Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma qui accompagné de Puanne Paulin Moussounda, le directeur général Pôle national de la promotion de l’emploi (PNPE), visitait le siège de Taxi Gab+ afin de s’imprégner de l’état d’avancement de ce projet.

Si à Ndjolé le général président indiquait que pour acquérir ces taxis d’une valeur de 9 millions de francs CFA chacun, les postulants devaient chacun apporter une garantie de 1 à 2 millions de francs CFA, le directeur général du PNPE a précisé qu’ils devront chacun «apporter une caution de 1,100 million francs CFA». À Ndjolé, Brice Clotaire Oligui Nguema expliquait déjà que chaque bénéficiaire, devra progressivement rembourser ce qui s’apparente à un crédit en versant chaque jour à la Banque de l’entrepreneuriat, entre 20 000 et 25 000 francs CFA. Celui qui aura remboursé un montant total de 7 millions de francs CFA pourra prétendre acquérir définitivement le véhicule.

«Ce n’est pas à but lucratif que ce projet est là, c’est beaucoup plus à but socioéconomique. C’est-à-dire, rendre ces jeunes autonomes, leur donner un moyen de subvenir à leurs besoins», a commenté Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma évoquant  une forte demande au niveau de l’intérieur du pays. «On voit des villes comme Port-Gentil qui ont besoin d’être soutenues en transport, Oyem Franceville et bien d’autres», a-t-il déclaré. Pour avoir un taxi, a souligné Puanne Paulin Moussounda, les demandeurs devront en plus « être de nationalité gabonaise, être âgé de 21 à 60 ans, être titulaire d’un permis B, C ou D». Selon lui, le PNPE a un dispositif de sélection permettant de préparer les différents candidats à ce «projet du CTRI pour permettre l’employabilité de nos jeunes compatriotes».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Jean Jacques dit :

    Lisez vous-même, les démons qui disent le Président Ali n’a fait.
    Le métier de taxi c’est lui qui avait commencé, avec son gvnment on demandait pas la caution.Avec vos menteurs et les vendeurs d’illusions il faut déposer une caution qu’elle somme plus d’illusions millions.

  2. Jean Jacques dit :

    Le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda remettant les clés de son véhicule à un bénéficiaire. © Facebook/RCOssoukaPM

    Permettant aux demandeurs d’emploi inscrit à l’Office national de l’emploi (ONE), titulaires d’un baccalauréat et détenteur d’un permis de conduire, de devenir propriétaires d’un taxi sans dépôt de caution ; le projet «Un Taxi, un Emploi, un Avenir» a été lancé ce 7 avril à Libreville par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

    Dix premières jeunes sélectionnés ont bénéficié d’un taxi. Les clés et les documents afférents à la circulation des véhicules leur ont ainsi été remis. «Promouvoir l’auto-emploi des jeunes et favoriser l’insertion par l’activité économique, sont au nombre des priorités fixées par le président de la République Ali Bongo Ondimba au gouvernement», a fait savoir le chef du gouvernement qui indique que «des actions concrètes et durables seront déployées progressivement dans le pays».

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