Le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, séjourne depuis le 10 juin en République du Tadjikistan, un pays d’Asie centrale, où il prend part à la 3e Conférence internationale de haut niveau sur la décennie internationale d’action, «l’eau pour le développement durable», 2018-2028.

Raymond Ndong Sima, lors de son intervention à Douchanbé, le 11 juin 2024. © Com. Primature

 

Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, abrite du 10 au 13 juin, la troisième Conférence internationale sur l’eau pour le développement durable, 2018-2028. Ouverte par le président Emomoli Rahmon, l’évènement enregistre la participation du Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, ainsi que de plusieurs invités de marque parmi lesquels, les vices présidents de la République d’Angola, du Zimbabwe, de la Zambie, du directeur général de l’Unesco et le président de la Banque islamique de développement.

Avec pour thématique «l’eau pour le développement durable 2018-2028», la troisième Conférence de Douchanbé promeut la mise en œuvre de la décennie internationale d’action pour l’eau, notamment en faisant progresser les résultats de la Conférence des Nations unies sur l’eau, de 2023 et en se concentrant sur la mise en œuvre du programme d’action.

Concrètement, il s’agira, pour les différentes parties, de partager les expériences sur la problématique de ce précieux liquide considéré comme élément fondamental garantissant toutes les formes de vie sur terre.

Porteur d’un message fort, Raymond Ndong Sima a rappelé que «le Gabon se réjouit de pouvoir apporter sa contribution à cette prise de conscience sur la fragilité et la rareté de cette ressource, ainsi que sur la nécessité de protéger cet environnement pour sa biodiversité».

En séance plénière de ce jour, il a dressé de façon significative la situation du secteur de l’eau au Gabon, indiquant que son pays est confronté à des problèmes distincts dont celui de la quantité qui oscille, selon les moments, entre le trop d’eau qui provoque des inondations et celui de l’approvisionnement d’une eau de qualité.

Des variations que le patron de l’Administration gabonaise impute à l’obsolescence des infrastructures. Ce qui représente des défis pour lesquels le gouvernement entend, sous l’impulsion du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui, apporter des solutions et permettre aux populations urbaines et rurales d’avoir accès à ce précieux liquide. 

Toute chose devant permettre l’atteinte du sixième Objectif de développement durable (ODD) cadrant avec l’agenda 2030 des Nations unies.

À Douchanbé, les parties prenantes devraient soutenir la mise en œuvre des engagements volontaires inscrits dans le programme d’action pour l’eau pour lequel plusieurs États ont adhéré. D’autres initiatives allant dans le sens de la thématique devaient éclore pour inspirer de nouvelles actions pour accélérer les différents partenariats liés au développement durable.

La conférence est divisée en trois parties principales, à savoir le «Forum africain de l’eau», le «Forum des glaciers» et le «Forum de l’eau d’Asie centrale», ainsi qu’un Forum sur la science et la technologie et le secteur privé. Elle a en outre une session plénière dont la toile de fond est un dialogue interactif axé sur la mise en œuvre de la décennie d’action pour l’eau et les résultats de la Conférence de l’ONU sur l’eau de 2023.

 
GR
 

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