Les chefs d’État et de gouvernement du continent sont depuis le 5 février à Addis-Abeba, en Ethiopie, dans le cadre de leur 35e Conférence ordinaire. Ils devront répondre à la question de savoir comment sortir l’Afrique de sa dépendance alimentaire alors que le continent possède plus de 60 % de terres arables du monde, à travers le thème «la nutrition et la sécurité alimentaire». Le Gabon y représenté par son Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

Rose Christiane Ossouka Raponda, représentant le président Ali Bongo Ondimba à Adis-Abeba, le 5 février 2021. © D.R.

 

Le Gabon est une nouvelle fois représenté sur la scène internationale par son Premier ministre. Rose Christiane Ossouka Raponda représente en effet le président Ali Bongo Ondimba à la 35e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine (UA) débutée le 5 février à Addis-Abeba. Lors de cette session, il sera question pour les dirigeants africains de réfléchir sur les questions de nutrition et de sécurité alimentaire sur le continent. Ils devront aussi se prononcer sur les Coups d’Etat, la pandémie de Covid-19 et sur l’accréditation accordée à l’Israël.

Prenant la parole au nom du Chef de l’État gabonais sur les questions de paix et de sécurité, le chef du gouvernement a souligné la nécessité de poursuivre les progrès dans la mise en œuvre des mécanismes fonctionnels pour la prévention et le règlement pacifique des conflits, rappelant que la stabilité du continent était l’une des priorités de l’agenda 2063 de l’UA.

Ce sommet se tient à Addis Abeba, alors que le nord de l’Éthiopie est en proie, depuis 15 mois, à un conflit entre forces progouvernementales et rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qui a fait des milliers de morts. De même, l’Afrique de l’ouest est secouée depuis plusieurs mois par des coups d’État à répétition dans certains pays, tels que le Mali et le Burkina Faso. Pendant ce temps, Boko Haram dicte sa loi au nord du Cameroun et dans les pays limitrophes comme le Tchad et le Nigéria.

Le Premier ministre a réitéré l’engagement du Gabon à mettre pleinement à profit son mandat à la présidence du Comité consultatif permanent des Nations unies, chargé des questions de Sécurité en Afrique centrale, sa présence au sein du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies et son statut de membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2022-2023 pour aider le continent à sortir de ces impasses.

A propos du thème central de ces assises, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed préconise aux chefs d’État d’utiliser les atouts naturels du continent et de développer la production agricole, seul moyen de nourrir la population sans dépendre de l’aide extérieure. Dans son discours d’ouverture, il a appelé à faire entendre la voix de l’Afrique sur la scène mondiale dans les grandes instances internationales.

La première journée de cette conférence a été marquée par la passation de charges entre le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, président en exercice sortant de l’UA et Macky Sall, président du Sénégal qui assurera la présidence de l’organisation continentale durant un an.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    C’est lassant de se répéter. Mais continuer à croire qu’il est vivant. Vous aurez la désagréable surprise en 2023. C’est pour bientôt désormais.

  2. Prince dit :

    Et le président est où ? Kié Gabon La honte ya personne même pas un militaire pour sauver ce pays à Zame

  3. Serge Makaya dit :

    Un coup d’État reste une option très possible pour officialiser la MORT d’Ali Bongo et placer le pantin français (Nourredine ou un autre) à la tête du pays et le faire passer pour celui qui « à déjoué le pseudo coup d’État. Ouvres bien vos yeux, peuple gabonais. Tu as été longtemps, trop longtemps même aveugle.

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