Avec pour invité spécial l’ancien international français Florent Malouda, la troisième édition du tournoi de football 33 Export Corporate Championship est annoncée pour juillet prochain. Le comité d’organisation, qui s’est confié à la presse vendredi, annonce plusieurs innovations parmi lesquelles la possibilité, voire l’obligation, d’avoir au moins une femme sur le terrain pour chacune des équipes en compétition.

Des membres du comité d’organisation du 33 Export Corporate Championship, le 28 juin 2024 à Libreville. © D.R.

 

Le tournoi démarre le 13 juillet pour une finale prévue le 16 août prochain. Comme lors des deux précédentes éditions, celle-ci se jouera au complexe sportif de Sibang (Stade Monedang), dans le 6e arrondissement de Libreville. L’annonce a été faite vendredi 28 par le comité d’organisation présidé par Mathieu Mbeng, à la faveur d’une conférence de presse au cours de laquelle le nom de Florent Malouda, ancien footballeur international français, a été cité comme invité spécial du tournoi corpo. Pour ce qui est des sponsors et des partenaires, ils restent les mêmes, à savoir : le Réseau gabonais pour l’environnement et le développement durable (RGEDD) et Sobraga par l’entremise de sa marque 33 Export dont le nouveau chef de projet, Axel Medjia, entend donner un cachet particulier à ce tournoi, notamment pour les «3e mi-temps», et .

Mais la compétition initiée trois ans plus tôt par Paul Kessany, ancien capitaine des Panthères du Gabon aujourd’hui collaborateur du président de la Transition, promet de nombreuses autres innovations, à commencer par la composition des équipes devant y prendre part. En 2024, apprend-on notamment, le 33 Export Corporate Championship sera mixte. Les organisateurs ont en effet informé qu’«un thème récurrent a fait l’objet de discussions intenses, en amont, lors de la phase d’approche des entreprises, ainsi que pendant le déroulement de l’édition 2023 : l’intégration des femmes dans les effectifs des entreprises». Pour cette 3e édition, il faudra donc s’attendre à voir jouer des femmes dans chacune des équipes en lice, d’autant qu’il est désormais fait obligation d’en avoir au minimum deux, dont une au moins sur le terrain en tant que titulaire. Seulement, lors des matchs, «une femme ne pourra être remplacée que par une femme», préviennent les organisateurs.

L’environnement toujours au cœur des préoccupations 

Comme lors des deux précédentes éditions, le 33 Export Corporate Championship fera la part belle à la question de la préservation de l’environnement et celle de l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) avec son partenaire, l’ONG RGEDD dont le président, Afane Edou, a annoncé lui aussi quelques innovations dans le cadre de la Responsabilité sociétale des entreprises. Après le nettoyage des plages et autres sites du Grand Libreville fréquentés par le public, l’organisation envisage d’aller plus loin en outillant les participants dans le domaine de la rédaction des rapports d’activités. Des séances de formation sont donc prévues avec les associations et les représentants d’entreprises chaque vendredi durant la compétition. Aussi, deux actions visant la préservation de l’environnement sont-elles prévues dans le cadre de ce tournoi.

«Nous pensons que la gestion durable de l’environnement par les entreprises via des actions RSE ciblées à fort impact, est essentielle dans la prise en compte des préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités de gestion. De nombreuses études convergent d’ailleurs sur le fait que les entreprises pratiquant la RSE, notamment au plan environnemental, sont plus performantes économiquement», défend le comité d’organisation.

Lors de la précédente édition, le 33 Export Corporate Championship a réuni 27 entreprises, pour 7 jours de compétition répartis sur 7 semaines. 810 joueurs, 270 membres des staffs techniques, 1 350 bénévoles, 480 membres du comité d’organisation, dont 35 arbitres (15 femmes) et délégués y ont pris part. Pour l’édition de 2024, les inscriptions restent ouvertes aux entreprises souhaitant participer à cette compétition qui se veut «une excellente opportunité pour s’engager dans un réseautage B2B en partageant les idées, en favorisant les rencontres intra/extra sectorielles, tout en assurant une meilleure notoriété de la marque des sociétés participantes et en mettant en avant le côté RSE/RSO».

 
GR
 

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