200 soldats français de la GR remerciés en fin de contrat
Sous le titre «GR : des affreux hors d’état de nuire», le journal Nku’u le messager, n°272 du 5 novembre 2012, explique que de l’«aveu même du porte-parole de la présidence de la République (Alain Claude Billie Bi Nzé, Ndlr), les contrats de plus de 200 officiers et soldats de la Garde républicaine, tous d’origine française, n’ont pas été renouvelés».
Pour essayer de comprendre ce qui peut motiver les autorités gabonaises à mettre à l’écart ces hommes en tenues, longtemps utilisés par feu le président Omar Bongo Ondimba, le journal Nku’u le messager se demande si le climat délétère, qui prédomine entre le Gabon et la France ces derniers temps, ne serait pas à l’origine de ce fait. Le journal estime également que d’autres personnes relèvent plutôt le climat de méfiance et de suspicion qui s’est installé au sein de ce corps d’élite, le plus professionnel de l’armée gabonaise. Ce qui leur fait chuchoter en privé que lors des passages du convoi du chef de l’État, les éléments de la GR sont désormais encadrés, sinon surveillés, par ceux des forces de la police nationale.
La garde républicaine est chargée d’assurer, de façon permanente, la sécurité et la protection du président de la République, à l’intérieur et à l’extérieur du territoire national. Créée en 1964 après le coup d’État contre feu le président Léon Mba, elle est devenue Garde présidentielle (GP), le 4 juin 1970 puis a retrouvé son appellation actuelle le 6 mars 1996. Elle est placée sous l’autorité directe du président de la République, chef suprême des armées.
Au début de l’année 2012, le commandant en chef de ce corps avait annoncé aux «jeunes compatriotes âgés de 18 à 25 ans», l’ouverture d’un recrutement pour renforcer ses effectifs et assurer la relève. Ceci pouvant peut-être expliquer cela.
0 Commentaires
On n’apprend rien de nouveau dans cet article. C’est de la ratatouille.
Ah bon, moi je n’étais pas au courant.
Je ne savais rien de tout ça Lalala-Mont Bouët.Vivement que ça soit des gabonais qui remplacent ces français et non des turcs!
@Lalala-Mont Bouët,
lorsqu’on n’a rien à dire, on se tait. C’est inutile de dire des bêtises pour énerver les compères. Je trouve que l’information de cet article est qu’il n’y a plus de Français à la GR. Crois -tu que les Gabonais sont au courant de cela? Ne nous donnons pas inutilement d’importance.
Le départ de ces coopérants militaires Francais a d’abord été révélé par Echis du Nord, puis par Bilie-By-Nze et repris par d’autres journaux comme Gabaon ou Nkuu le messager que cite Gabonreview. Ce site nous a habitué à aller plus loin que tous les autres médias du bled. C’est ma manière de dire ma déception. Gabonreview a livré le strict minimum sur cette info, il a fait même moins que tous les canards que j’ai cité. On se comprend?
Les voleurs et les receleurs ne dorment jamais à points fermés, ils ont peur de tout et de rien, mais surtout du propriétaire qui peut surgir de nul part pour demander des comptes et reprendre ces biens. Il n’y aura aucun mollusque gabonais dans cette garde, attendons nous à l’enrôlement des rwandais, des nigérians et des turcs. C’est tout !
Pourvu que ce soit vrai! La France-Afrique, disons la France-Gabon c’est terminé!!!!!
Plus de 200 officiers et soldats… Qu’est ce qu’ils etaient nombreux!!!!!!!!!!!!
Aujourd’hui 11 juillet 2017 il y a encore des francais à la GR, surtout le commandant instructeur qui se prend pour Rambo Robert Rodric, un raté, ancien legionnaire, un autre qui a trouvé le paradis sur terre au Gabon, le jour qu’il rentreras en Belgique , temps 2 mois ces gens là meurent de nostalgie, la belle vie leur manque, l’argent, les belles femmes qui se vendent, les soirées exotiques. Tout a une fin
Ne soyons pas naïfs, ses postes ne seront pas tous occupés par des gabonais. Nous aurons d’autres mercenaires à la place des français. Disons clairement que PARIS et LIBREVILLE ne parlent plus le même langage, mais pourquoi?
le pouvoir aura l’illusion de penser que Libreville est désormais hors surveillance de Paris. Belle illusion, pour une telle capacité opérationnelle. On verra…
Ou se réunit l’opposition? à Paris.
Combien d’entreprises françaises ont elles joué le jeu des partenariats publics privés qui sont le fondement de la politique de Bongo? Zéro.
Peut on accepter que le chef de nos institutions soit « protégé » physiquement par une puissance dont l’amitié puisse être suspectée à tort ou à raison d’avoir faibli? Non.
Simple, net, concis.
Je vous apprend que jusque la il ya toujours des officiers francais a la Gr, alors ne revez pas s’il vous plait.