La 17e Commission ministérielle de l’Enseignement privé organisée du 2 au 3 septembre à Libreville sous le thème «une école privée laïque normée pour une éducation de qualité et équitable» a été l’occasion, entre autres, d’examiner les dossiers à l’ordre du jour et d’autoriser ou non l’ouverture de nouveaux établissements, fixant également le cas pour la recherche d’une école de qualité au Gabon. Les travaux ont été clôturés par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima. 

Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, à la clôture des travaux. © D.R.

 

Si l’ouverture des travaux a été présidée par la ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, chargé de la Formation civique, Camélia Ntoutoume Leclercq, la cérémonie de clôture de la 17e commission ministérielle de l’enseignement privé Laïc a été présidée par le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima. Une occasion lui ayant permis de réaffirmer l’importance du respect des normes dans les établissements privés laïcs pour un meilleur rendement du système éducatif gabonais. «Ensemble, construisons une école qui soit le phare de l’excellence, avec des budgets conséquents, vecteur d’un enseignement de qualité pour notre jeunesse», a-t-il déclaré. 

Pour cette 17e session, 432 dossiers ont été traités par les commissaires. Ils concernaient notamment l’habilitation à fonder, la reconnaissance de l’utilité publique. Et La ministre a, pour sa part, abordé plusieurs points, mettant l’accent sur les questions de paiement des enseignants sur les 12 mois, dans les établissements privés, les recrutements et la formation.

Clôturant les travaux, le chef du gouvernement de la Transition a réaffirmé l’importance du respect des normes dans ces établissements privés laïcs. La session s’est en effet achevée sur de fortes recommandations pour une éducation de qualité dans ce type de structures. Dans ce contexte, le Commissaires ont recommandé que «tous les établissements, qu’ils soient publics ou privés, bénéficient d’une formation continue assurée par l’Inspection générale des services (IGS) et l’Institut pédagogique national (IPN)».  

© D.R.

L’Inspecteur général des services, Joachim Ondjila, a expliqué que «cette formation vise à renforcer les compétences pédagogiques et à garantir une meilleure qualité dans la dispensation des cours».

L’autre élément sur lequel se sont appesantis les participants reste la meilleure organisation des établissements scolaires privés laïcs. Pour eux, cette organisation devrait permettre de répondre aux exigences normatives et pédagogiques en vigueur. Ce, d’autant plus qu’ils soulignent que ces écoles jouent un rôle clé dans la refonte du système éducatif national, et que «leur bon fonctionnement est crucial pour l’atteinte de l’objectif d’une éducation de qualité et équitable».

Au terme des travaux, c’est un satisfécit général pour les participants dont les dirigeants d’établissements privés, les experts en éducation et les décideurs gouvernementaux qui ont examiné les défis et opportunités de l’enseignement privé au Gabon.

 
GR
 

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