Réuni en session extraordinaire le 5 août à son siège, le Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a dressé le bilan de ses activités au terme de 12 mois de la transition. 

Célestin Kadjidja, président du Conseil de Régulation de l’ARCEP dirigeant les travaux, le 5 août 2024. © GabonReview

 

Le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), Célestin Kadjidja a présidé le 5 août 2024, le Conseil de régulation. Cette rencontre a permis aux membres du conseil de dresser le bilan de ses activités au terme de 12 mois de la transition du pays. 

À l’entame des travaux, le conseil s’est félicité de la position occupée par le Gabon au classement des pays africains selon le développement des Technologies de l’information et de la communication (TIC) en 2024, réalisé par l’Agence Ecofin, et de l’évolution du secteur de l’économie numérique dans le pays. En effet, selon ce classement, le Gabon est classé 10e des pays africains et 1er pays francophone subsaharien.

Aussi, plusieurs dossiers initiés en début de mandat intervenu le 19 octobre 2023, ont été examinés par le conseil. Il s’agit, entre autres, de la relance du Projet de développement du service universel des télécommunications, du dossier relatif à la coordination des fréquences aux frontières avec les pays voisins et de la situation des opérateurs économiques désireux d’exercer dans le secteur de l’économie numérique en République gabonaise. 

Une vue de la salle. © GabonReview

Concernant la relance du Projet du service universel des télécommunications, le conseil note avec satisfaction l’évolution de ce projet où la fin des travaux et la mise en service des stations radioélectriques dans deux villages des provinces de la Nyanga et de la Ngounié sont prévues à compter du mois de septembre 2024. Par ailleurs, l’Arcep-Gabon et l’Arpce-Congo ont signé un accord de coordination de fréquences aux frontières au mois de juin dernier. Cet accord permettra aux deux États d’harmoniser les fréquences utilisées le long de la frontière. 

Il est à noter que deux accords similaires sont en attente de signature avec la République du Cameroun et la République de Guinée équatoriale, où l’harmonisation des fréquences devient une obligation des trois États dans la zone dite des trois frontières où les opérateurs des télécommunications fournissent les services voix et internet depuis plusieurs années. 

Enfin, le conseil a marqué son étonnement de l’attitude adoptée par certaines sociétés nationales ayant le désir d’exercer dans le secteur de l’économie numérique en violation flagrante des dispositions réglementaires en vigueur. À cet effet, le Conseil de régulation donne mandat à son président pour interpeller les contrevenants dans les meilleurs délais, afin ceux-ci se conforment aux textes en vigueur au Gabon. 

 
GR
 

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