Située à 27 kilomètres de Libreville, la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok a été visitée par le chef de l’Etat. Un déplacement dont l’objectif était de s’imprégner des difficultés des entreprises implantées dans la zone et d’y trouver des solutions.

Ali Bongo lors de sa visite à la Zerp de Nkok, le 7 février 2018. © DCP
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Le chef de l’Etat a effectué s’est rendu sur le site de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok, le 7 février. Il s’agissait pour Ali Bongo de constater l’évolution des activités au sein de cet espace économique. «Il est bon de pouvoir venir à peu près tous les six mois, se rendre compte de l’évolution. Cela permet de voir quels sont les problèmes auxquels les entreprises font face et de trouver des solutions», a déclaré le président de la République.

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Sur le site, Ali Bongo a eu droit à une visite guidée des responsables de différentes structures de production. Le chef de l’Etat s’est rendu tour à tour dans les usines Santé pharmaceutique, Gabon Shenduh, Gabon Veener, Magal Wood et Gabon Wood Clean. Celles-ci sont respectivement spécialisées dans la fabrication de médicaments, la fabrication de contre-plaqués, la transformation du bois brut et la menuiserie industrielle.

«Aujourd’hui, il y a un label qualité made in Gabon qui est en train de se mettre en place. Et cela permet à certaines usines de la zone d’avoir des clients aussi bien aux Etats-Unis, en Chine qu’en Europe», s’est réjoui Ali Bongo. Située à 27 kilomètres de Libreville, la Zerp de Nkok compte actuellement 74 entreprises, dont 56 en phase de production et 18 en construction pour 2150 emplois directs créés.

Levier de la diversification de l’économie gabonaise, la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok a pris un peu plus d’ampleur au courant de l’année 2017. Une évolution symbolisée par la création d’un parc à bois et, l’ouverture d’une agence de banque au sein de l’espace économique.

 
GR
 

9 Commentaires

  1. le citoyen gabonais dit :

    Il serait souhaitable de s:enquérir aussi de la situation des employés qui sont traités d’une manière inhumaine. Les travailleurs sont traités en violation de toutes les règles régissant le travail en réplique gabonaise. Ils travaillent six jours sur sept de huit heures à dix huit heures pour des salaires dérisoires. Ils n’ont pas de contrats CDI, pas d’assurance, pas de congés etc….
    Les nationaux ne sont pas prioritaire pour l’embauche.

  2. Ntoutoum Nfoulou dit :

    Bonjour,

    GR vous etes une reference en ce moment dans le monde entier en matiere d’information sur le Gabon. Pour ma part cela fait près de 5 ans que je vous lis. Il n’y a pas que des Gabonais qui vous lisent, donc ne baisser la garde. Rester toujours professionnel comme vous l’êtes toujours. L’ecriture n’est pas mon domaine mais j’aime et j’admire ce que vous faites. Je vous prie de rester constant ne changer pas votre style…
    Maintenant je viens sur le fond de cet article, avant d’aller si loin à Nkok le President s’est il posé la question comment les operateurs economiques font pour circuler jusqu’à Nkok. Personne pour poser la question au President pourquoi la route n’avance pas? Aucune economie ne peut se developper dans cet etat de la route. Cela devient tabou de parler de la route au Gabon. Si on pose la question on dit que tu es opposant! Je ne vois pas les realisations de cette usine de menusierie car la route est impraticable à moins que c’est une route de reference! C’est desormais comme ca que les entreprises vont faire nos routes à l’avenir!

  3. Milangmissi dit :

    «Aujourd’hui, il y a un label qualité made in Gabon qui est en train de se mettre en place. Et cela permet à certaines usines de la zone d’avoir des clients aussi bien aux Etats-Unis, en Chine qu’en Europe»
    Cette phrase à elle seule explique pourquoi ali bongo ne doit pas rester au pouvoir.
    Elle relève de la psychiatrie, Made in Gabon en train de se mettre en place, ce type soit il prend les kobolos soit il est fou, soit il est atteint du dernier niveau de la mythomanie.
    En fin l’Ethiopie, le Nigeria, le Cameroun ou la Cote d’ivoire qui sont vraiment reconnus dans le monde ne formulent pas ce genre de phrase et c’est le Gabon qui ne vend rien au Cameroun ou à la Guinée équatoriale qui la sort.

    « Le mensonge est une fascination pour le mythomane. »

  4. NGUIMBI Frederic dit :

    @Lecitoyengabonais. Tout à fait d’accord avec vous. Je me suis rendu moi même sur place. Et marché de la guerrite jusqu’à ces zones de production et manufacture de bois « en gros,il n’y a que mini usines de production et la grande scierie existante à l’intérieur » un manque criard (E.P.I). Exposant ainsi les employés à des maladies. juste dépité après sa.

  5. jean- jacques dit :

    Vraiment au lieu de dire que le president fait un effort de changer le Gabon depuis 2009, il ya des changements dans certains domaines rien que les pro faux opposants pour dire que le President ne fait rien, celui qui parle du deplacement des operateurs c’est vrai manque des routes ,mais je pense que les president penserait à cette situation d’ici peu. ou manuq de transport

  6. Eniga dit :

    La situation des employés gabonais.
    Mais il faut d’abord félicité et encouragé, ceux qui investissent en créant une société permettant de donner du travail aux gabonais.
    Ceux-ci sont libres d’accepter ou de refuser dans le cadre du code de travail gabonais.
    Mais si ce code n’est pas parfaitement respecter, il faudrait se poser la question de son adaptation à une économie de marché et au secteur privé dans un pays pauvres.

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