Seule université gabonaise à figurer dans le classement Webometric 2017 des 26348 universités du monde, l’Université Omar Bongo occupe, sur le continent africain, le 897e rang sur 1520 et le 20293e sur le plan mondial.

Image du Slider de la page d’accueil du site Internet de l’UOB. © Gabonreview

 

Les étudiants, enseignants et chercheurs de l’Université Omar Bongo ont énormément du chemin à faire pour espérer figurer ne fut-ce que dans le top 100 du plus grand classement académique des établissements d’enseignement supérieur, édité par des chercheurs du «Consejo superior de investigaciones cientificas» (Csic), un organisme espagnol.

La Webometrics se focalise sur la performance globale des universités du monde entier sur le web qui est, selon le Csic, un outil indispensable à l’époque actuelle. Elle prend en compte quatre indicateurs pondérés : l’impact (nombre de liens hypertextes pointant vers les pages du site web) ; la présence (nombre de pages du site web contenues dans l’index de Google) ; l’ouverture (nombre de productions scientifiques indexées par Google Scholar) et l’excellence (nombre d’articles entrant dans les 10% des revues les plus citées par Scimago).Sur ces quatre indicateurs pondérés, l’UOB se classe 16231e en terme d’impact, 25981e pour la présence, 8635e pour l’ouverture et 5778 pour l’excellence.

L’objectif initial du classement est de promouvoir la présence universitaire sur la toile, en soutenant les initiatives «Open Access» visant à accroître de manière significative le transfert des connaissances scientifiques et culturelles générées par les universités à l’ensemble de la société.

En tête du classement a fricain, l’Afrique du sud place 7 universités sur les 10 premières du top 100. Après l’Afrique du Sud, l’Egypte est le second pays à avoir plus de points dans ce classement consultable sur http://www.webometrics.info/en/Ranking_africa dans lequel la première université gabonaise se perd.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. legaboma dit :

    C’est vraiment très dommage que nous occupons cet rang…apparemment beaucoup de choses sont à revoir

  2. le Marechalat du Roi Dieu dit :

    Pas du tout surpris …

  3. Jean -Jacques dit :

    Voila les resultats les profs qui ont pretés serment pour transmettre leur connaissances , passent leur temps à faire des greves, font plus de la politique par ce que chacun veut devenir ministre, et le gouvernemt gaspille de l’argent en les payant la prime de recherche, je ne sais pas ce qu’il recherchent , les greves ou les nominations?

  4. Jean -Jacques dit :

    le gouvernement doit couper cette prime. et exiger les publications, recherches, resultats.c’est de l’argent jeté.

  5. Milangmissi dit :

    Quelle honte ??? Bon c’est pas grave, nous on est premier organisateur de CAN en Afrique

  6. Mbonga la Future Exilée dit :

    Jean Jacques.

    Oui,L’Afrique du Sud caracole en tête du classement du Palmarès des meilleures universités d’Afrique. Je ne sais pas dans quel pays vous avez fait vos études supérieures, mais je puis vous assurer que si vous avez visité les universités Sud Africaines vous ne tiendriez pas ce langage!

    Commencez à offrir à nos enseignants et apprenants un cadre de travail digne de ce nom et non une université pourrie telle que celle qui fait la honte du Pays! Même les maisons de pompes funèbres présentent un aspect plus reluisant! Rien que la devanture ( entrée principale) ne donne aucune envie d’y pénétrer à fortiori d’y passer une bonne partie de la vie! Ils sont bien courageux ces enfants du pays avec leur enseignants d’évoluer dans un tel environnement!

    Par ailleurs, ne doutez pas trop des capacités de nos enseignants à transmettre le savoir sauf si le niveau a baissé comme cela est constaté avec nos enfants! Toutefois, je sais que pendant les 15/20 années au moins qui ont suivi sa création cette université a eu à former des élites remarquables (et pas des moindres!) dont la plupart dirigent encore ce pays.
    J’ai eu la chance d’être boursier du Gabon en France de 1978 à 1982, mais croyez moi, le niveau d’études de mes camarades restés au pays étudier à  »L’Université du Gabon » était très élevé et se mesurait parfaitement avec le nôtre acquis à l’étranger.

    Dans un premier temps, la sécurisation (clôture digne) et la signalétique intérieure et extérieure de l’Université s’imposent.

    Mettez à la disposition des enseignants et des étudiants un complexe administratif, des amphis, des salles de cours équipées, du matériel didactique, une bibliothèque (étudiants et enseignants) garnie avec des ouvrages récents et non des vieilleries,un centre NTIC avec toutes les accessibilités etc… Pour les étudiants, construire des résidences universitaires aux normes qui peuvent ne pas être dans l’enceinte du campus mais pas trop éloignées non plus, faire appel à un paysagiste pour créer un cadre extérieur propice à la détente et à la décontraction ( parc- bancs- pelouse- arbres- fleurs), Restau U et KAFET, … Bref tout un programme!
    A mon humble avis Libreville mérite qu’une deuxième Université y soit érigée tout simplement. Au fait cela aurait pu se réaliser même pour la présente année universitaire! Ali n’a t-il pas fait don du domaine « D’OYO » à la jeunesse? Qu’attend on pour l’exploiter? Nos enfants en ont besoin!

    Une fois que toutes ces conditions seront réunies, vous verrez que les enseignants vaqueront tellement à leur mission qu’ils auront très peu de temps pour la politique et les grèves. Idem pour les étudiants. Mais cela suppose aussi que la gestion des bourses et autres revendications récurrentes seront maîtrisées par nos gouvernants afin d’éviter des perturbations intempestives pendant l’année académique.

    Je suis d’accord avec vous sur la prime de recherche. En effet, nous ne sommes pas toujours au courant des publications des chercheurs. L’organe en charge de suivre cette activité devrait diffuser (dans l’Union par exemple) à chaque fin d’année la liste des publications en indiquant au public comment se les procurer. En principe la prime est attribuée sous condition. L’Enseignant-Chercheur a l’obligation de produire une publication au bout d’un certain nombre d’années (J’écris sous contrôle svp). S’il ne le fait pas, la prime doit être suspendue (Critère du mérite). Il revient aux autorités de réguler et surtout d’agir si les chercheurs ne respectent pas cette clause, à moins que cette prime ne soit permanente ce qui serait dommage, et justifierait éventuellement le peu d’engouement des chercheurs à publier car cela serait assimilé dans ce cas tout simplement comme un droit!

  7. Ediwayne dit :

    La faute revient aux professeurs qui passent leur temps à écrire de long discours politiques, plutôt que de se donner à la recherche et surtout de publier leurs trouvailles!

    Comment admettre qu’un professeur soit disant  »agrégé » vienne donné le même cours sans modifications, ni à la forme ni par le fond,durant plus de 5ans!! QUEL HONTE!

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