En marge de sa conférence de presse du 28 janvier, le ministre de la Communication, a répondu aux membres de l’opposition invitant le parlement européen à voter une résolution contre le Gabon le 2 février à Bruxelles.

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilié-By-Nze. © gabonlibre.com
 

L’adoption par le parlement européen d’une résolution sur le Gabon, telle que Souhaitée par les membres de l’opposition n’a pas laissé insensible le ministre de la Communication lors de sa conférence de presse du 27 janvier.

«Le Gabon n’est pas membre de l’union européenne pour qu’une telle résolution soit adoptée contre lui», a-t-il déclaré. Si le porte-parole du gouvernement a reconnu l’appartenance du Gabon au concert des Nations Unies depuis 1963,  il estime que le Gabon n’est plus une colonie de l’Europe.

«Si les membres l’opposition se sont réveillés un matin et ont pour projet de faire du Gabon une colonie à nouveau de l’Europe, nous  ne sommes pas dans ce contexte », a précisé Alain Claude Bilie By Nze. «L’élection, au Gabon, a-t-il insisté, est terminée et qu’il n’est plus dans un contexte de contentieux électoral». Pour Bilie By Nze «Si les institutions gabonaises  ne suffisent plus pour gérer les problèmes du Gabon, ces messieurs ne peuvent pas être appelés leaders de l’opposition».

Car, a-t-il insisté, « un leader de l’opposition c’est celui qui respecte les lois de son pays. Et s’ils sont devenus des porte-voix de certains intérêt européens, le Gabon n’entend pas du tout se laisser dicter une loi au- dessus de ses institutions».

Selon le porte-parole du gouvernement, la démarche de l’opposition viserait à remettre le Gabon sous la tutelle étrangère. «Nous accepterons ceux qui acceptent de respecter nos institutions. Nous rejetterons tout ce qui contribuera à mettre en cause nos institutions. Et pour le coup, ces messieurs de l’opposition seraient mieux avisés de reconsidérer leur manière de vouloir ramener le Gabon à une époque révolue. La colonisation est terminée, nous traitons d’égal à égal avec d’autres pays».

Toutefois, le ministre de la Communication a omis de préciser que le Gabon a librement signé l’Accord de Cotonou qui offre la possibilité au parlement européen de voter une résolution contre Libreville, comme il le ferait contre tout Etat membre.Par ailleurs, lors de la conclusion de cet accord en 2000 ainsi que lors de ses deux révisions, en 2005 et en 2010, Libreville n’avait émis aucune réserve sur l’article 96 de l’accord.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. AGORA dit :

    Apparemment, Bilié Bi Nze, porte-parole du gouvernement, ne sait pas que l’Union Européenne, tout comme les autres organisations régionales du monde entier, puisse prendre des sanctions contre n’importe quel régime de la planète, du moment que le pays en question soit membre des Nations-Unies.
    L’Assemblée Générale des Nations Unies a depuis longtemps accordé le statut d’observateur à l’Union Européenne, en qualité de membres non étatiques des Nations Unies. Le droit international autorise l’UE à voter une résolution demandant des sanctions contre un pays avec lequel l’UE a des contacts, ce qui est le cas du Gabon, même si ces pays ne sont pas membres de cette union.
    Quand l’UE a voté pour demander des sanctions contre la Russie en 2014, suite à l’invasion par la Russie de l’Ukraine, est-ce que la Russie était membre de l’UE ?
    Ah bilie ze kid, arrêtes ! !!!!

  2. Iboundji dit :

    A chacun « ses ondes négatives »Chacun brille comme il le peut certains par leur pestilente inculture d autres par l intelligence (sic!) Cette inculture permet alors à un faquin « de gouvernement » de sortir de pareilles énormités,déconnectées des faits-,sans (trop ?ou assez ?) a ses yeux couvrir l’intéressé de ridicule.Mais après tt que peut-on attendre d 1 faquin ?..
    « Il vaut mieux se taire et passer pour un con plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet. »Pierre Desproges
    « Ayong y atong b’ab nkel ovon « [chaque tribu fabrique les manches de haches à sa façon] sagesse Ekang

  3. liberty dit :

    Excellent le commentaire ci-dessus (AGORA). Il rétablit la réalité

  4. MWANE NYAMBI dit :

    Je m’en doutais

  5. diogene dit :

    Tiens, un aveu de culpabilité ! Faire référence à l’impossibilité d’une sanction sans proclamer son innocence…
    Faire supporter la charge d’une compétition sportive par un géant du pétrole n’est pas se mettre sous un joug colonial ?
    Je pense que ce monsieur voit dans la notion de concert international, un quartet à cordes de musique de chambre.
    Nous accepterons ceux qui acceptent les institutions, mince voilà qu’il s’exclut de tout dialogue…
    Clairement suicidaire, il lui faudrait passer à l’acte.

  6. Enfant du pays dit :

    J’ai comme l’impression que ignore beaucoup de choses dans l’accords internationaux que le Gabon a signe. Bref c’est l’amateurisme c’est pas sa faute. De grâce cher Bilié avant de répondre à une question, on prend quand même le temps de réfléchir même pendant 3 secondes. Mais toi c’est pas le cas ca sort comme ca sort et tu dis des énormités PITIE Pour un membre du gouvernement

  7. NFEYA dit :

    Le pense-bête devrait retourner à l’école…

  8. 2bn pense a la campagne présidentielle ou il faut chercher a convaincre le peuple Gabonais en disant des idioties. Le peuple Gabonais n’est pas comme toi. Laisse nous travailler pour notre libération et toi continue a noyer ALI./

  9. Le patriote dit :

    Bjr
    Le fait même que tu perds ton temps a essayer de lui répondre est même étonnant. Tout ce que dit et fait Billy bi Nzé est pour moi un non évènement. Un personnage aussi bête et incohérent qui n’a pour seul but que de faire le buzz avec de telles conneries ne mérite même pas qu’on s’y intéresse.

  10. joe dit :

    Il parle ,il fait le bruit ce messieur.Que connait-il au juste ?zéro .

  11. Hermann O. dit :

    j ai suivi avec beaucoup d attention le point de presse du ministre de la com. ok sa reponse n est pas pour le moins pertinente. mais que dire de nos journalistes incapables de le relancer et lui rappeler par exemple que le gabon est signataire de l accord de Cotonou…cela devrait etre une excellente opportunité pour mettre en evidence son ignorance de la question !!!!

  12. Le Nantais dit :

    « Toutefois, le ministre de la Communication a omis de préciser que le Gabon a librement signé l’Accord de Cotonou qui offre la possibilité au parlement européen de voter une résolution contre Libreville, comme il le ferait contre tout Etat membre.Par ailleurs, lors de la conclusion de cet accord en 2000 ainsi que lors de ses deux révisions, en 2005 et en 2010, Libreville n’avait émis aucune réserve sur l’article 96 de l’accord ».
    Tout est dit !

  13. gabonito dit :

    Bilie by NZe a peur ???????????????

  14. AGORA dit :

    Ah Hermann.O ! La c’est encore une autre histoire. …!la liberté des jounaliste est en
    détresses pays !!

  15. Axelle MBALLA dit :

    Billy bi Nzé a peur… Ses propres crimes, et ceux collectifs; c’est-à-dire ceux perpétrés sans répit au cœur de leur sanguinaire régime. S’il est incapable de comprendre ce que l’Union Européenne est capable de faire sur une dictature, où qu’elle soit, dans le monde, a-t-on encore des raisons de ne pas comprendre pourquoi le premier palier de l’université lui a été difficile, et qu’il a choisi la voie de la traîtrise, comme consécration, même s’il fallait mettre des resteurs d’universités ….à poil.

  16. Anatole O K J dit :

    N’ayons pitié de BIBIZEH mais surtout de l’UE qui croit que nous ne voyons pas les farces d’un de ses pays à propos du Gabon.

  17. obalango dit :

    http://www.europarl.europa.eu/intcoop/acp/03_01/pdf/mn3012634_fr.pdf
    ARTICLE 96
    Éléments essentiels — Procédure de consultation
    et mesures appropriées concernant les droits de l’homme,
    les principes démocratiques et l’État de droit
    1. Aux fins du présent article, on entend par «partie», la Communauté et les États
    membres de l’Union européenne, d’une part, et chaque État ACP, d’autre part.
    1a. Les deux parties conviennent, sauf en cas d’urgence particulière, d’épuiser
    toutes les possibilités de dialogue prévues dans le cadre de l’article 8 avant de
    procéder aux consultations visées au paragraphe 2, point a), du présent article.
    2. a) Si, nonobstant le dialogue politique sur les éléments essentiels prévus à l’article
    8 et au paragraphe 1a du présent article, une partie considère que
    l’autre manque à une obligation découlant du respect des droits de l’homme,
    des principes démocratiques et de l’État de droit visés à l’article 9, paragraphe
    2, elle fournit à l’autre partie et au Conseil des ministres, sauf en cas
    d’urgence particulière, les éléments d’information utiles nécessaires à un
    examen approfondi de la situation en vue de rechercher une solution acceptable
    par les parties. À cet effet, elle invite l’autre partie à procéder à des
    consultations, portant principalement sur les mesures prises ou à prendre
    par la partie concernée afin de remédier à la situation conformément à l’annexe
    VII.
    Les consultations sont menées au niveau et dans la forme considérés les
    plus appropriés en vue de trouver une solution.
    Les consultations commencent au plus tard trente jours après l’invitation
    et se poursuivent pendant une période déterminée d’un commun accord, en
    fonction de la nature et de la gravité du manquement. Dans tous les cas, le
    dialogue mené dans le cadre de la procédure de consultation ne dure pas
    plus de cent vingt jours.
    Si les consultations ne conduisent pas à une solution acceptable par les
    parties, en cas de refus de consultation ou en cas d’urgence particulière, des
    mesures appropriées peuvent être prises. Ces mesures sont levées dès que
    les raisons qui les ont motivées disparaissent.
    b) Les termes «cas d’urgence particulière» visent des cas exceptionnels de violations
    particulièrement graves et évidentes d’un des éléments essentiels
    visés à l’article 9, paragraphe 2, qui nécessitent une réaction immédiate.
    La partie qui recourt à la procédure d’urgence particulière en informe parallèlement
    l’autre partie et le Conseil des ministres, sauf si les délais ne le lui
    permettent pas.
    c) Les «mesures appropriées» au sens du présent article sont des mesures
    arrêtées en conformité avec le droit international et proportionnelles à la
    violation.
    Le choix doit porter en priorité sur les mesures qui perturbent le moins l’application
    du présent accord. Il est entendu que la suspension serait un dernier
    recours.
    Si des mesures sont prises, en cas d’urgence particulière, celles-ci sont
    immédiatement notifiées à l’autre partie et au Conseil des ministres. Des
    consultations peuvent alors être convoquées, à la demande de la partie
    concernée, en vue d’examiner de façon approfondie la situation et, le cas échéant, d’y remédier. Ces consultations se déroulent selon les modalités
    spécifiées aux deuxième et troisième alinéas du point a).

  18. jean -jacques dit :

    Mais quelle resolution? c’est pas L’UE qui construit le Gabon svp. on a pas à perdre avec eux, le Gabon peut bien resillier cette charte, l’Angleterre est sorti du bloco ou pas? le Gabon peut le faire. et c’est l’UE qui sera le grand perdant, si le Gabon quitte( resilie le contrat) les autres pays Africains signataires feront aussi, et c’est l’Eclatement de l’UE. AUjourd’hui le Gabon à plusieurs partenaires. Leur resolution va compromettre les interets economiques de l’UE.

    • octobre rouge dit :

      JJ, pour ta gouverne, c’est l’U.E qui finance ton machin de l’U.A là, donc résilier comme tu dis le contrat, et on verra combien de mois vous tiendrez sans leur argent,vos organismes africains là, sont financé par qui?, Les blancs,(UE),tu es vraiment comme BILLI BE NZE,vous parlez sans réfléchir.

      • Nkembo dit :

        Attendez d’abord que la fameuse résolution soit votée. J’attends seulement voir comment ils vont installer Ping au pouvoir. A part ça,les autres mesures ne seront que chantage et surtout duperie à l’endroit du corrupteur Ping.

  19. fan dit :

    Le pb à été tranché au niveau des ACP, arrêtons de courir derrière des chimères. Réfléchissons sur la manière intelligente de reconquérir notre souveraineté. Tel a appris tel autre non c’est de la gabonite

  20. Bienvenu EYI MBA dit :

    AGORA ET LE NANTAIS,
    Vos commentaires sont intéressants, pour notre gouverne et juste pour aller plus avant,en cas de sanctions au niveau de l’UE,et de refus d’application des émergents,que risquent ces derniers? Quelle est la suite,vu que nous savons que l’orgueil et l’aliénation d’ali bongo et ses collaborateurs font qu’ils refuseront d’accepter les sanctions?
    Merci d’éclairer nos obscures lanternes…

  21. mayombodieudonne dit :

    1/ ALI A VOTER POUR LE DEPART DE KADFI
    2/ ALI A VOTER POUR LE DEPART DE GBAGBO ET IL AVAIT:
    DIT SI GBAGBO EST LA MAL DE LA COTE D’IVOIR IL DOIT TIRER LES CONCLUSION ET PARTIR C’est AUJOURD’hui ALAIN CLAUDE EST DEVENU LA 2IEME PERSONNALITE DU GABON POURVU AUE CELA DURE LONGTEMPS BEAUCOUP SONT PASSEE PAR LA ET SONT PArtis

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