Internet et plus généralement les nouvelles technologies de l’information, multiplient les possibilités de s’informer, de rechercher une information et de la vérifier. Mais elles ont aussi un revers à la médaille : elles facilitent la vie des ignorants et des paresseux au point de créer la confusion entre journaliste et pirate.

Voleurs, copieurs et plagiaires dans la presse gabonaise

Si être ignorant n’est pas un crime, voler les compétences de ses collègues pour pallier à son incompétence en est un. À ce sujet, dans le petit monde de la presse gabonaise, le plagiat est presque devenu la normalité. Disons le clairement, les journalistes de ce pays sont devenus des copieurs, et leur talent se mesure à leur capacité de le faire sans se faire remarquer.

Internet et sa relative gratuité, du point de vue de l’utilisateur, a sensiblement modifié la position du curseur qui marque la différence entre l’exploitation d’une information et sa copie, voire son plagiat. Personne ne conteste le fait qu’une information émise par un média puisse être reprise par d’autres. Il existe même des cas particulier où cette information est émise à cet effet, comme les communiqués d’agences de presse. Mais le droit de reprendre cette information à un coût. D’un point de vue légal, il ne suffit pas de citer la source pour se défausser. Si les usages sur le Web on modifié la donne, ils ne permettent pas pour autant tous les excès qui deviennent le quotidien d’un journaliste gabonais. Nous ne parlerons ici que de ce que nous connaissons, c’est à dire notre site, nos pratiques et celles de ceux qui nous reprennent.

L’article 8 du Code de déontologie du journaliste, issue de la Charte de Munich, est clair : “Le journaliste considérera comme fautes professionnelles graves: le plagiat; la distorsion malveillante; la calomnie, la médisance, la diffamation, les accusations sans fondement; l’acceptation d’une quelconque gratification en raison de la publication d’une information ou de sa suppression.”

D’après Wikipedia, Le «plagiaire» est celui qui s’approprie indument ou frauduleusement tout ou partie d’une œuvre littéraire, technique ou artistique (et certains étendent ceci – par extension – à un style, des idées, ou des faits). Dit autrement, le plagiat est une faute morale consistant à copier un auteur ou un créateur sans le dire, ou à fortement s’inspirer d’un modèle que l’on omet délibérément ou par négligence de désigner. Il est souvent assimilé à un vol immatériel.

Il nous arrive, bien entendu, dans le cadre de notre travail, d’utiliser les informations ou les images d’autres sites, journaux ou auteurs, et c’est là d’ailleurs que se fonde, pour un journaliste, une des limites de la déontologie du métier. Le monde est trop grand, la désinformation trop fréquente et les moyens de la presse trop faibles pour que nous puissions vérifier «de visu» toutes les informations que nous publions. Aujourd’hui, il est d’usage entre journaliste de s’échanger des infos, des sources, de confirmer ou d’infirmer les rumeurs. Il est aussi toléré de réécrire une partie d’article d’un autre titre de presse, à condition de le citer expressément et de l’abonder d’informations extérieures. Mais il est inadmissible et illégal de recopier tel quel un article et de le signer de son nom…

C’est pourtant ce qui se passe chaque jour au Gabon. Le site koaci.com est un des spécialistes de ce plagiat immoral. D’autres comme gabonlibre.com ou bdpgabon.org recopient intégralement nos articles mais citent, de façon plus ou moins visible, leur source. Sauf qu’il ne s’agit plus là d’une source, les articles n’étant pas réécrit mais simplement copiés/collés. La presse imprimée, et vendue aux lecteurs, n’est pas en reste et de nombreux hebdomadaires paraissant au Gabon ne sont en fait que des compilations d’articles pêchés sur le Net, chez nous et chez nos confrères. Il leur arrive de nous citer, mais cela reste assez rare.

Visiblement, ces écrivaillons ne comprennent pas tout ce qu’ils recopient puisqu’ils laissent, de ci, de là, des traces de liens qui n’existent plus, a fortiori sur un journal papier, ou des références qui n’ont plus lieu d’être. Certains même, malgré le décalage temporel entre notre publication et la leur, omettent de modifier le temps des verbes.

Certains d’entre eux ne s’en cachent même pas, ne se rendant aux conférences de presse que pour profiter du buffet et du cocktail : pas de bloc note, pas d’enregistreur, juste l’idée qu’ils retrouveront sur les sites de leurs collègues les informations qui leur permettront de bâcler leur article à temps.

Écrire un article demande beaucoup de travail et d’engagement. D’où que provienne l’information, le journaliste doit la vérifier, la confronter à l’environnement, souvent se déplacer, appeler des sources et effectuer des recherches afin de comprendre à quelles références l’information fait allusion. Puis il doit rédiger, corriger et publier. Un labeur qui justifie son salaire et qui permet, normalement, au support qui le publie de gagner de quoi payer ce salaire. C’est tout cela que volent les plagiaires.

Alors nous aimerions rappeler à ceux que nous ne pouvons décidément pas appeler des confrères, que le titre de journaliste se mérite grâce à la qualité du travail publié sous son nom… à condition que ce travail ait été réalisé par celui qui signe. Leur rappeler, car vu leur incompétence ils ne le savent peut-être pas, que ce qu’ils font est un délit, au minimum, passible d’amendes et de dommages et intérêt en justice. Que, enfin, s’ils ne font pas l’effort d’un travail de veille sur la presse au Gabon, d’autres le font d’autant plus facilement que nous sommes un petit pays où il est difficile de masquer ses forfaits. Alors nous les voyons et les connaissons.

Si malgré tout vous voulez, ou devez reprendre des infos sur un site Internet, souvenez-vous que :

  • Toutes les sources d’informations sont concernées par le droit d’auteur, y compris les sites Internet
  • Il existe deux droits d’auteurs incontournables :
    • Le droit moral (le nom de l’auteur)
    • Le droit commercial (L’accord du support pour lequel travaille l’auteur, qu’il soit gratuit ou onéreux)
  • Vous devez citer votre source et, si possible, placer un lien afin de s’y rendre (ça, c’est pour les bonnes manières)
  • Une citation, c’est la copie d’un extrait et non la reprise intégrale d’un article
  • Si vous désirez reprendre l’article dans son intégralité (pour la presse papier par exemple), la première des choses à faire est d’en demander l’autorisation au site concerné. Il est bien rare qu’il la refuse.
  • Enfin et surtout, citer l’auteur ne suffit pas si vous n’avez pas son autorisation et celle de son employeur.
 
GR
 

37 Commentaires

  1. La Fille de la Veuve dit :

    C’est bien pour cette raison que, lorsque je suis hors du Gabon, vous etes le seul Media Gabonais que je lis desormais. Parce que chez-vous c’est de tres serieux. Bravo a vous.

  2. scha dit :

    bien dit!!! il faut bien donner des leçons à ces petits écrivaillons qui s’improvisent journalistes!!!!

  3. maroundou200 dit :

    Très bel article !!! c’est très important ces mises au point. Haro aux voleurs d’articles !!!! mdr

  4. Rickiki dit :

    C’est d’ailleurs sur l’un de ces sites que j’ai découvert le vôtre. Évidemment, je préfère l’original.

  5. le Saint Gabs dit :

    Le site qui bat le record,à mon avis est Gabonews!!!Ce site,en effet brille par l’incompétence de ses reporters…je suis désolé d’être aussi cru mais quand on voit le plagiat y orchestré ,ça choque!!!Les fautes d’orthographe,en veux-tu,en voilà…à croire qu’il n’ont pas de rédacteur en chef qualifié!
    Merci d’avoir soulevé ce problème et bon vent!

  6. JOJO 241 dit :

    Voilà qui est dit! On doit aussi faire les awards des medias Gabonais.
    Je confirme pour le site gabonlibre.com.J’y vais souvent pour m’informer. Mais il m’arrive souvent de lire des articles lus sur gabonreview.com 1 ou 2 jours plus tôt.
    Je dois aussi dire que c’est signé gabonreview.com et c’est comme ca que j’ai connu ce site(gabonreview.com).
    Bon travail Gabonreview. Vous confirmez que sur la toile etes le meilleur media (pour moi)

  7. sinotables dit :

    C’est un constat lamentable et regrettable. Si ces « écrivaillons » pouvaient prendre conscience au mal qu’ils font à la profession. a http://www.sinotables.com nous disons que le journaliste c’est la capacité de descendre sur le terrain, c’est aussi la capacité de savoir exploiter un confrère si cela s’avère nécessaire.

    • Luc Lemaire dit :

      Je suis d’accord avec vous, nous n’avons rien contre la reprise de nos articles si celui ci est clairement signé de l’auteur et que le site de provenance est mentionné de façon lisible. C’est rarement le cas, que ce soit en reprenant de large passages ou l’intégralité de cet article.

  8. ZANG MENGUE dit :

    Cher Journaliste,
    J’ai lu votre analyse quant à la piraterie dans le microcosme communicationnel Gabonais. Sans vouloir polémiquer, j’estime que si vous constatez que vous êtes dans le cadre de votre site, victime de la piraterie et du plagiat de la part de certains de vos confrères, il est tout à fait normal que vous dénonciez cela mais avec méthode car, il est malhonnête de s’approprier la propriété intellectuelle d’autrui, sans toutefois demander l’accord de ce dernier. Toutefois, il me semble qu’il n’est pas déontologique de critiquer ses confères comme vous le faites dans cet article. Vouloir se substituer au CNC me parait présomptueux. L’idéal serait de voir tout un chacun être à sa place. Autrement dit, le métier de journaliste au journaliste et la régulation au CNC.
    Bien cordialement.

    • Luc Lemaire dit :

      Qui parle de régulation ? Ou bien nous réglons cela entre nous, ou bien nous allons en justice. Et j’espère que tout le monde est assez intelligent pour vouloir trouver des accord sur nos pratiques. Le CNC n’a rien à voir là-dedans. D’ailleurs, ont-ils la tête à ça ? Quant à critiquer ceux qui sont loin d’être des confrères (des confrères nous en avons beaucoup et ils savent que cela ne s’adresse pas à eux) mais des profiteurs, je ne vois pas ce qu’il y a de contraire à la déontologie. Autant que je sache, le corporatisme aveugle est une bêtise et un abus. Au passage, Koaci est en Côte d’Ivoire et Gabon Libre en France. Ce n’est donc pas un problème gabonais.

      • Zang mengue dit :

        Cher journaliste rebonsoir,
        Je suis surpris par l’épilogue de votre réponse face à mon point de vue sur votre article sur le plagiat. En ce qui me concerne, j’ai cru que cet espace est une occasion pour le citoyen lambda de donner son point de vu par rapport à vos articles. C’est dans cette logique que j’ai intervenu.d’ailleurs le plagiat ne me concerne pas.Mon intention n’était pas corporatiste , car tout comme vous, j’aime que les choses soient bien faites. Pour preuve, je consulte beaucoup votre site.
        Amitiée renouvelée.

  9. Gabonlibre a décidé de ne plus reprendre vos articles à partir de ce jour

  10. maroundou200 dit :

    Désolés pour les journalistes choqués oh ! c comme ça il faut arrêter ça.lol

  11. l'arroseur arrosé dit :

    difficile de se frayer un chemin dans un mon de où tout est mis en œuvre pour réduire le journalisme à la médiocrité. je suis JOURNALISTE et je sais ce que ça vaux. si la pratique est répandue, c’est parce qu’elle sert à un certain nombre de personnes dans la corporation qui ne voudraient pas assainir le milieu. la pire des choses qui puisse arriver à un JOURNALISTE c’est de plagier les Infos. Mais ça même le plaignant du jour (gabonreviews.com) a des aveux à nous faire. tenez, je n’ai pas souvenance d’avoir rencontré un seul journaliste de ce desk sur le terrain, pourtant nous avons les mêmes informations. Il dois bien se passer quelque chose que nous n’avons appris dans les écoles de journalisme pour qu’ils soient informer. il faut donc nous enseigner la méthode qui vous permet de recolter l’information ponctuel, vue que vous ne faites pas dans l’investigation.

    si vous suivez au quotidien l’actualité du Gabon, vous vous rendrez compte que nos chers confrères sont souvent distancés par les quotidiens et autres journaux radio/tv de service public. puisque ces gars ne vont pas sur le terrain, ils devraient donc mentionner leurs sources pour crédibiliser leurs infos. S’il n’y a pas de source c’est qu’il y a un travail de réécriture habile qui se cache et qui devrait être dénoncé par les VRAIS JOURNALISTES.Si gabonreview.com osait publier ces source alors il (le site) n’aurait jamais osé publié un tel article qui se targe d’être un éditorial, au mépris de ce genre majeur en journalisme.

    Pourtant j’ai conviction que dans desk (gabonreviews), il y a des hommes intelligents, si je m’en tiens à la qualité, il faut le reconnaitre, de leur écriture. Mais cette façon de faire, le milieu du journaliste l’a découvert avec la mise en ligne d’un portail d’actualité bien connu des gabonais qui excelle dans la réécriture de l’actualité sans citer les sources, gaboneco.com pour ne pas le nommer. Et ce site s’est fait un nom par un système de référencement agressif sur les moteurs de recherche au point de bluffer les internautes. pour votre gouverne, les rédacteurs actuels de Gabonreviews.com sont des anciens de gaboneco.com. Nous ne voulons pas polémiquer ou encore encourager le désordre, mais juste signaler que c’est une plainte d’un ARROSEUR arrosé.

    • Luc Lemaire dit :

      Je me permets de répondre, dans la mesure où, d’une part j’ai écrit cet article et l’assume totalement, et d’autre part je suis responsable de la rédaction et donc de nos pratiques.

      Je commence par m’inscrire en faux sur le fait que reprendre des informations serait systématiquement un plagiat. Je ne le pense pas, d’autant moins que quoi qu’on fasse comme enquête ou travail d’investigation, on ne fait au bout du compte que compiler des informations reprises de diverses sources. Fort heureusement, sinon, cela deviendrait du roman et non du journalisme. De la même manière, tout comme les agences de presse fournissent des infos destinées à être réécrites par les rédacteurs, il est d’usage sur le Web, mais dans la presse écrite aussi, de se nourrir des actualités diffusées par d’autres pour rédiger son article. Comment pourrait-il en être autrement ? Est-ce plagier que de reprendre la défaite de jean Ping à l’UA pour en tirer un article ? Aucun média gabonais n’ayant les moyen d’y envoyer une équipe, faut-il ne pas en parler ? La plupart du temps d’ailleurs, cette information nous parvient, à nous comme à tous les médias, sous forme de communiqué de presse. Doit-on s’en contenter alors qu’un autre support a pu réaliser une interview circonstancié du personnage concerné ? Bien entendu, en reprenant un extrait d’interview ou de reportage, nous citons nos sources. Lisez un peu gabonreview et vous verrez que c’est systématique. Lorsque nous le pouvons, nous y ajoutons le lien vers cette source.

      Vous ne voyez pas les journalistes de gabonreview sur le terrain ? Il faudra alors que je leur demande ce qu’ils font tous les matins, l’après-midi et le soir parfois, et qu’ils m’expliquent ce qu’ils ont pratiqué comme sacrifice pour ramener l’info qui ne sera publiée par d’autres que bien plus tard, ou la bande son d’une conférence de presse qu’ils mettent quelques heures à retranscrire. Ce n’est pas parce qu’ils peuvent, parfois, être discrets qu’ils ne sont pas sur le terrain. Sans doute aussi ne sont ils pas systématiquement là où tous les autres sont. Bien entendu, ils complètent ce travail par une recherche documentaire, des coups de fils à leurs sources et toutes autres choses qui leur permet de vérifier leurs informations ou de les enrichir. C’est, à mon sens, le travail d’un journaliste. Faites vous-même une recherche sur Internet, repérez quelques articles trop semblables pour être issus de sources variées… et regardez les dates et heures de parution. Vous jugerez par vous même de qui détient l’antériorité de l’article.

      Si vous avez lu l’intégralité de cet éditorial (d’après le dictionnaire, Éditorial : Commentaire ou article de fond où est exprimée l’opinion d’un journaliste, de la direction d’un journal, d’une revue), vous aurez sans doute remarqué que je critique les sites ou journaux qui se contentent de recopier textuellement nos articles (et ceux des autres au passage), sans même les adapter. On y retrouve des « cliquez ici » destinés, chez nous, à renvoyer sur une source, sans le lien bien entendu. Souvent même, il sont signés d’un pseudo sans aucune référence à l’article original.

      « Si gabonreview.com osait publier ces source alors il (le site) n’aurait jamais osé publié un tel article qui se targe d’être un éditorial, au mépris de ce genre majeur en journalisme. » Désolé, je ne comprends pas le sens de cette phrase et ne peut donc y répondre.

      Parlons donc enfin de gaboneco. Il y eut à gaboneco jusqu’à 24 journalistes rédacteurs. Certains d’entre eux allaient sur le terrains, d’autres non. La moitié d’entre eux étaient des stagiaires en formation, faute d’école de journalisme au Gabon. Alors oui, il y eut des articles qui n’étaient que de la réécriture d’autres sources. Mais comme, techniquement, la rédaction n’avait pas la maitrise de diverses options, nous ne pouvions ni signer les articles, ni créer des liens, ni même faire autre chose que renseigner le champs « source » qui était présent mais bien discret dans la pagination. Seulement gaboneco ne nous appartenait pas. Nous en étions l’éditeur, c’est à dire la rédaction. Surtout, il n’est jamais arrivé que nous nous contentions de recopier, à l’identique, un article paru sur un autre site. Nous faisions au moins l’effort de compiler les informations de plusieurs sources (articles, témoignages et/ou vérification téléphonique) pour rédiger un texte original. Nous nous en sommes d’ailleurs expliqué dans le précédent édito, ayant décidé de créer notre propre site afin de coller un peu plus à nos règles déontologiques. Cela dit, même sur gaboneco, je peux affirmer que nous n’avons jamais plagié. Et si c’était arrivé, il se serait agit d’une erreur et non d’une volonté délibérée.

      Je comprendrais votre réaction si nous nous targuions de faire un site spécialisé d’investigation et de reportage. Vous voyez bien que ce n’est pas le cas. Certes cela nous arrive, mais la ligne éditoriale du site est beaucoup plus généraliste. Nous voulons fournir une information vérifiée, précise et la plus complète possible dans nos différentes rubriques. Notre but est d’informer et non de dénoncer. Certains articles sont effectivement le résultat d’une recherche unique et exclusive. D’autres sont la transmission d’une information publique (accessible à tous les médias) accompagnée en général d’une analyse du journaliste. Tous ces articles sont rédigés et signés par une personne explicitement nommée, corrigés et relus par sa hiérarchie et publiés lorsqu’ils nous semblent correspondre à leur mission. Je ne me sens donc pas du tout arroseur arrosé, ni pour ce que nous avons fait dans le passé (gaboneco, Business Gabon, Green Business), ni pour ce que nous faisons aujourd’hui.

      • oh que si j'insiste l'Arroseur arrosé dit :

        Permettez moi d’insister sur ce que j’ai affirmé plus haut dans ma 1ere réaction intitulé « L’arroseur arrosé », et Dieu sait que j’ai raison d’insister dans ce sens. Je vais vous prendre quelques exemples que je trouve pathétiques (permettez moi). Votre article non signé (et c’est une pratique non journalistique vous le savez bien) intitulé « Un demi-milliard de francs CFA pour préserver les forêts gabonaises ! » en est un exemple qui illustre bien mon constat. Je voudrai vous faire remarquer que cette information avait déjà été publiée par les médias locaux depuis le 15 juillet, mais vous avez eu la sagesse de donner l’information deux jours plus tard alors que les faits remontent au vendredi 14. si vous étiez capable de faire un compte rendu, parce que c’est le genre que vous avez choisi, comme des JOURNALISTES qui vont sur le terrain et respectent ce métier, vous l’auriez surement fait avec moins de retard, parce que vous conviendrez avec moi que votre info est dépassée, surtout que la toile avait déjà repris la news publié avec retard (comme par enchantement) par une agence de presse. je crois savoir que vous êtes pas un magazine.

        prenons un autre article sur votre site, vous l’avez titré « Lutte contre la corruption… On y réfléchit! » cette article bien fouillé présente une preuve de ce que vos journalistes ne sont jamais allé une fois de plus, et je pèse mes mots, sur le terrain. Lorsqu’on lit le lead (premier paragraphe), on s’attend à ce que la photo présente les acteurs qui procedent au fameux « lancement ». mais comme vous saviez si bien le faire pour combler cette imposture, vous avez choisi de mettre une illustration. si s’était la première fois, je l’aurais compris , mais lorsque ça deviens une second nature je peine à croire vous êtes sérieux. Mais pour ceux qui regardent de près ce qui se fait dans le monde des médias, ils discernent très vite d ‘où vient la faille. Et ce ne sont les exemples de genre qui manquent sur votre site, comme s’était déjà le cas sur gaboneco.com.

        Je n’ose pas mentionner un autre papier sur la reforme foncière qui cette fois a utiliser une image de l’évènement mais qui n’est pas de vous, puisque déjà publiée par Marc Ona sur facebook, or nous connaissons tous qu’il faut aussi donner l’origine des nos photos. tout ceci pour dire une fois de plus que vous n’êtes pas sur le terrain et ce que vous dénoncez est une pratique dans laquelle vous excellez.

        Parlons un peu de l’éditorial. j’ai dit dans ma première intervention que c’est un genre majeur en journalisme, et ce n’est pas fait pour exprimer des états d’âme surtout lorsqu’on fait semblant de bien faire au yeux du monde. Lorsqu’on se lance dans un discours analytique de ce type on peut éviter au moins de se faire passer pour une victime.Ce que vous sembler vivre n’est pas un cas isolé et l’objectivité aurait voulu que vous ne fassiez pas une fixation sur vous, parce que vous n’êtes pas le centre du monde. ça se sont les notions élémentaires des genre d’analyse en journalisme. il ne suffit de lire une définition dans un « dictionnaire » pour s’approprier une notion.

        le dictionnaire est fait pour les profane et je n’ai pas l’habitude de m’y référer lorsqu’on parle de science. j’opte plutôt pour des dictionnaires spécialisés.

        ce genre journalistique engage tout un desk au point de ne pas se lancer sans une réelle maitrise de l’outil. Votre rôle est de donner un point de vue ou la position de votre médias par rapport à une réalité sociale, mais pas de vous plaindre. en journalisme la différence entres ces deux mots est importante. mais c’est pas le lieu ici de nous étendre sur ces notion.

        • Luc Lemaire dit :

          Bien, je crois que nous ne nous comprenons pas.
          1 – Tous nos articles sont signés. Y compris ceux que vous citez, en tête d’article.
          2 – Le fait de choisir une date de publication est un choix éditorial. Dans bien des cas, nous préférons publier un jour ou deux plus tard, parfois plus, afin de disposer des informations précises et de les vérifier. Ce choix se fait sur la base de l’importance de l’info, de son caractère urgent ou non et des impératifs de notre emploi du temps. Quant à aller « sur le terrain » lorsqu’il s’agit d’une annonce diplomatique… je ne vois pas très bien ce que vous voulez dire par terrain. Il s’agit la plupart du temps d’un communiqué de presse que nous traitons par téléphone.
          3 – Le fait que nous choisissions une photo plutôt qu’une autre peut être du à de nombreux facteurs. A commencer par des facteurs esthétiques. Nous n’envoyons pas, effectivement, de photographes sur chaque événement. Et dans certains cas, l’image réalisée par le journaliste est si peu intéressante que nous lui préférons une image d’illustration. C’est d’ailleurs le cas dans toutes les rédactions du monde, au point que dans les plus importantes, le rôle des documentalistes et iconographes est aussi important que celui des journalistes. Enfin, nos images sont signées, légendées et lorsque c’est possible, nous indiquons le propriétaire des droits. Il vous suffit de passer la souris sur l’image pour le vérifier.
          4 – « Lutte contre la corruption… On y réfléchit! » En l’occurrence, cette illustration nous appartient, comme beaucoup d’autres que nous publions, la photo ayant été réalisée par nous-même pour un dossier paru dans Business Gabon sur le même thème il y a quelques années.
          5 – Certains papiers sont faits sur la base d’entretiens téléphoniques. Et c’est notre interlocuteur qui nous propose d’utiliser une image postée sur Facebook, par exemple, ou envoyée par email. Mais dans le cas de l’article que vous mentionnez, cette photo a été réalisée par notre journaliste, sur son appareil. le fait qu’elle ait été reprise par d’autres ensuite est une autre affaire. D’ailleurs, elle viendrait des organisateurs que ça ne changerait rien au fait que notre journaliste était sur place.
          6 – Se faire passer pour une victime ? Non. Nous somme déjà premier site d’info au Gabon. Il semble difficile de se faire passer pour une victime dans ces conditions. Mais c’est évidemment plus simple de citer notre cas pour illustrer un article sur les sites d’infos sur Internet que ceux dont nous ignorons les éventuels accords avec d’autres site. Dans notre cas, aucune demande ne nous a été adressée pour les cas cités et cela, j’en suis certain. Je vous rappelle encore une fois, que cet article dénonce les copies intégrales d’articles et non le reprise d’informations.
          7 – Pour le reste, je vous laisse libre de juger de vos propos et de votre maîtrise de votre métier. Mais je ne pense pas avoir moins d’expérience que vous dans ce domaine. Les années à pratiquer un métier ne sont pas à mes yeux un critère de qualité. Je connais des personne disposant de nombreuses années de pratique… de pratique médiocre.

          • l'Arroseur arrosé dit :

            je vous le concède, je n’avais pas fait attention à la configuration de votre site. vos articles sont effectivement signés. Mais je semble comprendre qu’il a une personne qui joue le rôle de « nègre » dans votre rédaction, si je m’en tiens au style d’écriture.

            il ne faut pas non plus me faite croire que vous prenez tout votre temps pour publier vos informations pour un site qui a pour slogan, « l’information au quotidien sur la vie du Gabon ». trois jours pour publier une information qui ne nous révélé pas au delà de ce que tous le monde connait, c’est pas informer les gabonais au quotidien. si vous sortiez un peu du back ground pour nous faire de nouvelles révélations, je vous aurais franchement applaudit.
            rassurez vous je nie pas le fait que vous soyez plaqué par d’autres sites dit d’information. croyez moi, je ne suis pas de ceux qui encouragent ce genres de pratiques. Mais jusqu’à présent je n’ai pas la démonstration par vos publications que vous soyez mieux que les autres. Ils sont peut être moins futés que vous, mais ils font la même chose que vous. Je n’ose pas revenir sur votre passé à gaboneco.com
            Vous parlez de communiqué de presse lorsque moi je site des évènements bien précis. Je comprends pourquoi on peut faire une sorte de lettre ouverte et l’appeler pompeusement édito. c’est cette arrogance qui me révolte dans votre démarche. Vous aurez pu adresser un courrier à ces pirates, moins futés que vous, pour les ramener à l’ordre. mais il me semble qu’ils ont fait mieux que vous dans cette démarche et ça doit vous agacer. a votre place j’aurais été très discret, parce qu’il y a sur la toile des regards avisés.

            A propos d’expérience, je colle à ce que vous dites sur le temps passé dans ce métier. sauf que jouer les pirates, je n’appelle pas ça faire du journalisme.

    • Le fils de la Veuve dit :

      @l’Arroseur arosé. Pourquoi vous entez vous attaqué ? SEriez-vous un plagiaire . Rien qu’) lire ce site on constate qu’au-delà du terrain, ses journalistes disposent d’un réseau d’informateurs. C’est sans doute, ce qui exoplique que cette rédaction soit ausi éditrice du bulletin « Confidentiel Gabon » où l’on retrouve souvent en avant-première des infos pas connues du grand public voire des révélations …. Que ceux qui se sentent morveux se mouchent… Bravo, en tout cas, à Gabonreview

      • l'Arroseur arrosé dit :

        Vous me faites rire « Le fils de la Veuve ». c’est pas une tribune pour vos. A vous lire vous n’êtes pas un initié. si vous l’étiez vous n’aurez été blufflé. mais sachez qu’il y a des milieux où on réfléchi pour que vous soyez toujours dans l’ignorance. vous êtes juste une victime destinée à applaudir, c’est l’utilité à laquelle ce genre site (pas nécessairement gabonreview.com) vous destine. Bref, je viens de vous faire une révélation, mais vous ne croirez surement pas, donc j’insiste pas.

        « Confidentiel Gabon », vous me donnez l’occasion d’en parler. c’est encore une pale copie de « La lettre du continent ». Mais je crois que je vous perd une fois de plus. avouez que vous découvrez des choses en me lisant! pour votre gouverne « la lettre du continent » est un journal qui paye en abonnement et qui livre des dessous des tables des pouvoirs africains et français. Vous y voyez une grande différence avec « Confidentiel Gabon »? On aurait pu arriver à humiliation qu’ Africa 24 nous a fait subir avec France 24, suivez mon regard. Mais un brin d’intelligence a souris à chers amis. sachez simplement que dans ce métier on ne publie pas du tout cuit, on fait des vrais investigations. C’est pour demain le prix pulitzer pour les prochaines révélations.

        • Le fils de la Veuve dit :

          @Arroseur arrosé !!! je ne sais qui fait rire l’autre mais je finis par m’inquiéter pour le Gabon si vous êtes « spécialiste ». « Confidentiel Gabon » est une copie de la « lettre du continent » ? Exactement comme Le Monde est une copie de Libération ou comme le New York Times est une copie de Los angels Post. Les bulletins qui prétendent connaître les dessous de table ou faire des révélations y en une tonne de par le monde, même dans le monde francphone. je comprnsd que votre culture ne vous permette pas d’aller au-delà. Pour France 24 et Africa 24, je vous rappelerai que les chaînes à vocation internationale et qui font dans l’info en continue existent depuis plus de vingt ans. Bientôt vous direz que Ted Turner a copié quelqu’un. la seul reproche que l’on peut faire à Africa 24 est d’avoir un nom qui ressemble à France 24. mais, qui oserait dlonc dire que la Los Angeles Post fait hone et a copié le Washington Post. Et vous vous prétendez spécialiste ?
          Par ailleure, vous faites dans l’esquive et la diversion. J’évoquais « Confidentiel Gabon » pour illustrer le fait que les journalsites de Gabon review ont mis en place un réseau d’informateurs qui leur permet de travailler sans avoir besoin d’aller sur le terrain comme vous le ptérendez ou du moins de n’ y aller que quand ils le jugent nécessaire. Je ne parlais pas de propriété intellectuellle ou de quoi que ce soit…. A votre avis, entre Gala et Voici qui a copié l’autre ? Basta, trop peu pour moi…..

          • l'Arroseur arrosé dit :

            J’aime bien les comparaisons faites. et je vois que vous êtes loin de comprendre. la griffe est un satirique, mais n’est pas une pale copie du « Canard enchainé ». pourquoi ? parce que dans le style d’écriture il y a une démarcation. Mon défaut de culture n’a pas manqué de me faire remarquer le lien dans le style entre les deux publications citées (La lettre du continent et confidentiel Gabon. Le style dans ce métier est en lui même, une signature et chaque organe de presse doit se démarquer des autres par le style. et je ne vois pas ça dans la revue que défendez. vous savez peut être que le journalisme à une note artistique, si vous ne pouvez pas présenter une marque déposée par votre style, il ne faut s’essayer dans la publication. Même le journalisme d’agence qui parait très rigoureux on arrive à faire la différence entre une dépêche de l’AFP et celle d’Associated Press, reuters ou de chine nouvelle

          • Sous-Commandant Bangos dit :

            Mon Dieu ! c’est qui ce type qui vient, masqué, parler à des gens qui signent de leur nom et que tout le monde peut retrouver à Libreville? Donnez votre nom, votre organe de presse, après vous pourrez donner des leçons. Parce que des journaux irréprochables au Gabon, j’en cherche et peut-être que je n’ai jamais lu celui de L’arroseur arrosé. C’est lequel?

            En attendant, je vois que le spécialiste, n’a même pas étudié l’analyse comparée des textes (niveau CEPE). Sinon, comment comprendre qu’on assimile le soit-disant style de la Lettre du Continent à celui de Confidentiel Gabon que je lis assez souvent. Cette lettre résume toute l’actualité de Gabonreview, ce que ne fait pas La lettre du Continent; cette lettre ne cite pas les gens et ne fait de déduction par analogie (du genre Toungui qui est proche d’un tel dit ceci donc un tel dis cela aussi ou un tel est derrière tel ou tel acte), cette lettre gabonaise comporte des rubriques nommées « Politique », « Economie », « Société » alors que les rubriques de la Lettre du continent sont « Diplomatie d’influence », « Holding et Business », « Pouvoirs et réseaux ». Mon Dieu, où est le plagiat? Surtout que la Lettre du Continent n’est pas l’inventeur de la lettre d’information confidentielle.

            L’arroseur arrosé n’a rien compris a l’article de Gabonreview et il en profite pour cracher la haine qu’il a des journalistes de ce site, qu’il doit certainement connaitre . Donnez votre vrai nom et pour quel journal vous travaillez, après on pourra vous donner raison.

          • l'Arroseur Arrosé dit :

            l’Arroseur Arrosé, s’était juste le titre de ma première intervention pas mon nom encore moins un pseudo. donc je ne pas masqué. je ne crois pas « Sous-Commandant Bangos » soit votre nom de famille! Par ailleurs je ne parle pas au nom d’une rédaction, sinon à mon tour j’aurais fait un édito, mais cette fois un vrai. Il y a des bonnes choses dans ce que propose ce site ou les autres supports qu’ils éditent. Mais permettez moi dans ce pays de relever ce que j’estime être des manquements, même s’il s’agissait du Washington Post. et croyez ou non, j’en ai les moyens intellectuels. je n’ai pas de cv à vous proposer, parce que ce n’est pas le lieu et je n’ai pas intervenu dans cette tribune pour en arriver là. Si vous connaissiez l’histoire de la presse en ligne gabonaise, je suis sûr que vous aurez autre à faire que de vous laisser entuber et mystifier. J’insiste sur le fait de ne pas avoir un problème personnel avec qui que se soit, parce que dans ce pays donner un son de cloche contraire se traduit dans les esprit comme avoir le mauvais coeur, pour emprunter une expression bien populaire. En plus je ne demande pas d’avoir raison. j’ai saisie une tribune pour réagir à une publication comme l’autorise les propriétaire de ce site. je avez surement compris que le fond et la forme ne m’a pas plus. je peux encore vous rassurer que je ne suis pas incriminé dans cette publication. Et là vous pas obligé de me croire. Mais lorsqu’on a un passif dans le sens de ce qu’on dénonce, on règle les chose autrement et ça c’est aussi déontologique. Les lecteurs peu avisés vont vite faire l’amalgame. dans ce métier il y des voies et moyens pour disqualifier les tricheurs et je suppose qu’ils (gabonreview.com)le savent. surtout lorsqu’on est pas exempt de tout reproche dans ce que l’on ou qu’on a un passif. en tous merci pour l’échange

    • Geneviève Medouang dit :

      @ l’arroseur arrosé. j’ai lu tous les posts que vous avez fait et je crois que vous êtes certainement l’une de ces personnes qui n’ont pas de fonds et qui essaient de se blanchir face à sa propre conscience. si non, comment peut-on cautionner, même avec tout le recul possible, que les journalistes copient intégralement les articles de leurs confrères sans citer de sources, sans aucun effort de réécriture, sans une réelle valeur ajoutée?

      Ce n’est pas pour défendre qui que ce soit, mais, la clause avec sa conscience devait nous obliger, nous Gabonais, à essyer de faire aussi mieux que les autres. On n’avancera pas à se reférer toujours aux mauvais exemples. Qu’est-ce à dire? Si les journalistes n’ont pas assez de moyens pour couvrir toutes les actualités, il faut bien qu’ils développement d’autres techniques. Rien n’est immuable. Aujourd’hui, internet, le téléphone portable, etc. facilitent tellement les choses qu’on peut réécrire un article paru dix mois auparavant en y apportant des éléments nouveaux. On se servira juste de ces outils pour trouver chez les bonnes personnes les meilleurs infos.

      Dans ce contexte de faiblesse de moyens dans les desks et rédactions, je suis d’accord qu’on procède de la sorte. En plus, je me demande si vous connaissez tous les journalistes du Gabon. Croyez-vous qu’ils sont tous des gens qui attendent des perdiems au points de menacer les organisateurs d’événements? Je parle en connaissance de cause. j’en ai été victime.

      Non, soyons sérieux dans notre réflexion. Je suis lectrice assidue de la presse gabonaise, autant sur la toile que sur le support papier et je suis régulièrement la télévision. Je me suis retrouver, à plusieurs reprises, avec des articles publiés dans ces sites internet (Gabonreview et Gabonews) et ce sont eux qui constituent tout un journal vendu. Qu’en dites – vous? C’est ce genre de chose que vous défendez? j’ai acheté des articles que j’avais déjà lu sur internet. Non ce n’est pas sérieux pour les journalistes que vous êtes.

      On fait du remplissage avec le travail des autres.

      Il faut arriver à accepter que ça ne va pas lorsque ça ne va pas. c’est simple comme bonjour. C’est ce qui fera grandir les Gabonais.

      Arrêtons de nous souiller lorsqu’il y a des choses sérieuses qui nous exposent au monde entier.

      Je sais ce que vous direz, mais croyez-moi, il serait mieux qu’on ne nous dise plus « bête comme un Gabonais ».

      • l'Arroseur arrosé dit :

        je vous comprends, mais ne me jugez pas trop vite. si ma dernière intervention en réponse à Luc Lemaire avait été publié, vous aurez compris ce que je défend. mais ici je ne tire pas les ficelles. et le fait d’être juge et partie ne peut pas nous rassurer de l’objectivité total du modérateur. J’ose croire que c’est juste un peu de travail qui empêche la publication de mon dernier post. j’insiste pour dire que c’est une pratique qui les rattrape. Même si je reconnais la qualité de leur plume. A propos des « journalistes » qui attendent des perdiems au points de menacer les organisateurs d’événements, c’est aussi une pratique à dénoncer avec fermeté. mais le pays n’aime pas les gens qui disent la vérité et moi je dénonce toutes les formes de spoliations intellectuelle. je n’ai rien de personnel contre gabonreview.com, je les trouve même de très intelligents au point de bluffer plus d’un. s’il y a des gens comme vous et moi pour dénoncer toutes les formes de plagiat, nous allons faire avancer les choses. rassurez vous il n’y aura plus de « bête comme un Gabonais », parce qu’il des gens capable d’éclairer la lanterne du peuple.

  12. JOJO 241 dit :

    On ne parle pas de la guêpe si elle ne nous pique pas!
    Bravo Gabonreview!! + 2pts (au bac) à toi Mr Lemaire!!!!

  13. Luc Lemaire dit :

    @ l’arroseur arrosé. Pfffft… Je ne vois pas la nécessité de redire les mêmes choses d’aussi nombreuses fois. Ce sera donc la dernière.

    Confidentiel Gabon est une revue de presse accompagnée d’informations confidentielles ou officieuses. Bon, ce n’est pas une révolution, vous avez raison, mais ce n’est la copie de rien. Juste un type de produit qui se décline sous diverses formes dans le monde. Nous n’avons aucune accointance avec le pouvoir ou les oppositions, du moins pas plus que des relations professionnelles. Personne ne nous finance. Nous avons un réseau d’informateurs et parfois un peu de « nez ».

    Certaines informations ME paraissent secondaires et MON travail étant de hiérarchiser l’information que nous publions, il m’arrive de les retenir un jour ou deux afin de ne pas dépasser la dizaine d’articles publiés par jour. Il m’arrive parfois, aussi, de bloquer des articles dans l’attente d’infos supplémentaire. Si elle ne vient pas, alors je finis par publier. Mais il s’agit en général d’informations politco-politicienne, du genre de celles qui sont diffusées par convocation au Palais. Peut-être est-ce ce que vous appelez « aller sur le terrain ». Bref, pas grand chose de constructif.

    Mon édito s’adresse aux copieurs de TOUS les sites, pas seulement à ceux qui nous copient. Nous, ça va. Nous sommes bien lus et de plus en plus. Des sites comme Koaci ne nous copient pas nous seuls. Ils copient tout le monde littéralement et signent de pseudos. S’ils changeaient au moins les titres, ce serait moins flagrant !

    Je n’ai pas le sentiment d’être un pirate, nos infos sont souvent uniques et originales et même lorsque nous devons faire appel aux nouvelles parues dans d’autres supports, c’est en général avec leur accord. Nous avons un téléphone (de nombreux en fait) et nous les utilisons. D’autre part nous les citons.

    Enfin, votre remarque sur le « nègre » qui écrirait tous les articles, sans compter que ce serait un travail de titan, est particulièrement naïve, à moins qu’elle ne dénonce votre manque de connaissance du milieu de la presse. Tout média qui se respecte à un style, un ton et une orientation qui le définit. C’est le rôle du rédacteur en chef de les faire respecter. Nul besoin de réécrire les articles. Nos journalistes ont été formé à leur métier et quelques semaines après leur arrivée sont tout à fait capables de respecter ces critères. Je me demande si vous feriez la même remarque à Libération, au Sunday Times ou au Monde Diplo. Je trouve, en tout cas, vos allusions très insultantes envers mes collègues.

    Enfin, comme vous semblez l’ignorer, nous sommes indépendants. Nous décidons donc ce qui nous semble intéressant et ce qui semble peu important. S’il fallait nous juger sur notre rubrique nécrologique, nous serions évidemment très mauvais, nous n’en avons pas. Libre à chacun de développer son support, d’y prouver ses compétences et de laisser le public juger de son intérêt. Toutes choses que vous ne faites pas puisque vous vous masquez derrière un pseudonyme. C’est votre droit, mais c’est le mien aussi de ne pas vous laisser raconter n’importe quoi comme si vous connaissiez tout sur tout.

    Post scriptum : Cet article dénonce les voleurs de contenus, précisant qu’il est inadmissible de se présenter comme l’auteur de textes recopiés intégralement sur divers sites. Vous semblez vous être égaré passant d’un sujet à l’autre et labourant toujours plus profond vos approximations. Je ne peux que vous conseiller de faire comme moi et de clore cet échange.

  14. maroundou200 dit :

    En tout cas pour l’ARROSEUR ARROSÉ là, tu cherches les palabres cadeau (comme dirait ma maman) lol. Luc Lemaire et les autres ont raison de ne pas être pas d’accord avec toi. Ce que tu dis ou ce que tu prétends être, là, pardon! Gabonreview et Confidentiel c’est du bon travail. À chaque fois, j’ai hâte de les lire. Ne soyez pas désagréable L’ARROSEUR L’ARROSÉ !!!

    • l'Arroseur Arrosé dit :

      je vous conseil de toujours les lire. Vous voyez que je ne suis pas de mauvaise fois parce que je reconnais un certaine nombre de bonne chose. Mais le débat était à un autre niveau. et permettez moi de vous rassurer je ne cherche pas palabre dèh.

      • Le fils de la Veuve dit :

        Ce petit français Moussa comme on dit en Côte d’Ivoire n’est pas de l’humour. Pour quelqu’un qui se vante d’avoir des « moyens intellectuels » mais qui conjugue le verbe intervenir avec l’auxiliaire avoir et non être, ce n’est pas étonnant

        • l'Arroseur Arrosé dit :

          Rire, je m’attendais à ce genre de remarque. J’aurais aussi écrit sous forme de sms que vous aurez été choqué. mais l’objectif n’était de vous plaire. en plus ce métier n’est une affaire de grammairiens, voilà pourquoi beaucoup pensent que le rôle du rédacteur en chef est de corriger les fautes. Bref vous laisse vous faire votre propre idée, puisque vous avez opté pour l’obscurantisme. Bon courage !

          • Le fils de la veuve dit :

            Mettre avoir là ou on doit mettre être sera toujours une faute révélatrice du niveau réel. Un journaliste ça connait les règles élémentaires du français cher Arroseur.

  15. mabikemakombila dit :

    Tres bel echange entre « Luc Lemaire » et « l’arroseur arrosé ».
    debat de professionnels, exemples a l’appui, echanges courtois, le Debat a vraiment acquis ses lettres de noblesses chez nous.
    se debat devrait se poursuivre et se conclurent par des confessions.
    « l’arroseur arrosé » s’est il senti visé par cet article?
    « Luc Lemaire » est il un arroseur arrosé?
    le suspense reste entier. la saison II de ce debat nous interesse et nous vous attendons.
    mon humble avis a ce sujet est que le probleme posé ici reste entier et doit prendre fin.
    un site doit se distinguer par son originalité et ses exclusivités.
    il est aujourdhui nauséeux de parcourrir la presse ecrite gabonaise. les articles sont payés par les uns pour rendre des compte aux autres, il ne s’agit plus d’informer mais de pourrir l’existence d’un concurant (qu’on veut manger en vampire).
    oubien vous trouvez les meditations d’un pseudo journaliste qui se plaint du fait qu’une dame soit placé a un poste par un ex premier ministre sans aucun argumentaire confirmant cette declaration.
    dommage pour les autres. mais nous aimons quand meme GABONREVIEW.

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