Pour se prémunir de nouveaux accidents sur la voie ferroviaire du Transgabonais, l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF) préconise la «méthodologie du diagnostic» des zones dites instables avec le soutien de l’Institut.

L’ARTF veut en finir avec les zones instables du chemin de fer gabonais, causes d’accidents. © ARTF

 

Pour marquer ses 8 années d’existence, l’ARTF a organisé, lundi 27 février à Libreville, une conférence au cours de laquelle son secrétaire exécutif, Justin Ndoundangoye, a rappelé le rôle et les missions de la structure : conseiller les autorités, contrôler l’utilisation du réseau ferroviaire et arbitrer d’éventuels litiges. C’est notamment dans le cadre de ses missions de conseil et de contrôle que ce partenaire du gouvernement envisage, avec le soutien technique de l’Institut Pascal de France, de lancer prochainement un diagnostic de la voie ferrée gabonaise, axé essentiellement sur les zones dites instables.

Invité à présenter ses pistes de solutions en vue de l’optimisation de la conception des voies et plateformes, le Pr Pierre Breul, expert à l’Institut Pascal, envisage de lancer une recherche permettant de «comprendre le comportement des sols» sur lequel est tracé le chemin de fer gabonais. L’objectif de cette étude est de prévoir la dégradation de ces voies et plateformes, «pour mieux organiser la maintenance et diagnostiquer les causes des désordres afin de cibler la maintenance». A terme, l’Etat gabonais et ses partenaires espèrent améliorer le Transgabonais dans son ensemble.

«Nous avons développé un certain nombre d’outils et de méthodes qui permettront de diagnostiquer l’état des matériaux. Nous mettrons en place des essais en laboratoire pour comprendre leur comportement, puis on fera part de nos résultats à l’Etat Gabonais et à Setrag», a annoncé le Pr Pierre Breul.

S’ils regrettent l’absence de mise à jour des zones dites instables, l’ARTF et l’Institut Pascal en dénombrent une trentaine sur le tronçon Owendo-Booué. Les travaux liés au Programme de remise à niveau (PRN) actuellement en cours devraient s’intéresser à cette question.

 
GR
 

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