Les membres de l’Union sacrée pour la patrie (USP), certains leaders de l’opposition et les candidats à la prochaine présidentielle entendent saisir la Cour pénale internationale, pour les violences policières subies le 23 juillet 2016.

Albert Ondo Ossa s’adressant à la foule un peu avant la marche. © Gabonreview

Albert Ondo Ossa s’adressant à la foule un peu avant la marche. © Gabonreview


 
La «marche patriotique» du 23 juillet dernier a tourné au vinaigre pour l’Union sacrée pour la patrie (USP), un ensemble de personnalités politiques proches de l’opposition et certains candidats à la présidentielle d’août prochain. Pour avoir fait les frais des violences policières à l’entame de cette manifestation qui se voulait pacifique, les initiateurs de cette action entendent traduire le président de la République devant le Tribunal pénal international de La Haye. «J’ai les preuves que la police a tiré à balles réelles sur une population à mains nues. Mieux nous avons vérifié les fumigènes qui nous ont été chargées. Ce sont des fumigènes antidatés, autrement dit nous ne sommes pas à l’abri des maladies. Nous prendrons toutes les dispositions nécessaires pour saisir la Cour pénale internationale parce que c’est inadmissible», a soutenu le coordonnateur de l’USP, le 23 juillet 2016, après la dispersion de la manifestation.
En décidant de condamner les voies d’accès menant au rond-point de la cité de la Démocratie et en assiégeant cette place publique, à la veille de la manifestation annoncée 72 heures avant, les forces de sécurité étaient censées dissuader la population à renoncer à cette marche. Mais, face à la détermination ou à l’entêtement de l’opposition, les hommes en treillis ont opté pour leur dispersion par la force. «Le pouvoir, face à une population à mains nues, a programmé de tuer, d’assassiner les leaders de l’opposition. Ce qui est inadmissible», a fustigé Albert Ondo Ossa.
Selon le coordonnateur de l’USP, il s’agit pour son camp de mener une guerre démocratique avec les moyens démocratiques que reconnaît la constitution (marches, sit-in, meetings). En choisissant, pour ce round, de se mettre au premier plan, les leaders politiques et acteurs de la société civile souhaitaient préserver la jeunesse, selon les mots d’Albert Ondo Ossa. La jeunesse, «c’est l’avenir de notre pays. S’il y a des gens qui doivent mourir, c’est nous et nous préservons l’avenir de notre pays», a-t-il affirmé. «Nous vaincrons le pouvoir inique d’Ali Bongo Ondimba qui est un dictateur. Aucune dictature au monde n’a pu venu à bout d’un peuple déterminé», a assuré le coordonnateur de l’USP.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. BIGBILY dit :

    S’il faut porter plainte contre les violences policières à la CPI il faut d’accord commencer à le faire contre les états unis,la France Ie Brésil j’en passe dans ces pays cités ce n’est pas seulement de la violence policiere on execute devant les caméras.
    Arrêtez de nous distraire.

    • LeCaiman dit :

      Mais qu’est ce qu’on en à faire d aller porter plainte contre les USA ou autres pays. Mais de quoi on parle là???
      Par contre, pourquoi vouloir aller à la CPI? Ce truc qui ne sert que la justice du plus fort???
      Bon en même temps c’est pas vers notre justice « partiale » qu’ils pourraient se retourner.

  2. Eddy dit :

    Si au Gabon l opposition est incapable de formulé des plaintes correctes à la cour constitutionnel, pardon evitez nous la honte à la CPI…

  3. jean jacques dit :

    Mais quand le désespoir atteint le pic, on raconte de n’importe quoi. le travail de la police est le maintien de l’ordre, les bandits qui pensent que la politique c’est cassé, brûler les biens d’autrui. ils se trompent. la police va toujours vous arrêter.

  4. Top dit :

    Une plainte à la CPI?
    Avez vous les outils nécessaires pour entamer une telle démarche?
    La liberté de parler, de manifester, etc. est un droit que chacun de nous peut revendiquer. Mais cette liberté est régie par des lois et des règles que tout citoyen d’un pays doit respecter.
    Parmi ces règles, il y a la demande qu’il faut exprimer aux autorités pour la démarche que l’on veut entreprendre. Cette demande qui doit être examinée et définir tous les contours (sécurité des personnes et des biens, mise en place d’un cordon de sécurité par les forces de l’ordre afin d’encadrer la manifestation, etc.). Avez vous formulé cette demande ou avez juste informé que vous alliez faire cette marche?
    réfléchissez avant de faire n’importe quoi?
    L’audience publique à la cours constitutionnelle, sur les plaintes de maganga moussavou, ping et nzouba ndama et ndemezo, a montré combien de fois vous foncez tête baissée sans réfléchir.
    En tout cas faites comme vous voulez

  5. RAPONTCHOMBO dit :

    C’est des conneries.

    • maureen dit :

      RAPONTCHOMBO, Top, Jean-Jacques et BIGBILY, vous faites honte, vous avez fait tant de mal à ce pays en soutenant et Ali et sa légion étrangère que vous tremblez à la seule pensée de vous imaginer sans l’émergence.
      Vous irez tous à la CPI, pauvres parasites vivant des miettes de ceux qui ont permis la descente de notre pays dans les abysses, vous ne nous échapperez pas. Continuez à beugler car, il n’est plus loin le jour où Ali sera déchu de sa couronne imaginaire.

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