Les récentes nominations de ses membres au sein du comité de campagne du président de la République font des affres au sein du Cercle des libéraux réformateurs (CLR), avec des suspensions et exclusions au menu.

Jean Boniface Assélé, leader du CLR, avec la nomenklatura de son parti. (archive). © Gabonreview

Jean Boniface Assélé, leader du CLR, avec la nomenklatura de son parti (archive). © Gabonreview


 
Le président du CLR, Jean Boniface Asselé, n’arriverait toujours pas à digérer sa mise à l’écart des coordinations de la campagne d’Ali Bongo Ondimba au niveau provincial, départemental et communal. Cet «oubli» qui affecte également certains acteurs de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence est très mal vécu au sein de la formation politique de l’oncle du Chef de l’Etat. Ce d’autant que certains cadres du CLR ont été incorporés dans l’état-major de la campagne du candidat du PDG sans l’accord du parti.
La participation du CLR au sein des coordinations de la campagne du président sortant avait pourtant fait l’objet d’une réunion d’entente, le 10 août 2016, entre le président de la République, les responsables du Parti démocratique gabonais (PDG) de l’Estuaire et les représentants des partis de la majorité. Mais cette concertation n’aurait pas permis au CLR de récolter les dividendes attendus
Pour mieux exprimer sa frustration, le président du CLR aurait choisi d’exiger la démission des membres de son parti au sein du comité de campagne du candidat Ali Bongo Ondimba. En cas de refus, ceux-ci seraient suspendus, voire radiés des effectifs du CLR. Une position soutenue et motivée par certains de ses fils et neveux, ainsi qu’un de ses vice-présidents.
La décision d’exclusion et de suspension aurait été prise et rendue effective au cours d’un conseil de discipline, conduit par le sixième maire adjoint de la mairie de Libreville, Nicaise Sickout Inguenza en l’absence des intéressés et sans notification aucune à ces derniers.
Très convaincus de leur poids sur le terrain et de leur importance dans le parti, les «suspendus», à savoir le conseiller du président de la République, Eloi Nzondo ; monsieur et madame Mindoungani, respectivement questeur au Conseil économique et social, et mairesse du sixième arrondissement de Libreville ; le sénateur Djibril Baba et la mairesse du troisième arrondissement de Libreville, Edwige Andem Obam, ainsi que l’unique exclu de la cohorte, l’ancien ministre des Droits Humains, de l’Egalité des chances et des Gabonais de l’étranger, Alexandre Tapoyo, n’entendent pas lâcher du lest. Pour ces derniers, «soit Jean Boniface Assélé est devenu opposant, soit il s’oppose à son neveu». En attendant, Alexandre Tapoyo, continue de travailler au poste de président du comité national exécutif chargé des confessions religieuses pour la campagne électorale d’Ali Bongo.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Changeons-Ensemble-de-Président dit :

    On vous a bien dit, Changeons ensemble de président, et vous ne comprenez toujours rien.
    Changeons Ensemble de Président, C’est Le Temps!

  2. LEMOABI dit :

    DICTATURE, QUAND TU NOUS TIENS.
    Le Tonton ne digère pas qu’on responsabilise les gens de son parti sans son accord. Sinon pourquoi en faire un problème? C’est Ali qui est candidat, c’est lui qui a plus à perdre ou à gagner, c’est donc après tout lui, le maître du jeu. Si tant est que les personnes incriminées sont des militants compétents et aguerris du CLR et qu’ils sont appréciés par les camarades du PDG où est le problème?
    En fait, l’homme veut imposer sa supprêmatie, positionner peut-être ses enfants et neveux directs pour la gestion de la manne de la campagne. Sans oublier que si les cadres choisis ’’travaillent bien’’ et son remarqués par le ’’roi’’, ils seront directement anoblis sans l’accord du ’’Duc d’Akieni’’. La politique étant basée sur la trahison, les turpitudes et les magouilles de tous genres, le Roi du Gabon peut alors fabriquer et anoblir un ’’ Archiduc’’qui détronera le ’’Duc d’Akieni’’ dans la cour du Roi du Gabon. D’où la colère du ’’Duc d’Akieni’’ et de ses héritiers naturels qui ne veulent pas que quelqu’un accéde à la cour du Roi du Gabon, provenant de leur duché, et sans leur accord.
    Après tout, si le roi BONGO II est est sur le trône du Gabon c’est bien parce qu’il est le fils de BONGO I, Président Fondateur du PDG, ce qui lui a ouvert les portes de la salle du trône du royaume du Gabon. Le Duc d’Akiéni a donc le droit d’appliquer les principes de l’héritage monarchique dans son duché de parti politique appelé CLR.

  3. piouf dit :

    la confusion et la division vous frapperont

  4. Chanozy dit :

    Kiakiakiaaaa C pas possible k1 Mr kom Asselé passe son temps a bouder kom un enfant a ki on a refusé sa part de gâteau. Il est passé à la TV pour défendre son fils Ali et massacrer son neveu ngoulakia et ojrdui il boude encore son fils publiquement? Mamooo vraiment « les nés avant la honte c’était vraiment pour des gens kom ça ». En tt cas nous ont vs observent

  5. la jeunesse consciente et integre dit :

    Assélé, on s’en fout de tes caprices de sénile… Nous on change de président maintenant et sans vous!!! faites dores et déjà vos valises!!!

  6. Germain dit :

    Ali Bongo pensait se séparer des vielles têtes moins pensantes et égocentriques (enfin d’après lui) oubliant qu’il a encore autour de lui 99.9% de ce genre de personnes.
    27 Aout 2016 tic tac tic tac !

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