Comprenant René Ndemezo’o Obiang, Jean Eyeghe Ndong et Philibert Andzembe, entre autres, le Conseil du salut de la République (CSR) a ouvert, le 27 avril courant à Libreville, son premier congrès qui devrait déboucher sur la création de Démocratie nouvelle (DN). 

Avec des figures bien connues du paysage politique gabonais, les congressistes du CSR, le 27 avril 2016 à Libreville. © Gabonreview

Avec des figures bien connues du paysage politique gabonais, les congressistes du CSR, le 27 avril 2016 à Libreville. © Gabonreview


 
Le Conseil du salut de la République (CSR) a ouvert son premier congrès le 27 avril courant à Libreville. Il devrait se muer en Démocratie nouvelle (DN), «le grand parti du futur», ainsi que le présentent déjà ses fondateurs parmi lesquels Jean Eyeghe Ndong et Philibert Andzembe.
Le bureau du congrès. Et, René Ndemezo’Obiang, président exécutif du CSR, le 27 avril 2016 à Libreville. © Gabonreview

Le bureau du congrès. Et, René Ndemezo’Obiang, président exécutif du CSR, le 27 avril 2016 à Libreville. © Gabonreview


Peu ou pas connu, le CSR, dont le président a rappelé que ce premier congrès a été convoqué conformément à l’article 41 des statuts, en a profité pour désigner René Ndemezo’o Obiang au poste de président exécutif. Désormais, le président-fondateur ne pourra plus exercer qu’«en cas de nécessité pratique». C’est donc l’ancien hiérarque du Parti démocratique gabonais (PDG) qui a mis en place le bureau du congrès, composé, entre autres, d’Eugène Miame Obame (président), Joseph John-Nambo et Franck Flavien Rebela Rogombe.
Les travaux étant censés s’achever le 28 avril 2016, deux commissions ont été mises en place. Elles plancheront sur la politique générale ainsi que les statuts et règlement intérieur. Pour le président  du bureau du congrès, ces travaux visent à «poser un acte important, un acte porteur de la véritable démocratie au Gabon». «L’essentiel de notre travail est de donner naissance à un parti qui va nous débarrasser des scories de l’ordre ancien, c’est-à-dire le nationalisme de type ancien, qu’on appelle vulgairement le tribalisme, le népotisme, le despotisme et la boulimie de l’enrichissement illicite», a affirmé Eugène Obame.
C’est donc dire que dans la perspective de la prochaine présidentielle, on s’active de plus en plus au sein des états-majors, notamment dans l’opposition, où l’on n’entend pas laisser le champ libre à la majorité au pouvoir. Si certaines formations et personnalités politiques ont, depuis plusieurs mois, opté pour la multiplication des meetings, tournées, causeries et autres sorties médiatiques, d’autres semblent avoir pris l’option de ressusciter des partis longtemps endormis, au lieu d’en créer de nouveaux. En ligne de mire : l’élection présidentielle d’août prochain et les législatives devant se dérouler avant la fin de l’année en cours.
 
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. « Our country is been run by incompetent people » Donald Trump.
    Au Gabon la classe politique comprend deux variables; médiocrité et sorcèlerie, mais il y a aussi une troisième,folie.
    Où allons nous avec une classe pareille?

  2. Our country is been run by incompetent people » Donald Trump.
    En ce qui concerne le Gabon,la classe politique comprend deux variables; médiocrité, et sorcelerie.Mais il y a aussi une troisième variable,folie.
    Où allons nous avec une classe pareille?

  3. Lekori dit :

    Ce parti est mort avant d’avoir existé…. Comme toujours, le roublard René Ndemezo’Obiang vient de tuer politiquement ses rivaux de l’entourage de Ping. Essono Mengué, Eyéghé Ndong, Aman Hamadou Georges Bertrand Bekale, Franck Rebela, Crepin Ebe Mba…. vont apprendre à leurs dépens qui est RNO quand la Cour constitutionnelle va prononcer la déchéance de leurs mandats….. On va bien rire…..

  4. Diana calendre dit :

    Pour vous la démocratie n’est-elle pas de mettre vos égaux de côté?. Au lieu de vous unir c’est créer encore créer des partis politique pour contrer vos soit disant adversaires. J’aimerais bien savoir qui est véritablement votre adversaire, l’Apatride ou vos compagnons opposants?. Apparement la sagesse ne vous inspire point, tout ce qui vous intéressent c’est revenir aux affaires. Nous le peuple, nous ferons notre propre révolution sans vous et cette fois ci nous y arriverons. Notre libération ne viendra pas des gens comme vous, qui ne comprennent pas que dans la vie il y a un temps pour tout.

  5. Faustino Nzue Ondo dit :

    Voici le Gabon dont on hérite, avec les Ndemezo’o, Eyeghe, Nambo…
    On achète les Partis politiques comme le manioc au marché de Mont-Bouet !

  6. bassomba dit :

    Je dis et redis: tous ces cerveaux réunis n’arrivent toujours pas à nous montrer l’acte de naissance biafrai d’Ali? Ali serait il le seul bébé dont la naissance ne fut pas déclarée au Nigéria? Et l’adoption est elle orale? Il n’y a pas de document y référant?
    Comment peut on continuer à être aussi ridicule en disant à longueur de journée que x est de telle nationalité sans en avoir la preuve? Vous insultez notre intelligence!

    • mone fame dit :

      @bassomba, convenons de ce que tu es intelligent et, dans le même temps, acceptes que les autres puissent être moins idiots, pour reprendre cette célèbre rhétorique d’Oyé Mba à Agondjo.
      Si tu veux te mentir à toi même, c’est ton choix. Interrogé sur RFI par Foka Alain, ali a affirmé que les documents produits sur son état-civil étaient des faux.
      Tu exiges la production d’un document qui établirait la naissance d’ali au Nigéria !
      A l’ère de l’internet, technologie dédiée aux communications évoquée sur une autre tribune par toi, établir et produire une déclaration de naissance pour un nouveau-né relève encore, au Gabon ton pays (?), du sacerdoce, et ça tu le sais. A plus forte raison dans un pays alors guerre interethnique, cas du Nigéria étranglé par la sécession à l’époque du transfert, vers le Gabon, du contingent d’enfants d’où se trouvait celui qui recevra le prénom d’alain après avoir foulé le sol gabonais.
      Tu sais, parmi ceux qui ont évolué dans l’entourage d’albert bongo sitôt fait roitelet au Gabon, et encore en vie, figure Ngoulakia. Ce compatriote a vu arriver et s’insérer dans le cercle de la « famille présidentielle » celui qui, venu et né au biafra, deviendra pour la circonstance « son cousin ».
      Nkama Joséphine, encore vivante, a déclaré avoir accouché ali par césarienne à Brazzaville en 1959. Aucune trace et aucune archive sur ce fait ubuesque ne sont disponibles ou visibles à Brazzaville et nulle par ailleurs, au delà de ce que Nkama Joséphine n’a jamais eu d’enfant et ce n’est pas par hasard que son neveu nkoulagia a convié ali, celui qui devint son « cousin » après 1968, d’effectuer les tests ADN.
      Encore une fois aucune trace crédible n’est disponible sur la présence de celui qui porte aujourd’hui le prénom d’ali et le nom de bongo ondimba en Afrique centrale entre 1959 (année supposée de sa naissance à Brazzaville) et 1967 (soit un an avant que son père adoptif albert bongo devienne président au Gabon), aucune…
      Ali a certes la nationalité gabonaise, ayant été adopté. Le problème que son cas pose au Gabon est celui de son accaparement par usurpation et parjure de la magistrature suprême, au mépris de la constitution.
      Tout ceci tu le sais bien entendu, et tu feins de l’ignorer…C’est ton problème à toi…Bien patriotiquement.

      • Diana calendre dit :

        MONE FAME, A mon Frère et compatriote, la campagne n’a pas encore vraiment débutée. Il y aura des tombes qui s’ouvriront encore. L’Acte d’Adoption dont parle Bassomba apparaitra quelque part. N’oublions pas que Ceux qui savent n’ont véritablement pas encore tout dit. A l’approche de l’échéance les vraies confidences sortiront de leurs armoires. A l’heure actuel le pouvoir, cherche par tous les moyens de faire taire tout ceux qui n’ont pas encore parler. Ou ne FAME, ou ne fa ve FAME a MONE. Ossou

        • mone fame dit :

          @Diana calendre, soyez rassuré(e). ce qui arrive et que je sais, inéluctable, sera salutaire pour le Gabon notre pays, y compris notamment pour notre « compatriote » « scientifique » @bassomba…ossouououou…

  7. imagine2016 dit :

    Bassomba,
    Là tu commences à nous taper sérieusement sur les nerfs tellement tu lèches les bottes boueuses d’Ali au point que tu vas t’attraper le choléra.
    Si tu remets en question ma nationalité d’origine, je me verrais contrainte de te prouver que tu es dans l’erreur, et pour se faire, je te montrerai mon acte de naissance estampillé AEF, mieux je te sortirais celui de mon père estampillé lui aussi AEF, alors arrêtes d’être ridicule.
    Ali n’est pas gabonais d’origine et c’est à lui de prouver le contraire, n’est ce pas honteux pour ton champion de ne pas être capable de prouver que nous mentons? c’est à nous de lui sortir son acte de naissance? nous sommes sa mère son père? donc c’est le peuple gabonais qui a ton acte de naissance? Pour un professeur d’université tu me déçois Bassomba!
    Quant au thème du jour, je passe, je pense DTE, le reste m’importe peu!

  8. Lolo dit :

    Bassomba vous faires dans la mauvaise foi. Dites moi qui garde votre acte de naissance ? Est ce vous même ou le reste des Gabonais ? Lors d un contrôle de route qui doit présenter ses papiers ? Celui qui vous demande de prouver votre identité ou bien celui dont l identité se trouve suspectée ? Cher scientifique de haut vol juste quelques réponses à mes questions .

  9. bassomba dit :

    Je ne sais plus dans quelle langue parler. J’ai dit et redit: vrai ou faux, des papiers d’Ali ont été sortis. maintenant, vrai ou faux, on attend de voir les papiers nigérians et l’acte d’adoption? Sinon arrêtez de vous foutre de nous!

    • L'Observateur dit :

      « on attend de voir les papiers nigérians et l’acte d’adoption »…Ce n’est pourtant pas demander de décrocher la Lune, mais serez-vous seulement entendu. Car peut-on seulement présenter ce qui n’existe peut-être pas? Pourtant le Nigeria (et par extension le Biafra) n’est qu’à 2 petites heures de Libreville.

  10. IPANDY dit :

    Je pense qu’en créant cette organisation RENO et les autres savent ce qu’ils font. Tellement habitué à injurier nos hommes politique, parfois à tord, nous oublions parfois que se sont des personnes qui sur le plan académique n’étaient pas nul. Nous oublions que se sont pour la plus part des fils des prolétaires. Pour réussir ils n’avaient que leurs savoir pour se faire distinguer. Aujourd’hui quand ils posent des actes ont les considère comme des personnes qui ne réfléchissent pas assez. Nous sommes prompt à donner des leçons derrière nos PC. Mais qui a fait de la politique dans ce pays à un niveau élevé comme RENO, EYEGHE, CHAMBRIER et tous les autres? Avant de critiquer prenons le temps de se poser les bonnes questions.

Poster un commentaire