Dans le but d’élargir sa vision sur la question estudiantine, l’Union des mutuelles estudiantines du Gabon (Umeg) a changé de dénomination. Elle s’appelle désormais Union nationale des étudiants du Gabon (Uneg).

Le bureau de l’Udeg lors de la conférence de presse, le 10 avril 2018. © Gabonreview

 

Dave Branlly Essanga Ayira face à la presse. © Gabonreview

Jusqu’ici connue sous l’appellation d’Union nationale des étudiants (Uneg), l’association plaidant pour la cause estudiantine a changé de dénomination. Elle se nomme désormais Union nationale des étudiants du Gabon (Uneg), pour apporter une vision plus large à la question estudiantine. Selon le président de l’Uneg, le changement de nom a été entériné lors de l’assemblée générale extraordinaire du 17 février dernier.

«Avec ce changement, nous aurons dorénavant trois types de membres à savoir : les mutuelles, les mouvements estudiantins et l’étudiant. Toutes ces modifications concourent à l’amélioration de la revendication estudiantine. En effet, nous avons remarqué que le terme mutuelle était réducteur et que plusieurs étudiants ne venaient pas auprès de cette instance, simplement parce que beaucoup pensaient que c’est uniquement pour les responsables de mutuelles», a expliqué Dave Branlly Essanga Ayira.

A travers la révision de ses statuts, l’Uneg pense que les difficultés qu’elle rencontrait vont s’amoindrir. Tout comme elle espère que les autorités comprendront enfin qu’il s’agit là, d’une plateforme visant à améliorer la condition de l’étudiant. «Notons également que les prérogatives de l’Uneg sont protéiformes et touchent à la fois les domaines académique et social de l’étudiant», a souligné Dave Branlly Essanga Ayira.

Engagée dans la revendication universitaire, l’Uneg a par ailleurs relevé une nouvelle fois, pour le déplorer, le laxisme du gouvernement sur les promesses liées à la hausse des frais universitaires. «Lorsque nous avons contesté cette hausse, c’était parce que nous ne croyions aux promesses qui ont été faites, car cela ne reposait sur aucun fondement», a rappelé le président de l’Uneg.

Avec le surplus généré par hausse des frais universitaires, le gouvernement avait promis notamment améliorer les conditions d’études des étudiants. «Force est de constater que quatre mois après la tenue des différents conseils d’administration, aucune action n’a été posée à l’endroit des étudiants. La vente des fascicules se poursuit, les résidences universitaires sont toujours fermées, les restaurants universitaires ne fonctionnent pas comme il se doit, le programme académique laisse à désirer…», a regretté Dave Branlly Essanga Ayira. Autant de dysfonctionnements que l’Uneg entend toujours dénoncer.

 
GR
 

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