Après des mois de réflexion, les membres de l’Union nationale décident d’aller à la conquête du terrain pour un meilleur maillage territorial de leur parti.

Zacharie Myboto, Casimir Oyé Mba… sur le terrain à Libreville. © Infoskinguélé

Zacharie Myboto, Casimir Oyé Mba… sur le terrain à Libreville. © Infoskinguélé

 

«Pas un pas sans l’Union nationale». Ce nouveau slogan du parti dirigé par Zacharie Myboto serait la toute dernière consigne de son regretté secrétaire exécutif, André Mba Obame, quelques jours seulement avant son décès. Ses anciens compagnons d’armes souhaitent la concrétiser dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route issue du forum citoyen tenu au Noé Palace de Libreville le 6 juin dernier. «Cette fois, ça y est ! L’Union nationale est passée à la vitesse supérieure et a décidé de déployer sa feuille de route», a déclaré son secrétaire exécutif adjoint.

Affichettes pour des causeries de l’Union nationale et banderole «Pas un pas sans l’Union nationale». © Infoskinguélé

Affichettes pour des causeries de l’Union nationale et banderole «Pas un pas sans l’Union nationale». © Infoskinguélé

Après le lancement officiel des activités de ce parti sur l’ensemble du territoire national, le 17 octobre dernier au quartier Cocotiers, l’Union nationale s’est fait le plaisir de démontrer sa capacité à fédérer autour de son combat pour l’alternance. Ses troupes se sont déployées le week-end dernier avec l’installation des coordinations des quartiers Ondogo, Montalier, La Mairie, Milong et Plaine-Niger où une opération porte-à-porte a été conduite par sa vice-présidente, Paulette Missambo. «Il s’agit, dans la phase actuelle du combat, d’étendre nos tentacules, afin qu’il n’y ait plus un seul pas sans l’Union nationale. Nous le faisons au rythme que la feuille de route nous impose, en évitant de confondre vitesse et précipitation», a précisé François Ondo Edou.

Longtemps accusés de se calfeutrer dans leurs bureaux de l’ancienne Sobraga, les responsables de ce parti ont toujours affiché une sérénité qui en déroutait plus d’un. Leur réponse était même empreinte d’ironie : «C’est dans les bureaux que l’on s’adonne à la réflexion. C’est dans un tel cadre que l’on conçoit les choses sérieuses» affirmait son chargé des Elections, Paul-Marie Gondjout. «L’expérience que nous avons du combat politique fait la différence. Elle commande que nous réfléchissions, que nous planifions nos actions de terrain, que nous affinions nos stratégies, en nous appuyant sur un parti politique fort et crédible. Cette réflexion se fait au sein de notre parti, dans des bureaux, au cours de fora, au travers d’échanges multiformes», expliquait-il alors.

 

 

 
GR
 

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