L’association s’est désolidarisée de la Coordination des associations et partis politique de l’opposition (Cappo), qui a récemment annoncé sa participation à la concertation politique d’Ali Bongo.

Des membres de l’association Réagir. © echosdunord.com

 

Estimant avoir été flouée par la Coordination des associations et partis politique de l’opposition (Cappo) dont elle est membre, l’association Réagir s’est désolidarisée de ce groupement associatif. En effet, «Réagir a été estomaqué d’apprendre que le secrétariat de la Cappo a annoncé la participation de notre regroupement au dialogue de l’imposteur Ali Bongo», a indiqué le président de l’association.

Or, a argumenté Bruno Ondo Mintsa, «la Cappo étant une coordination d’associations, il lui est, en théorie au moins, impossible d’engager toutes les associations qui la composent dans une quelconque orientation politique sans les consulter». Tirant les conséquences de ce qu’elle a assimilé à de la manipulation, Réagir a ainsi informé la diaspora et les Gabonais de son retrait.

Une décision qui n’a cependant pas freiné l’association dans son combat, en ce début d’année. «Après une année 2016 fort éprouvante pour le peuple gabonais, nouvelle est l’année, nouveaux sont les espoirs de changements ! Tel un livre blanc, cette nouvelle année est l’opportunité d’écrire une belle histoire pour un avenir meilleur pour tous», a lancé Bruno Ondo Mintsa.

Invitant ceux et celles voulant être porteurs de changements, à rejoindre son équipe, l’association Réagir a décliné le canevas de son action pour cette nouvelle année. En 2017, en effet, Réagir continuera d’œuvrer à «la réappropriation du Gabon, son indépendance et sa reconstruction, en menant toutes les actions appropriées visant au développement et à l’instauration d’un Etat de droit».

Membre du collectif «Tournons la page», l’association Réagir est guidée par plusieurs objectifs. Notamment : être un baromètre de la démocratie et du respect de l’État de droit au Gabon et Afrique ; œuvrer pour le respect des Droits de l’Homme au Gabon ; rassembler les forces vives qui œuvrent pour le même objectif ; être un espace de solidarité, de dialogue, de réflexion et de proposition sur les sujets majeurs du Gabon et du continent africain ; maintenir le lien entre les Gabonais de l’étranger.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Jean-Marcel BOULINGUI dit :

    Voilà qui est clair. Le travail de Ngoyo Moussavou n’a donc pas payé.

  2. J&B dit :

    Voici des individus qui prennent des initiatives unilatérales. C’est pourquoi la démocratie peine à s’établir dans notre pays. Que des affamés, sans conviction aucune!

  3. NYAMA dit :

    C’est limpide, comment le Gabon peut prétendre à l’alternance avec de tels actes ? Bravo Monsieur Bruno Ondo Mintsa.

    Pour nos martyrs, pour nos convictions, et pour libérer la liberté au Gabon.

Poster un commentaire