Plombées par le contexte économique, les ventes des véhicules neufs ont chuté au premier trimestre 2018. Les véhicules utilitaires ont notamment reculé de 5% sur cette période, se situant à 502 unités.

La tendance baissière de la vente de véhicules neufs s’est poursuivie au 1 er trimestre 2018. © 1.bp.blogspot.com

 

Amorcé en 2017, le ralentissement des ventes des véhicules neufs s’est poursuivi en 2018. En témoigne les chiffres recueillis auprès des concessionnaires automobiles (regroupés au sein de l’Union des représentants de l’automobile et de l’industrie), par la direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale.

Ces données font ressortir qu’au premier trimestre 2018, le nombre de véhicules utilitaires (fourgon, pick-up, camion, camionnette, etc.) vendus a reculé de 5 %, se situant à 502 unités. En cause, la faiblesse des commandes en véhicules par l’Etat, les sociétés privées et les particuliers. S’agissant des commandes de l’Etat, l’exécutif, plombé par la crise économique, a notamment plafonné l’acquisition des automobiles à moins de 30 millions de francs FCA.

Cette tendance baissière s’est également observée au niveau des véhicules industriels. «Sur les 3 premiers mois de l’année 2018, le chiffre d’affaires généré par le négoce des véhicules industriels s’est situé à 4,05 milliards de francs CFA contre 4,54 milliards de francs à la même période en 2017, soit une chute de 10,8%», a révélé Tractafric Equipment. Selon le spécialiste de l’équipement industriel, minier et BTP, ce recul découle de la baisse du carnet de commandes des forestiers et des BTP.

Et tout laisse penser que d’ici la fin de l’année 2018, ces chiffres devraient chuter davantage. En 2017, le nombre de véhicules neufs vendus a chuté de 32 %, soit 2260 unités, contre 3292 en 2016.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. beka dit :

    GR, votre papier dit tout. Sauf qu’il manque d’indiquer que le prix des véhicules est monté si haut que, comme tout le reste, surtout le carburant lorsque les prix baissent, les commerçants du Gabon n’ont rien à faire de la loi de l’offre et de la demande. Une faible demande implique forcément une baisse de l’offre, qui peut s’entendre, certes de tant de manières, même des prix à la baisse avec la possibilité de multiplier des offres promotionnelles.

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