Intervenant au sujet des troubles survenus le 12 janvier 2015 à son domicile ainsi qu’à celui de Jean Ping, l’ancien ministre de la Culture est convaincu que le pouvoir cache des choses, notamment s’agissant du sort des deux jeunes gens qui auraient cité Hervé Onpiagah comme éventuel commanditaire.  

Pierre Amoughe Mba lors du meeting du 27 janvier 2015. © Gabonreview

Pierre Amoughe Mba lors du meeting du 27 janvier 2015. © Gabonreview


Pour Pierre Amoughe Mba, «il semble que quelque chose de grave est arrivé à deux des 17 jeunes appréhendés au domicile de Jean Ping le 12 janvier dernier au matin». S’il est apparu plutôt sûr de lui au fil de son discours, prononcé à la faveur du meeting organisé le 27 janvier courant au siège de l’Union Nationale (UN) à Libreville, c’est parce que, dit-il, il leur a été donné d’observer un fait pour le moins étrange au tribunal, le 26 janvier dernier, alors que Jean Ping avait été convoqué dans le but d’être confronté à ses présumés agresseurs. Selon l’ancien ministre de la Culture, le procureur de la République avait présenté au plaignant 15 jeunes individus au lieu des 17 interpelés. «C’est louche !», s’est exclamé l’homme qui dit avoir été victime des mêmes présumés vandales.
A l’en croire, les deux jeunes gens auraient été soustraits du groupe par le pouvoir pour des raisons qu’il dit deviner aisément. «Ce sont les deux garçons qui, lors de leur interpellation au domicile de Ping, avaient avoué avoir été envoyés par un certain Onpiangah», a-t-il affirmé. «Où sont-ils ? Les aurait-on tués pour avoir osé citer le nom d’une personnalité proche d’Ali Bongo ?», s’est-il interrogé, avant d’en appeler à la vigilance des Gabonais.
Convaincu de ce que les deux jeunes vandales présumés ont été «punis» pour avoir trop vite délié leurs langues, Pierre Amoughe Mba s’est livré à une sorte de commentaire prospectif : «Dans les jours qui viennent, des corps sans vie seront retrouvés à travers le pays et la capitale, qui abandonnés sur un coin de route, qui déposés nuitamment dans les morgues ou déposés sur les lieux d’un accident de la circulation. Ce sont les Gabonais dont nous avons annoncé la disparition depuis le 20 décembre 2014, et qu’on impute au régime en place», a-t-il conclu.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Laissez-nous avancer dit :

    Haha les gabonais, on est foutu! Quel Pays! Le pouvoir en place est terrifiant, et on commence à accepter l’injustice et la dictature. On-va-encore-faire-comment!

  2. FangTomas dit :

    Oui c’est vrai, le pouvoir en place nous cache des choses.
    Moi j’ai la preuve que des individus ont été recrutés sur la lune et sur mars, pour venir mater tous les membres de l’opposition !
    On nage en plein délire.
    Donc au lieu de préparer et proposer une alternative crédible à la majorité actuelle, cette opposition persiste et signe dans l’affirmation sans fondement et le besoin permanent d’installer un climat de terreur.
    Quel gâchis.

  3. le Blogueur Gabonais dit :

    pfffffff du blabla et c’est ça qui fonde le débat politique franchement !!

  4. kild dit :

    Il connait ce qu’il faisait avant de passer à l’opposition.Mr AMOUGHE MBA connait ces actes

  5. le kibaguiste dit :

    Que l’opposition ne se divise pas,le pouvoir tente de semer le trouble dans l’opposition en rehabilitant l’union nationale. Ils veulent affaiblir jean ping et son front uni de l’opposition. Tenez bon les gars

  6. Observateur dit :

    Les hommes politiques gabonais sont vraiment désolants et désespérants.

  7. François dit :

    y compris ton président et sa cohorte!

  8. BEKALE BITEGUE dit :

    Jean PING est dans l’opposition radicale, pure, et dure comme l’UN. Il n y a pas d’inquiétudes à se faire. La réhabilitation de l’Union Nationale ne fait que les souder davantage.

  9. Makaya dit :

    c’est terrible! terrible!! ce que ce regime fait subir a nos jeunes!!! terrible! Il me donne envie de devenir terroriste et de les eclater tous!

  10. mackaya jean paul dit :

    demandons au procureur de nous dire ou se trouve ses deux jeunes gens pour démentir les paroles D’AMOUGHE MBA si non…

  11. isy Michelle dit :

    Tchuoooooo à Gabon keski n vous dis pas k c sont des manifestants mécontents…………qui revient s archarner a eux ah ah ah ah opposants d mon pays tchuipsssss……

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