Le Centre Don Bosco de Mikolongo-Okala a lancé, le 15 juillet 2017, ses activités de vacances baptisées «les Jeux organisés Salésiens». Etalés jusqu’au 26 août, ils sont destinés à occuper les jeunes durant les vacances.

Le Père Mathieu posant avec les jeunes lors du lancement de «les Jeux organisés Salésiens», le 15 juillet 2017 à Okala-Mikolongo. © Gabonreview

 

Le Père Mathieu. © Gabonreview

Chaque année et ce, depuis une quinzaine d’années, le Centre des jeunes Don Bosco de Mikolongo-Okala, situé dans le 1er arrondissement de Libreville, organise des activités de vacances communément appelées «les Jeux organisés Salésiens». La tradition a été respectée avec le lancement le 15 juillet de l’édition 2017.

Articulées autour de la thématique des «droits et des devoirs des enfants», cette édition donne l’opportunité aux jeunes de s’exprimer à propos de leurs droits et devoirs, à travers leurs productions. Selon le père Mathieu, à travers ce thème, «l’enfant dit: moi aussi j’ai des droits et des devoirs même si je ne suis qu’un enfant». Pendant toutes les vacances, a-t-il indiqué, «toutes les activités culturelles que nous allons faire vont tourner autour des droits et des devoirs des enfants. Elles vont permettre aux enfants d’exprimer leurs droits et leurs devoirs à travers plus d’une chose issue de leur production».

Les enfants seront également occupés avec du sport. «Nous occuperons les jeunes avec le sport dont le basket, le football et le tennis de table», a expliqué le père Mathieu. Pour cette année, le basketball enregistre 8 clubs en junior, 7 en cadets et 7 en minimes. Au football, ce sont 16 équipes en juniors, 8 en cadets et 8 en minimes.

Selon ce dernier, en matinée les jeunes auront les cours de vacances et en après-midi, ils poursuivront avec ce qu’ils appellent l’«Oratoire».

«Les enfants y viennent pour apprendre à faire de la pâtisserie, comment dresser une table, un lit, comment fabriquer un bracelet puisqu’ils passent le temps à en acheter alors qu’on a du matériel avec lequel chacun peut essayer, à sa manière, d’en faire», a expliqué le religieux.

A défaut d’une école, le Centre Don Bosco passe par le sport pour éduquer. Il a d’ailleurs une équipe de basket, Don Bosco Basketball, qui participe régulièrement à des tournois et ses membres sont suivis à la loupe. «Nous avons les bulletins à la fin de chaque trimestre pour vérifier si l’école marche. On essaie d’allier les deux. Et quand ça ne va pas à l’école, on sanctionne aussi dans l’équipe», fait remarquer le père Mathieu. Le centre a des perspectives : construire une école. Mais pour le moment, les enfants s’activent dans de petits groupes de chant, de bricolage et dans leur chorale. Une école de musique est en gestation.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. la patriote dit :

    Brabvo Père Mathieu, les jeunes ont besoin de ce genre d’initiative.

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